Secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat
Conseiller régional d’Ile-de-France
Vice-président d’Ecologistes!
Président de l’Union des démocrates et des écologistes
Vice-président de Natureparif
Co-président du Club Erel
Gérant de Norcomm
Né le 12 mars 1968 à Séoul (Corée du Sud), Jean-Vincent Placé est adopté par une famille française et passe son enfance en Normandie. Il poursuit des études d’économie industrielle et de droit bancaire à l’université de Caen. En 1991, il monte sa propre association dénommée Agora et organise des conférences-débats. Il fréquente l’Unef-ID et le Club Forum (rocardien), mais déçu il préfère prendre sa carte au Parti radical de gauche (PRG). Après ses études, il ne rejoint pas le cabinet d’avocats familial mais décide de commencer sa carrière professionnelle comme auditeur financier. En 1995, il est élu conseiller municipal d’opposition à Caen, élu sur la liste PRG menée par Louis Mexandeau. Séduit par Michel Crépeau, président du groupe Radical, Citoyen et Vert à l’Assemblée nationale, Jean-Vincent Placé devient son assistant parlementaire en 1997. Il admet que c’est à ce moment qu’il commence à se «constituer un “carnet d’adresses”». En 1998, il est initié au Grand Orient de France. A la mort de Michel Crépeau en 1999, Jean-Vincent Placé quitte le PRG. Convaincu par Noël Mamère, il rejoint les Verts en 2001 où Jean Desessard, représentant du courant environnementaliste, le prend sous son aile. Dès avril 2001, Jean-Luc Bennahmias, alors secrétaire national des Verts, lui confie la direction du Centre d’études et de développement pour les élus écologistes et solidaires (Cédis). Une nouvelle équipe de professionnels est constituée au Cédis et Jean-Vincent Placé donne une nouvelle impulsion à la structure de formation des élus écologistes. Grâce au Cédis, il se construit un réseau d’obligés dans tous les courants du parti.
En 2002, il devient membre du secrétariat exécutif des Verts d’Ile-de-France, en tant que délégué aux élections de 2002 à 2004. C’est à ce titre qu’il est l’un des principaux négociateurs de l’accord régional Verts-PS pour les élections régionales de 2004. Jean-Vincent Placé est élu conseiller régional en avril 2004. Il devient dans la foulée président du groupe des élus Verts au conseil régional d’Ile-de-France (fonction qu’il quitte en décembre 2011). Depuis 2005, il est membre du comité des régions de l’Union européenne, où il représente la Région Ile-de-France. A ce titre, il participe aux Commissions ENVE (environnement, changement climatique, énergie) et CIVEX (citoyenneté, gouvernance, affaires institutionnelles et extérieures), où il peut «compléter» son carnet d’adresses. Lors des élections législatives de 2007, par respect des engagements politiques de la motion d’orientation du congrès des Verts de Bordeaux en décembre 2006, il contribue à faire rejeter la proposition d’accord entre le PS et les Verts. En mars 2008, il est élu conseiller municipal des Ulis (fonction qu’il quitte en novembre 2011). En juin 2008, il fonde et préside Natureparif, l’agence régionale de la nature et de la biodiversité d’Ile-de-France, qui bénéficie de subventions annuelles de la région entre 2,5 et 2,8 millions d’euros. Il en est aujourd’hui l’un des vice-présidents. Lors du congrès des Verts à Lille en décembre 2008, Jean-Vincent Placé est élu secrétaire national adjoint des Verts, délégué à l’organisation, aux régions, à la communication interne et aux relations extérieures. Auprès de Cécile Duflot (dont il fut le compagnon), il contribue à la réalisation du rassemblement Europe Ecologie pour les européennes.
A partir de juin 2009, il fait partie du bureau exécutif d’Europe Ecologie. Après le bon score de son parti aux élections européennes, il prône la constitution de listes autonomes au premier tour des élections régionales de 2010. Il est le directeur de campagne de Cécile Duflot en Ile-de-France et négocie la fusion d’entre deux tours avec le PS. Il devient, en mars 2010, deuxième vice-président de la région Ile-de-France, chargé des transports et des mobilités. Il est vice-président du Syndicat des transports d’Ile-de-France jusqu’en 2012.
Après le congrès d’EELV de La Rochelle en juin 2011, il négocie l’accord législatif PS-EELV pour la présidentielle de 2012, en sa qualité de conseiller politique de la secrétaire nationale. Après avoir encouragé une candidature de Cécile Duflot, il soutient la candidature d’Eva Joly. En septembre 2011, il est élu sénateur aux élections sénatoriales dans l’Essonne. Membre de la commission des Finances, il est désigné comme rapporteur spécial du budget de la sécurité (police-gendarmerie). Il est l’orateur du groupe pour les dossiers budgétaires, financiers et fiscaux. Le 10 janvier 2012, il devient président du premier groupe parlementaire écologiste en France. En février 2012, Jean-Vincent Placé est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 500 euros d’amende et 1500 euros de dommages et intérêts pour diffamation à l’encontre du député Christian Vanneste. Le tribunal estimant que, si Jean-Vincent Placé disposait d’éléments pour qualifier Christian Vanneste d’homophobe, il n’en disposait pas pour le qualifier de «raciste, voire antisémite». En mars 2013, il dépose une proposition de loi au Sénat le 18 mars 2013 visant à lutter contre l’obsolescence programmée et à augmenter la durée de vie des produits. En septembre 2013, il crée un club de réflexion baptisé «Club Erel», coprésidé avec la sénatrice Esther Benbassa. En décembre 2013, Le Canard Enchaîné révèle que Jean-Vincent Placé doit régler environ 18.000 euros d’amendes à la suite d’une centaine d’infractions routières, datant d’avant 2010. En décembre 2014, Jean-Vincent Placé déplore la dérive gauchiste du parti écologiste : «Aujourd’hui, on est devenus le parti des Roms et de la Palestine. On finit par se poser la question de son existence et de son utilité.» En avril 2015, il déclare : «Le parti écologique, tel qu’il est aujourd’hui, est en fin de vie, il est en mort clinique.» Le 28 août 2015, il annonce son départ d’EELV et au mois d’octobre il crée avec François de Rugy un nouveau parti baptisé Ecologistes!. Dans cette dynamique, ils participent avec Jean-Luc Bennahmias (Front démocrate) à la création de l’Union des démocrates et des écologistes (UDE), une confédération de partis d’orientation écologiste. En février 2016, il est nommé Secrétaire d’Etat chargé de la Réforme de l’Etat dans le gouvernement de Manuel Valls.