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93310 Le Pré-Saint-Gervais
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Profil
Avec un budget dépassant les 40 millions d’euros, ses 122 salariés et plus de 2500 bénévoles, le WWF France est la plus grande ONG écologiste du pays. L’association fait aussi partie du plus vaste réseau écologiste au monde, avec près de 6 millions d’adhérents à l’échelle mondiale et sa présence dans plus de 100 pays.
Si le WWF est surtout connu pour ses actions en défense de la faune et de la flore, l’ONG s’est diversifiée dans ses thématiques ces dernières années, que ce soit sur l’impact climatique, la pollution, l’alimentation, ou encore le concept d’empreinte écologique qu’il a contribué à populariser. Pour 2020-2025, le WWF France s’était doté de sept orientations stratégiques : énergie et climat, agriculture et alimentation, vie des océans, vie sauvage, vie des forêts, eau douce, capital naturel et finance verte. Avec trois missions principales : «Protéger les espaces et les espèces, alerter sur l’état de la planète, transformer les politiques publiques et les marchés.» Mais constatant «une sorte de désengagement des Français et, bien sûr, un abandon de politiques publiques» sur les questions environnementales, la présidente du WWF France a annoncé une consultation auprès du grand public en juillet 2025 afin de redéfinir la meilleure façon de faire passer le message sur la crise climatique.
Cette multinationale verte a souvent été dirigée par des personnes issues de milieux institutionnels (monde des affaires, politique, aristocratie, etc.). Le WWF a compté comme dirigeants des aristocrates (le prince Bernhard des Pays-Bas, le prince Philip, duc d’Edimbourg…), ou encore des hommes d’affaires (John H. Loudon, ancien président de la Royal Dutch Shell, Anton Rupert, PDG des cigarettes Rothmans, Ronald Biegs, ancien directeur général de Coca-Cola en France et en Allemagne…). Le WWF France ne déroge pas à la règle et a aussi eu des dirigeants issus des milieux des affaires. D’ailleurs, l’actuelle présidente a été directrice générale RSE du groupe L’Oréal et, parmi les administrateurs, on trouve le président du Groupe Bel, un avocat d’affaires spécialisé dans les fusions-acquisitions ou encore le directeur général de Mirova, filiale de Natixis.
Donc, loin des milieux altermondialistes et décroissants, le WWF promeut une démarche de développement durable, de réformisme écologique pour une croissance économique verte. Pour cela, il a toujours privilégié comme mode d’opérer les négociations et le lobbying, en faisant fonctionner ses réseaux hauts placés. C’est ainsi que l’on voit le WWF France participer au Grenelle de l’environnement ou siéger dans une trentaine d’instances nationales. L’association dit clairement avoir «vocation à influencer toute décision publique intervenant dans sa sphère de compétences». Plusieurs responsables du WWF France ont été des conseillers du président Emmanuel Macron et de ses équipes sur les questions environnementales, et Monique Barbut, présidente du WWF France entre 2021 et 2023, est devenue ministre de la Transition écologique en octobre 2025.
Le WWF est aussi fortement impliqué dans une politique de label, à l’effigie de son petit panda, avec de nombreuses entreprises, dont certaines, comme Michelin, Carrefour ou Bouygues Constructions. Dans cette même logique, le WWF promeut le marché des obligations vertes (green bonds) «pour accélérer la transition écologique et énergétique grâce aux capitaux publics et privés qu’il permet de lever». De plus, le WWF organise des actions à fort impact médiatique, comme chaque année l’opération «Earth Hour», ou encore le Jour du dépassement qui consacre l’idée selon laquelle «si toute l’humanité vivait comme les Françaises et les Français, nous aurions déjà épuisé l’ensemble des ressources naturelles que la Terre est capable de régénérer en un an».
Les milieux de la décroissance sont très critiques à l’encontre du WWF pour ce qu’ils considèrent être des compromissions avec le monde de l’industrie. La participation en 2012 du WWF à la table ronde sur le soja responsable a, par exemple, été dénoncée par des associations comme les Amis de la Terre ou le Corporate Europe Observatory. L’ONG Survival International dénonce depuis plusieurs années le WWF pour avoir soutenu des actions violentes de milices privées paramilitaires contre le braconnage en Asie et en Afrique.
