Etroitement lié à la Fondation pour le progrès de l’homme, son hébergeur et principal bailleur de fonds, Inf’OGM prétend produire et diffuser «une information critique et indépendante» sur les OGM. Les principaux thèmes abordés sont les OGM transgéniques, les nouvelles techniques de modification génétique, la propriété industrielle, le forçage génétique, la numérisation du vivant et la santé. Avec la crise sanitaire, l’association voit les «vaccins GM» comme «le nouveau cheval de Troie des OGM», expliquant : «L’inquiétude liée à la Covid, en partie fabriquée ou du moins consolidée par les médias dominants, a été utilisée pour éviter un tel débat. Et ceux qui craignent de participer à cette expérimentation sont accusés de conspirationnistes ou d’irrationnels.» Le site d’Inf’OGM a d’ailleurs mis en ligne la vidéo du CRIIGEN et de Christian Vélot sur la question, très diffusée par la nébuleuse antivaccination.
Si l’association précise qu’elle «n’a pas vocation à prendre position» et qu’elle se refuse d’être militante anti-OGM – elle n’organise ni ne soutient ouvertement des actions contre les OGM –, son conseil d’administration est composé de militants anti-OGM, membres des Faucheurs Volontaires, du CRIIGEN, d’OGM Dangers, etc. Jusqu’en septembre 2020, le représentant légal de l’association a été Jacques Dandelot, un des principaux porte-parole des Faucheurs Volontaires. Il explique ainsi qu’au sein des Faucheurs Volontaires, «nous nous posions toujours plein de questions, que nous avions beaucoup de difficultés à trouver des réponses simples, précises et référencées. Et la mission d’Inf’OGM était justement d’apporter ces éléments-là». Il précise la collaboration entre les Faucheurs Volontaires et Inf’OGM : «Inf’OGM a été sollicitée pour être témoin lors de certains procès, pour animer des ateliers ou des conférences. En 2020, les Faucheurs et Inf’OGM ont, ensemble, réalisé un diaporama très complet et très pédagogique sur les OGM, anciens et nouveaux. Belle source d’enrichissement intellectuel et humain.» Inf’OGM est désormais présidé par une autre porte-parole des Faucheurs Volontaires, Annick Bossu. En 2022, Inf’OGM est intervenu au cours de deux procès visant les Faucheurs Volontaires afin «d’éclairer les juges sur le dossier complexe des nouveaux OGM». Mais avec l’image de journalistes «neutres», les rédacteurs d’Inf’OGM comme Eric Meunier ou Christophe Noisette arrivent plus facilement à obtenir des informations de la part des milieux institutionnels.
De même, le lobbying d’Inf’OGM auprès des élus et des journalistes se fait de façon assez efficace, en présentant une façade de neutralité. Ainsi, l’association a pu avoir des contacts réguliers avec le ministère de l’Ecologie. En 2009, la députée Delphine Batho a déclaré qu’«elle a beaucoup utilisé les services d’Inf’OGM et apprécie son expertise citoyenne, scientifique et juridique. Notamment au moment de proposer des amendements pour le projet de la loi OGM 2008». Toutefois, en 2020, Inf’OGM déplore qu’«il est devenu plus compliqué de travailler avec les ministères français mais nous avons toujours des contacts pertinents malgré la fréquente obligation de passer par la case “relation presse”». En 2022, Inf’OGM a été repris ou cité 50 fois dans les médias traditionnels (France Inter, France 5, Europe 1…) ou écologistes (Reporterre, Campagnes Solidaires, Bastamag, Bio Consom’acteurs…).
