Génération Ecologie

48, rue Paul Balbastre
34070 Montpellier
Email : contact@generationecologie.fr
Site : http://generationecologie.fr

Fondé en 1990 par Brice Lalonde sous l’impulsion de François Mitterrand, Générations Ecologie (GE) a rapidement connu scissions et défections. Il a ainsi périclité sans jamais se relever. En 2018, GE revendique 2000 adhérents, un chiffre peu crédible en considérant les 4800 euros de cotisations encaissés par le parti.
GE compte surtout relancer une dynamique avec l’arrivée à sa tête en septembre 2018 de l’ancienne ministre de l’Environnement Delphine Batho, transfuge du Parti socialiste. Elle entend défendre l’«écologie intégrale», concept emprunté au pape François dans son encyclique Laudato si’. Delphine Batho déclare : «Mon objectif est de faire de Génération écologie le parti d’une révolution non violente, celui de l’écologie intégrale. Je veux que l’écologie ne soit plus considérée comme une force d’appoint ou marginale, mais centrale et hégémonique.» Pour elle, «le vrai clivage est entre les Terriens, c’est-à-dire ceux qui sont lucides sur cette situation et qui veulent y apporter une solution et ceux qui sont dans le camp des “écocideurs”, qui font preuve ou d’aveuglement ou, c’est plus grave, de cynisme». Elle considère par ailleurs que la «croissance est incompatible avec l’écologie», expliquant que «la croissance, c’est l’indice de destruction de la nature. La croissance du PIB est la mesure de la consommation d’énergie, elle est la mesure de la destruction des écosystèmes». En conséquence, Delphine Batho estime que «tous les discours sur la croissance verte (…) sont obsolètes».
Selon la motion d’orientation adoptée en septembre 2018, GE défend l’écologie intégrale, c’est-à-dire qu’ils entendent «aborder TOUS les défis économiques, sociaux, numériques, sanitaires, culturels, éducatifs, démocratiques et géopolitiques de notre époque sous l’angle de l’écologie». Selon cette motion, «La lutte contre la malbouffe et les perturbateurs endocriniens, pour la sauvegarde de la biodiversité, pour la qualité de l’eau et un habitat décent, pour la sobriété énergétique, les énergies renouvelables ou encore contre la pollution de l’air – troisième cause de mortalité en France ! – sont au centre de notre projet politique.» Militant pour les économies d’énergie, la sortie des énergies fossiles, un nouvel aménagement du territoire, une transformation profonde du modèle agricole et productif, GE considère que «cette révolution passe par une décentralisation accrue, de nouveaux modes de distribution et d’échanges, et s’appuie sur le savoir-faire des PME et des TPE, principales créatrices d’emplois», et cela avec «des modes de production circulaires». Enfin, GE entend mener un «combat sans merci contre les lobbies et la technocratie qui organisent dans les coulisses l’impuissance publique», précisant : «Nous voulons la fin des domaines réservés de la décision, cette conception qui a permis la construction du nucléaire sans jamais imaginer comment en sortir, d’une agriculture biberonnée aux poisons chimiques, d’une pollution à grande échelle qui fait régresser la santé publique.»
Pour les Européennes de 2019, Génération Ecologie obtient 1,82% des voix sur la liste baptisée Urgence Ecologie, intégrant le Mouvement écologiste indépendant, le Mouvement des progressistes et l’Union des démocrates et des écologistes. Pour les municipales de 2020, GE a conclu un accord avec EELV et plusieurs autres petits partis (Alliance écologiste indépendante, Mouvement écologiste indépendant et CAP21/LRC). Pour les législatives de 2022, GE rejoint la Nouvelle union populaire écologiste et solidaire et obtient deux députés à l’Assemblée nationale.

Association de la loi 1901, déclarée à la préfecture de Paris en 1990.

Conseil exécutif

  • Delphine Batho : présidente, coordinatrice nationale
  • France Gamerre : présidente d’honneur, relations extérieures
  • Quentin Guillemain : coordinateur adjoint, porte-parole, chargé du Pôle écologiste
  • Alexandre Fernier : secrétaire général
  • Elhadi Azzi : coordinateur des élues et élus locaux
  • Carine Pelegrin : chargée des élections
  • Stéphane Meriau : trésorier
  • Ingrid Renaudin : trésorière adjointe
  • Hélène Richet
  • Anaïs Widiez
  • Nina Géron
  • Eric Poujade
  • Alexandre Florentin
  • Cécile Faure
  • Anne-Laure Bedu
  • Jean-Luc Cosme
  • Fanny Verrax
  • Laura Bezault
  • Angelo Giordano
  • Mathieu Havsali
  • Vincent Defaud : chargé des Outre-Mer
  • Estelle Narbonne : directrice du développement