Structure
Association créée en 1973, reconnue d’utilité publique en 2004, mais le WWF opère en France sous deux entités juridiques :
- la Fondation WWF, avec 122 salariés et créée en 2004, a pour objet de «promouvoir, encourager et assurer la protection et la conservation de la faune et de la flore, des sites, des eaux, des sols et des autres ressources naturelles, soit directement, soit indirectement, en associant d’autres organismes à la réalisation de ses actions et programmes» ;
- Panda, une EURL avec 11 salariés et gérée par Alexandra Palt, créée en 1992, dont les ressources sont générées par les produits sous licence (partenariats entreprises), la vente par correspondance, les produits d’édition, les formations. La Fondation WWF France en est l’associé unique.
En 2004, la SAS WWF Domaine de Longchamp, avec 1 salarié, avait été créée dans le but d’exploiter la concession de domaine public et l’organisation d’activités en relation avec le développement durable et la protection de l’environnement. La Fondation WWF en était l’associé unique. En juillet 2015, la Mairie de Paris a autorisé la cession de la convention d’occupation du domaine public à la Fondation GoodPlanet. En conséquence, la SAS WWF Domaine de Longchamp a été liquidée en septembre 2016.
Dirigeants
Conseil d’administration
- Alexandra Palt : présidente
- Isabelle Autissier : présidente d’honneur
- Christian Alibay : trésorier
- Mathieu Rambaud : secrétaire
- Antoine Housset
- Philippe Zaouati
-
Thierry Boisseaux : représentant du ministre de la Transition Écologique et Solidaire
- Olivier Wickers : représentante du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance
- Marie-Louise Simoni : représentant du ministère de l’Intérieur
-
Antoine Fievet : personnalité qualifiée
- Jean-Luc Chotte : personnalité qualifiée
Comité exécutif
- Véronique Andrieux : directeur général
- Dominique Lê Van Truoc : directeur de la communication
-
Benoît Duchier : directeur de la générosité publique
- Marie-Christine Korniloff : directrice déléguée au monde économique
- Yann Laurans : directeur des programmes
- Jean Burkard : directeur plaidoyer
- Arnaud Salla : directeur administratif et financier
- Laure Piron : directrice des ressources humaines
Historique
C’est en 1961, à Fontainebleau, que Max Nicholson, Sir Julian Huxley, Sir Peter Scott et Luc Hoffmann ont fondé le WWF, afin, au départ, de financer l’Union internationale pour la conservation de la nature. Le WWF est rapidement devenu la plus grande association de protection de l’environnement au monde. Il faut attendre 1973 pour que la branche française voit le jour. Le premier président emblématique du WWF France sera Luc Hoffmann, héritier des Laboratoires Hoffmann-Laroche. Si au départ le WWF s’est surtout occupé de projets de conservation de la nature, l’association s’est engagée progressivement sur les autres sujets écologistes, comme par exemple la lutte contre le danger de la pollution chimique ou le réchauffement climatique.
Activités
En 2023-2024, le WWF France a dépensé 16,3 millions d’euros pour ses activités en France et 5,4 millions d’euros pour ses missions réalisées à l’étranger. L’association a défini les priorités suivantes pour la France métropolitaine :
« • gérer durablement les forêts productives ;
• restaurer les zones humides ;
• favoriser une agriculture économe en eau ;
• lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages ;
• accompagner la transition des élevages et faire baisser la consommation et la production de protéines animales ;
• aider à la coexistence pacifique humains/espèces sauvages ».
Conservation : En France, le WWF déploie une stratégie d’acquisition foncière ciblée, en partenariat avec d’autres acteurs engagés, affirmant qu’«avec l’ensemble des propriétés que nous possédons ou soutenons, ce sont plus de 1500 hectares que nous protégeons». L’association mène aussi des actions de conservation Outre-mer ou à l’étranger, comme en Guyane, où elle lutte contre la pêche accidentelle des grands vertébrés marins, ou encore en 2023, quand elle a lancé le programme CIBEL qui vise à mettre en place des mesures de conservation au Cameroun, au Gabon, en République du Congo et à Madagascar, se concentrant notamment sur les éléphants et les grands singes.
Communication : Depuis 2007, le WWF organise l’opération symbolique Earth Hour qui demande d’éteindre la lumière. En 2025, plusieurs villes (Paris, Bordeaux, Grenoble, Lyon, Rouen et Lille) et entreprises (Parc des Princes, Groupe TF1, Radio France…) ont participé , ainsi que des monuments emblématiques de France (Tour Eiffel, Arc de Triomphe, Musée du Louvre, Notre-Dame de Paris, Avenue des Champs-Elysées, Grand Théâtre à Bordeaux…) qui ont éteint leurs illuminations durant 60 minutes.