Inf’OGM apporte surtout une information sur les aspects juridiques et techniques des OGM ainsi que sur l’actualité internationale sur ce sujet. Elle assure notamment une veille juridique sur les OGM destinée à plusieurs associations opposées aux OGM ainsi qu’à des structures de du secteur bio, comme Biocoop, la FNAB et Nature & Progrès. Principal fournisseur d’informations de base pour les activistes anti-OGM, Inf’OGM constitue donc un outil essentiel dans la stratégie de lobbying des associations écologistes et des milieux bio. D’ailleurs, plusieurs entreprises bio sont des donateurs réguliers. Par ailleurs, à la demande des Faucheurs Volontaires, de la Confédération paysanne et d’autres structures anti-OGM, Inf’OGM les «accompagne dans leurs besoins d’informations et leurs réflexions sur des sujets comme les variétés rendues tolérantes aux herbicides (…), les nouvelles techniques de modification génétique ou l’évolution législative européenne du dossier semence».
Association de la loi de 1901, créée en juillet 1999.
Inf’OGM est une initiative de la Fondation Charles-Léopold Mayer pour le progrès de l’homme (FPH). C’est lors d’une conférence organisée par la FPH en décembre 1998 à Rishikesh (Inde) que le besoin de mettre en place un service d’informations entre associations francophones sur les OGM a été ressenti. Après un tour de table des associations comme Greenpeace et la Confédération paysanne, d’un côté, et, de l’autre, la FPH par le biais d’associations comme Geyser, BEDE et la défunte Solagral, tous ont convenu «qu’un organisme plus neutre avait son rôle à jouer» dans le débat sur les OGM.
Communication : Inf’OGM diffuse sa communication via plusieurs supports. D’abord, un journal de 20 pages publié quatre fois par an (272 abonnés fin 2022 pour une diffusion de 500 exemplaires par numéro), avec chaque fois un dossier thématique et des pages d’actualités. En 2017, Inf’OGM a tenu une chronique régulière dans le journal L’âge de faire et, en 2019, l’association a mis en place un partenariat avec Alternatives Santé, une revue spécialisée sur les médecines alternatives. Outre les articles concernant les divers sujets liés aux OGM, l’association initie aussi des campagnes d’analyse. En 2013 et 2014, Inf’OGM a réalisé deux campagnes d’échantillonnages et de tests des repousses de colza féral dans des zones cibles afin de vérifier la présence de colza GM interdit à la culture. En octobre 2016, Inf’OGM et l’association CLCV ont enquêté sur des produits alimentaires fabriqués aux États-Unis pour vérifier s’ils respectaient l’obligation d’étiquetage des aliments contenant des OGM. Les deux associations ont alerté la DGCCRF sur certains manquements. En 2017, Inf’OGM a mené une enquête plus large avec analyse des produits concernés par un laboratoire indépendant pour confirmer ou infirmer la présence d’OGM transgéniques.
L’association publie aussi régulièrement des petites brochures comme Des OGM adaptés au changement climatique ? (2010), Avec ou sans OGM, l’étiquetage décrypté (2012), Expertise des OGM : l’évaluation tourne le dos à la science (2012), ou encore des livres comme OGM : la bataille de l’information (2011). En 2013, Inf’OGM publie un mini-guide sur l’étiquetage des OGM dans l’alimentation (Des OGM dans mon assiette ? Comprendre l’étiquetage des aliments), imprimé à 27.000 exemplaires. En 2017, Inf’OGM a publié un mini-guide pédagogique sur les OGM et les Nouveaux OGM, et en 2018, un mini-guide sur les brevets publié à 10.000 exemplaires. En 2020, publication de la brochure Forçage génétique : vers une désorganisation du vivant ? et du mini-guide intitulé Des OGM au secours des pays du Sud, vraiment ? En 2021, publication d’un mini-guide Forçage génétique : vers un contrôle du vivant ?, et en 2022, un autre intitulé Étiquetage des OGM : partiel et lacunaire.
Depuis 2016, l’association réalise des vidéos diffusées sur YouTube, avec des thèmes en 2021 comme «Forçage génétique : la nouvelle technique qui pourrait éradiquer des espèces entières», «Protéger le vivant par la digitalisation ?», «La position des différents acteurs au sein de la Convention sur la diversité biologique», «Pourquoi la notion de “Ressource Génétique” est-elle problématique ?».