Génération Ecologie a été fondé en 1990 par Brice Lalonde, Jean-Louis Borloo, Yves Pietrasanta,  Corinne Lepage et Noël Mamère, avec l’impulsion de François Mitterrand et du Parti socialiste afin de concurrencer Les Verts et de préempter l’espace de l’écologie politique au seul profit du PS. En 1993, GE et Les Verts présentent des candidats communs dans le cadre de «l’Entente des Ecologistes». En 1994, GE connait le départ de nombreux responsables et se rapproche de la droite. En 1995, GE appelle à voter pour Jacques Chirac à l’élection présidentielle et entame des accords avec Démocratie Libérale afin de regrouper les écologistes «non Verts». Après l’échec des législatives de 2002, Brice Lalonde démissionne et est remplacé par France Gamerre. GE tente diverses alliances avec d’autres groupuscules écologistes comme le Mouvement écologiste indépendant, la France en Action ou Le Trèfle. En 2011, Yves Pietrasanta devient président du parti et conclut avec le Parti radical de gauche la création d’un «Pôle radical et écologiste». Avec l’arrivée de Delphine Batho à la tête du parti en 2018, GE espère entamer une nouvelle dynamique.

En 2005, France Gamerre annonce son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2007, mais elle ne parviendra pas à réunir les 500 parrainages nécessaires.

Aux législatives de 2007, Génération Ecologie a récolté 1,06 % des voix. En 2017, GE a présenté des candidats en commun avec le PRG dans plus de 50 circonscriptions. Au sein de la Nouvelle union populaire écologiste et solidaire, GE a obtenu deux députés à l’Assemblée nationale lors des législatives de 2022.

GE compterait en 2017 une trentaine d’élus en France.

En 2019, la liste Urgence Ecologie soutenue par GE a obtenu 1,82% des voix.

Pour les municipales de 2020, GE a conclu un accord avec EELV et plusieurs autres petits partis (Alliance écologiste indépendante, Mouvement écologiste indépendant et CAP21/LRC).

Jusqu’en 2017, plus de la moitié des faibles revenus de GE provient du Parti radical de gauche (PRG), suite à un accord lors de la campagne aux élections législatives de 2012. Il s’agit de subventions correspondant à une quote-part de reversement de la dotation publique du PRG.

AnnéeProduitsChargesRésultat
2021275.507 €223.426 €52.081 €
2020107.277 €67.760 €39.516 €
201995.925 €96.803 €-878 €
201819.723 €16.062 €3661 €
201724.256 €16.501 €7755 €
201621.440 €28.482 €-7042 €
201521.200 €30.199 €-8999 €
201425.351 €22.117 €3234 €
20139116 €10.316 €-1200 €
201213.858 €7848 €6010 €
201116.686 €25.564 €8878 €
201014.178 €13.058 €1120 €
200924.445 €9680 €14.765 €
200811.475 €12.342 €-867 €
2007109.378 €240.752 €-131.374 €
2006105.955 €76.403 €29.552 €

Sources de financement

2021
contributions financières de partis113.459 €
dons de personnes physiques 84.541 €
cotisation des élus40.373 €
cotisations des adhérents36.396 €
autre739 €
2020
contributions financières de partis55.739 €
cotisations des adhérents 21.975 €
Dons de personnes physiques 16.784 €
cotisation des élus12.488 €
autre290 €
2019
dons de personnes physiques74.692 €
cotisations des adhérents 11.566 €
cotisation des élus4674 €
contribution de partis ou groupements politiques3644 €
autre1348 €
2018
dons de personnes physiques13.005 €
cotisations des adhérents 4832 €
autres1886 €
2017
contributions reçues d’autres formations politiques13.181 €
dons de personnes physiques6800 €
cotisations des adhérents 3101 €
autres369 €
2016
contributions reçues d’autres formations politiques13.163 €
dons de personnes physiques4237 €
cotisations des adhérents 2840 €
autres1200 €
2015
contributions reçues d’autres formations politiques13.181 €
dons de personnes physiques5690 €
cotisations des adhérents 2285 €
autres44 €
2014
contributions reçues d’autres formations politiques14.568 €
cotisations des adhérents 4755 €
dons de personnes physiques4240 €
autres1716 €
2013
contributions reçues d’autres formations politiques4568 €
cotisations des adhérents 3270 €
autres1278 €

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