Chaque année, en partenariat avec l’ONG Global Footprint Network, le WWF communique sur le «Jour du dépassement de la Terre» qui marquerait la date à laquelle l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. En 2023, l’association a fait un focus sur l’eau douce «une ressource vitale sous pression» ; en 2024, elle a mis en avant «l’agriculture intensive (…) afin d’illustrer l’impact des activités humaines sur l’environnement» ; en 2025, le directeur du plaidoyer du WWF a dénoncé la loi Duplomb qui «aggrave un désastre annoncé».
Depuis 1998, le WWF publie tous les deux ans le Rapport Planète Vivante «qui mesure l’état de la biodiversité sur la planète». Dans l’édition 2024, l’association affirme qu’«au cours des cinquante dernières années (1970-2020), la taille moyenne des populations d’animaux sauvages suivies a diminué de 73%».
Partenariats : Le WWF développe des partenariats de deux types avec les entreprises, estimant que «l’entreprise est ainsi à la fois à la source du problème et au cœur de la solution» : une coopération technique, «via laquelle nous transformons les pratiques et activités de nos partenaires pour les aligner aux impératifs écologiques planétaires» ; du mécénat, «via lequel nous menons des projets pour préserver, restaurer et valoriser des écosystèmes naturels précieux». Par exemple, le WWF accompagne Bouygues Constructions, Smartwood ou Schmidt Groupe à renforcer la durabilité de leurs approvisionnements en bois, ou encore Michelin pour «transformer ensemble la culture et le marché de l’hévéa pour de meilleures pratiques».
En 2020, le WWF a signé avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 un partenariat afin de promouvoir des évènements sportifs plus respectueux des enjeux écologiques.
Pétitions et sondages : Le WWF lance ponctuellement des pétitions. En 2023, avec 200 ONG, le WWF diffuse la pétition pour que l’Union européenne adopte l’adoption une loi sur la restauration de la nature ambitieuse (1 million de signataires). L’association lance une pétition pour ne pas déclasser le loup de son statut actuel de protection stricte (200.000 signataires). En 2025, le WWF a lancé une pétition pour sauver les tortues marines.
En 2024, le WWF a publié un sondage qui «révèle que les Français sous-estiment les dangers des pesticides».
Lobbying : Le WWF est très impliqué dans le lobbying. L’association a été présente lors du Grenelle de l’environnement, ayant notamment contribué à la création de L’Alliance pour la planète. Elle a aussi participé aux différentes Conférences environnementales ou encore aux Conférences internationales sur le climat. Entre juillet et décembre 2017, le WWF a participé aux États généraux de l’alimentation, tout en concluant à un «bilan mitigé».
Le WWF déclare avoir dépensé entre 100.000 et 200.000 euros en 2023-2024 pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs (contre 200.000 à 300.000 euros en 2022-2023, entre 500.000 et 600.000 euros en 2021-2022 et une somme similaire pour les trois exercices précédents). L’association a déclaré 24 actions de lobbying en 2023-2024 (contre 22 en 2022-2023, 18 en 2021-2022, 26 actions en 2020-2021, 23 actions en 2019-2020, 48 actions en 2018-2019).
Finances
Les ressources financières viennent en grande partie des dons du public, le WWF revendiquant environ 140.300 donateurs actifs en 2024. Cependant, cet autofinancement est réalisé par un important effort de collecte de fonds puisqu’il représente un cinquième de ses dépenses, c’est-à-dire 7,6 millions d’euros en 2023-2024, ce qui représente 22% du total des dépenses. Ces collectes de fonds ne sont pas confiées à des militants mais à des prestataires comme par exemple Direct Sud, Tawk’r, l’Agence Solidaire, Odeef et Cause à Effet. Les ressources de la filiale l’EURL Panda sont générées par les produits sous licence, les contrats de coopérations techniques, la vente par correspondance et les produits d’édition.
Dans un rapport d’avril 2018, la Cour des comptes a constaté «deux importantes défaillances qui nuisent tout particulièrement à la bonne information des donateurs». En premier lieu, alors que les messages d’appel à dons sont centrés sur la protection d’espèces emblématiques, «les messages des appels à dons ne mentionnent pas explicitement que le don effectué peut être utilisé pour des actions de sensibilisation, alors même que celles-ci représentent 40% des emplois en missions sociales». Ensuite, la Cour des comptes estime que «ce défaut majeur d’information se double d’une construction erronée du compte d’emploi des ressources, qui aboutit à minorer les frais de collecte et à majorer les dépenses de missions». La Cour des comptes déplore d’autre part l’«absence de traçabilité» des versements effectués par le WWF France au profit du réseau international, qui représentent «environ 16% des ressources collectées auprès du public».