Veille : Depuis 2002, Inf’OGM assure une veille juridique sur les OGM envoyée à 49 personnes du milieu militant, avec comme membres du comité de pilotage : Amis de la Terre, Confédération Paysanne, Biocoop, Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB), Greenpeace, Nature & Progrès, Union nationale de l’apiculture française.
Inf’OGM participe aussi aux échanges d’informations avec les organisations anti-OGM présentes au niveau européen (European Coordination Via Campesina, Friends of the Earth Europe, Corporate Europe Observatory, IFOAM EU, etc.). L’association explique qu’en 2022, «ces échanges furent nombreux et ont principalement tourné autour des activités de la Commission européenne en vue de son éventuelle proposition de nouvelle législation à venir en 2023».
De plus, depuis 2013, Inf’OGM assure une «veille citoyenne d’informations sur les semences» en partenariat avec le Réseau Semences Paysannes, essentiellement via des articles sur le web et le journal, et l’animation de la liste de diffusion «info-semences» avec 134 inscrits en 2022. Inf’OGM héberge une liste de diffusion fermée et internationale (69 inscrits d’une trentaine de pays différents) dédiée au sujet des nouvelles techniques de biotechnologies.
En 2014, la veille juridique a appuyé une réflexion initiée par plusieurs structures écologiste «sur la mise en place d’un moratoire sur les Variétés rendues tolérantes aux herbicides». Fin 2014, une étude technique sur les mesures de coexistence à travers l’Europe a été réalisée par la veille juridique d’Inf’OGM à la demande d’IFOAM Europe. En 2020, une convention a été signée avec le Synabio (syndicat national des entreprises bio) pour les informer sur les micro-organismes génétiquement modifiés. En 2022, le projet d’enquête sur les micro-organismes génétiquement modifiés soutenu par Triballat Noyal a été finalisé.
Lobbying : En 2020, Inf’OGM a diffusé gratuitement des dossiers thématiques en partenariat avec certains eurodéputés. Le dossier consacré au forçage génétique a été financé largement par l’eurodéputé écologiste Benoît Biteau et sa version papier a été envoyée gratuitement à 73 collectifs et associations et 135 acteurs clés, en France et en Afrique. En 2022, Inf’OGM travaille «avec des eurodéputés intéressés au premier chef par les informations et analyses produites par Inf’OGM. Et certains d’entre eux (Benoît Biteau, Pascal Durand, Claude Gruffat) dégagent des lignes budgétaires pour ce travail». Le dossier intitulé «OGM, Science et dés-informations» a bénéficié d’une traduction en anglais financée par l’eurodéputé Pascal Durand. L’eurodéputée luxembourgeoise Tilly Metz (Groupe des Verts/ALE) a financé un dossier sur la numérisation du vivant ainsi que sa traduction en anglais. Inf’OGM a participé en 2020 à un webinaire de trois jours «afin de faire le point entre la trentaine d’acteurs européens représentés sur le dossier des nouveaux OGM et les perspectives futures». En 2021, l’association déclare : «Nous avons fait le pari d’une plus large diffusion gratuite des dossiers thématiques, en partenariat avec certains eurodéputés. Le dossier consacré à la numérisation des données génétiques a été entièrement traduit en anglais et diffusé en format digital à un large public anglophone, notamment au sein du Parlement européen.»
En 2008, la veille juridique d’Inf’OGM a rédigé des modèles d’arrêtés anti-OGM pour les maires. Cette même année, Inf’OGM a aussi contribué à élaborer un argumentaire juridique en faveur du moratoire sur le maïs MON810. La veille juridique a également soutenu les organisations membres de son comité de pilotage dans l’élaboration des propositions d’amendements à la loi française sur les OGM. En octobre 2009, Inf’OGM organise à l’Assemblée nationale un colloque sur les «veilles citoyennes d’information» soutenu par Delphine Batho, à l’époque députée des Deux-Sèvres. Frédéric Jacquemart, pendant qu’il assurait la présidence d’Inf’OGM jusqu’en 2014, était en même temps vice-président du Comité Economique, Ethique et Social du Haut conseil des biotechnologies, dont l’objet est d’émettre des recommandations sur les OGM destinés à la culture en France.