| Année | Produits | Charges | Résultat |
|---|---|---|---|
| 2023-2024 | 39.470.089 € | 41.694.658 € | - 2.224.569 € |
| 2022-2023 | 36.282.094 € | 36.840.615 € | -558.521 € |
| 2021-2022 | 34.267.667 € | 32.553.602 € | 1.714.065 € |
| 2020-2021 | 29.383.109 € | 26.832.410 € | 2.550.699 € |
| 2019-2020 | 28.049.925 € | 26.464.077 € | 1.585.848 € |
| 2018-2019 | 26.219.351 € | 26.068.725 € | 150.626 € |
| 2017-2018 | 23.263.278 € | 20.222.328 € | 3.040.950 € |
| 2016-2017 | 25.421.941 € | 20.489.161 € | 4.932.780 € |
| 2015-2016 | 21.138.220 € | 19.096.047 € | 2.042.171 € |
| 2014-2015 | 17.082.701 € | 16.103.600 € | 979.101 € |
| 2013-2014 | 15.899.790 € | 15.983.883 € | -84.093 € |
| 2012-2013 | 18.995.864 € | 20.323.911 € | -1.328.047 € |
| 2011-2012 | 16.248.737 € | 17.503.838 € | -1.255.101 € |
| 2010-2011 | 16.535.202 € | 15.763.840 € | 771.362 € |
| 2009-2010 | 16.174.510 € | 15.799.291 € | 375.219 € |
| 2008-2009 | 15.457.280 € | 14.886.519 € | 570.761 € |
| 2007-2008 | 12.806.000 € | 12.702.000 € | 104.000 € |
| 2006-2007 | 11.570.617 € | 11.219.846 € | 350.771 € |
Chiffre d’affaires de l’EURL Panda
| 2023-2024 | 4.993.497 € |
| 2022-2023 | 4.367.789 € |
| 2021-2022 | 4.715.925 € |
| 2020-2021 | 3.810.296 € |
| 2019-2020 | 3.631.300 € |
| 2018-2019 | 3.408.000 € |
| 2017-2018 | 2.800.700 € |
| 2016-2017 | 3.073.900 € |
| 2015-2016 | 2.236.700 € |
| 2014-2015 | 1.990.000 € |
| 2013-2014 | 2.089.300 € |
| 2012-2013 | 2.193.000 € |
| 2011-2012 | 2.493.400 € |
| 2010-2011 | 2.898.100 € |
Principales sources extérieures de financement
En 2023-2024, le WWF a reçu 1.991.267 euros de subventions publiques (contre 3,3 millions en 2022-2023 et 4,4 millions en 2021-2022), principalement de l’Etat (Agence française de développement, Fonds Français pour l’Environnement Mondial, Expertise France…) et des collectivités locales. Il lui arrive de bénéficier de subventions de l’Union européenne : 225.119 euros en 2022-2023 (contre 440.706 euros en 2021-2022).
Sur la période 2022-2023, les revenus issus des partenariats représentent 92% du total des ressources de Panda EURL et les revenus issus des mécénats représentent 10% des ressources du WWF France. En 2025, le WWF France compte 39 grandes entreprises partenaires. Ci-dessous, les tableaux reprennent les informations données par le WWF concernant les budgets approximatifs de ces différents partenaires. Lancé fin 2018 par le WWF France, il y a aussi le Club Entreprendre Pour la Planète comprenant 55 PME en 2025.