Actions militantes : Malgré son positionnement officiel de neutralité dans le débat OGM, Inf’OGM a déposé en mai 2011 une pétition signée par 7735 personnes demandant aux ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie «d’afficher clairement et sans délai (leur) refus sur la demande de renouvellement d’autorisation du maïs Mon810, conformément à (leurs) prises de position antérieures» et «d’interpeller les Etats membres de l’Union européenne afin qu’ils relayent conjointement avec le gouvernement français lors d’un prochain Conseil d’experts et d’un prochain Conseil des ministres européens, la demande de reconsidérer les autorisations précédemment données et celles en cours». En 2016, dans la cadre du «Tribunal Monsanto», Inf’OGM a produit un «Kit d’action, à l’usage des citoyens engagés pour une justice sociale et environnementale».
Conférences et formations : En 2022, Inf’OGM a fait 8 interventions et conférences. En 2017, l’association a organisé deux «apéros-débats». En avril 2016, Inf’OGM a organisé une conférence sur le thème «Nouvelles techniques de modification génétique : quels enjeux culturels, quel débat de société ?». En mai 2016, Inf’OGM a organisé une table ronde sur le sujet des nouvelles techniques de modification génétique et des brevets. L’association intervient dans une quinzaine de conférences par an. En mai 2015, Inf’OGM a co-organisé avec l’Ensser (Réseau européen de scientifiques en faveur d’une responsabilité sociale et environnementale) un atelier lors de la GMO Free Conference 2015 à Berlin.
Chaque année, Inf’OGM intervient dans la formation d’ingénieurs agro à l’école d’AgroSup Montpellier. En 2020, il y a eu deux interventions rémunérées : en février 2020 pour la promo 2019-2020 et en décembre 2020 pour la promo 2020-2021. Les deux sur le thème : «OGM et nouveaux OGM, point d’actualité, juridique et point de vue d’Inf’OGM». En 2021, des membres d’Inf’OGM sont intervenus durant un cycle de formation des paysans de la Confédération paysanne.
Inf’OGM a une forte dépendance financière, principalement vis-à-vis de fondations privées, avec un faible autofinancement. La Fondation pour le progrès de l’homme (FPH), en particulier, assure près de 30% de son budget en 2022. Environ 20% de ses ressources sont assurés par des structures issues du secteur bio, comme la Fondation Léa Nature, la Fondation Ekibio, la Fondation Ecotone, Biocoop… Fin décembre 20221, Inf’OGM n’avait que 154 adhérents et 272 abonnés (contre 336 en 2021, 350 en 2020 et 382 en 2019).
Année | Produits | Charges | Résultat |
2022 | 345.857 € | 334.966 € | 10.891 € |
2021 | 332.590 € | 303.188 € | 29.402 € |
2020 | 310.379 € | 289.055 € | 21.324 € |
2019 | 321.946 € | 291.131 € | 30.815 € |
2018 | 247.028 € | 277.095 € | -30.067 € |
2017 | 262.819 € | 298.759 € | -35.940 € |
2016 | 269.510 € | 268.026 € | 1484 € |
2015 | 278.938 € | 264.783 € | 14.155 € |
2014 | 285.008 € | 278.967 € | 6041 € |
2013 | 274.736 € | 265.559 € | 9177 € |
2012 | 270.345 € | 256.805 € | 13.540 € |
2011 | 278.522 € | 244.782 € | 33.740 € |
2010 | 247.172 € | 249.649 € | -2477 € |
2009 | 255.000 € | 252.000 € | 3000 € |
2008 | 196.000 € | 183.000 € | 16.000 € |
2007 | 169.000 € | 160.000 € | 9000 € |
Répartition des financements
Principales sources extérieures de financement
En 2020, la FPH a confirmé le renouvellement de son soutien pour la période 2021-2023, à raison de 100.000 euros par an. La Fondation Léa Nature a augmenté son soutien pour la période 2021-2023 à 20.000 euros par an. 1% for the Planet a décidé de soutenir pour 2022-2024 pour une somme totale de 31.000 euros. En 2022, la Boulangère Bio, la Fondation Ekibio et la Fondation Buffard ont décidé de renouveler leur soutien pour trois ans. Inf’OGM fait également de la prestation de services avec le financement d’enquêtes par des collectifs, syndicats ou eurodéputés.