| 2023-2024 | |
|---|---|
| Accor | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Bel | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Hermès | Supérieur à 500.000 € |
| Fondation Michelin | Supérieur à 500.000 € |
| La Banque Postale | Supérieur à 500.000 € |
| Dior Parfums | Supérieur à 500.000 € |
| Sodexo | Supérieur à 500.000 € |
| Carte Noire | 300.000 € |
| Carrefour | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Fontaine Pajot | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Melvita | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| PRB | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Unibail-Rodamco-Westfield | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| CMA-CGM | Entre 100.000 € et 500.000 € |
| La Compagnie Fruitière | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| CNP Assurances | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| GRDF | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Herige | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Kusmi Tea | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Poste | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Michelin | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Mirova Foundation | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Rémy Cointreau | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Schmidt Groupe | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Smartwood | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sysco France | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Carrefour | 100.000 € |
| Rians | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| RTE | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Sylvamo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Audencia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Bouygues Construction | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Française des jeux | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Moët Hennessy, | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| 2022-2023 | |
|---|---|
| Groupe Bel | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Hermès | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Michelin | Supérieur à 500.000 € |
| La Banque Postale | Supérieur à 500.000 € |
| Dior Parfums | Supérieur à 500.000 € |
| Carrefour | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| CMA-CGM | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Fontaine Pajot | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| GRDF | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Melvita | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| PRB | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Sodexo | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Axa | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Herige | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Kusmi Tea | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Bolton | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Poste | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Michelin | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Mirova Foundation | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Schmidt Groupe | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sysco France | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Bouygues Construction | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Carrefour | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Compagnie Fruitière | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Danone | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Carte Noire | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Française des jeux | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Gordon and Betty Morre Foundation | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Rémy Cointreau | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| RTE | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Rians | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Smartwood | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Sylvamo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Audencia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Citeo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| 2021-2022 | |
|---|---|
| Groupe Michelin | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Hermès | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Bel | Supérieur à 500.000 € |
| Sodexo | Supérieur à 500.000 € |
| CMA-CGM | Entre 100.000 € et 600.000 € |
| Carrefour | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| GRDF | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Axa | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Herige | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Banque Postale | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Poste | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Coca-Cola | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Bolton | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Carrefour | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Michelin | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Bouygues Construction | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Smartwood | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| PRB | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Compagnie Fruitière | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Danone | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sysco France | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Schmidt Groupe | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Carte Noire | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Mirova (Natixis Investment Managers) | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Fondation Moore | 100.000 € |
| Audencia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Sylvamo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Citeo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| RTE | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Française des jeux | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Rians | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Groupe Orientis (Kusmi Tea) | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| 2020-2021 | |
|---|---|
| Groupe Michelin | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Bel | Supérieur à 500.000 € |
| Sodexo | Supérieur à 500.000 € |
| Fondation Coca-Cola | 482.000 € |
| Carrefour | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| GRDF | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Axa | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Herige | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Poste | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Carrefour | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Michelin | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Bouygues Construction | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sofidel | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| PRB | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Compagnie Fruitière | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Danone | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sysco France | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Schmidt Groupe | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Mirova (Natixis Investment Managers) | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Audencia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Citeo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| RTE | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Française des jeux | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Rians | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Groupe Orientis (Kusmi Tea) | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| International Paper | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| 2019-2020 | |
|---|---|
| Fondation Coca-Cola | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Bel | Supérieur à 500.000 € |
| GRDF | Supérieur à 500.000 € |
| Fondation Michelin | Supérieur à 500.000 € |
| Sodexo | Supérieur à 500.000 € |
| Carrefour | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Fondation Carrefour | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Axa | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Groupe Renault | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Hermès | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Michelin | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Caudalie | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Bouygues Construction, | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Boralex | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| PRB | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Compagnie Fruitière | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Danone | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Suez | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sysco France | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sofidel | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Mirova (Natixis Investment Managers) | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Audencia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Citeo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Petit Navire | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Française des jeux | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Ingredia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Groupe Orientis (Kusmi Tea) | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Back Market | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Cheops | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Costa Seafood | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Crédit Coopératif | Entre 8000 € et 50.000 € |
| CRMS SNCF | Entre 8000 € et 50.000 € |
| E-Center | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Geox | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Grand Vision | Entre 8000 € et 50.000 € |
| H&M | Entre 8000 € et 50.000 € |
| International Paper | Entre 8000 € et 50.000 € |
| La Calédonienne des eaux | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Marriott | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Mistigriff | Entre 8000 € et 50.000 € |
| Nutrition & Santé | Entre 8000 € et 50.000 € |
| 2018-2019 | |
|---|---|
| Fondation Coca-Cola | 688.000 € |
| Michelin | Supérieur à 500.000 € |
| Sodexo | Supérieur à 500.000 € |
| Carrefour | Supérieur à 500.000 € |
| Groupe Renault | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| GRDF | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Groupe Bel, | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Hermès | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Picard | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Caudalie | Entre 250.000 € et 500.000 € |
| Bouygues Construction, | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Boralex | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Groupe SEB | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Poste | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Arjowiggins Graphic | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Petit Navire | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| La Compagnie Fruitière | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Fondation Michelin | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Danone | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Suez | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sysco France | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Sofidel | Entre 100.000 € et 250.000 € |
| Mirova (Natixis Investment Managers) | Entre 100.000 € et 150.000 € |
| Audencia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Citeo | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Fondation Air Liquide | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Française des jeux | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Ingredia | Entre 50.000 € et 100.000 € |
| Groupe Orientis (Kusmi Tea) | Entre 50.000 € et 100.000 € |