En 2019, une campagne de financement participatif a permis de récolter 25.023 euros pour une enquête sur le forçage génétique. En 2017, une campagne de financement participatif a permis de récolter 12.060 euros pour enquêter sur des produits contenant des OGM transgéniques vendus dans certains magasins français sans aucun étiquetage spécifique. En 2016, une campagne de financement participatif a permis de récolter 25.950 euros pour lancer une nouvelle maquette du journal et développer sa distribution. Ponctuellement, Inf’OGM lance un appel à dons auprès de leurs abonnés, ce qui leur a permis de récolter plus de 4900 euros en 2013, plus de 3500 euros en 2014, près de 26.000 euros en 2016 et 25.000 euros en 2020.
2022 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 100.000 € |
Fondation Buffard | 55.000 € |
Fondation Un monde par tous | 25.000 € |
Fondation Léa Nature | 20.000 € |
Vrai/Triballat | 15.000 € |
Ministère de l'Ecologie | 12.000 € |
1% For The Planet | 10.000 € |
Fondation Lemarchand | 10.000 € |
Fondation Ecotone | 10.000 € |
Fondation Ekibio | 7000 € |
La Boulangère Bio | 5000 € |
Biocoop | 5000 € |
Fonds pour une presse libre | 3000 € |
Fondation Nature et Découvertes | 2500 € |
Satoriz | 2000 € |
2021 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 100.000 € |
Fondation Buffard | 50.000 € |
Fondation Un monde par tous | 25.000 € |
Fondation Léa Nature | 20.000 € |
Ministère de l'Ecologie | 12.000 € |
1% For The Planet | 11.000 € |
Biocoop | 10.000 € |
Fondation Lemarchand | 10.000 € |
Fondation Ecotone | 10.000 € |
Fondation Ekibio | 8000 € |
La Boulangère & Co | 5000 € |
Vrai/Triballat | 5000 € |
Fondation Nature et Découvertes | 2500 € |
Satoriz | 2000 € |
2020 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 100.000 € |
Fondation Buffard | 30.000 € |
Fondation Un monde par tous | 25.000 € |
Fondation Bjorg Bonneterre & Citoyens | 20.000 € |
Ministère de l'Ecologie | 12.000 € |
Fondation Lemarchand | 10.000 € |
Fondation Léa Nature | 10.000 € |
Fondation Ekibio | 8000 € |
Biocoop | 5000 € |
La Boulangère & Co | 5000 € |
Triballat Noyal | 5000 € |
Satoriz | 2000 € |
Fondation Humus | 2000 € |
2019 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 100.000 € |
Fondation Buffard | 45.000 € |
Fondation Un monde par tous | 25.000 € |
Fondation Léa Nature | 17.500 € |
Vrai/Triballat | 15.000 € |
Ministère de l'Ecologie | 12.000 € |
Biocoop | 10.000 € |
Fondation Bjorg Bonneterre & Citoyens | 7000 € |
Eurodéputé Benoît Biteau | 6000 € |
La Boulangère & Co | 5000 € |
Fondation Humus | 5000 € |
Fondation Ekibio | 4000 € |
Fondation Nature & Découvertes | 3000 € |
Fondation Lemarchand | 3000 € |
Satoriz | 2000 € |
Mairie de Paris | 2000 € |
2018 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 100.000 € |
Fondation Buffard | 40.000 € |
Ministère de l'Ecologie | 12.000 € |
Fondation Léa Nature | 7500 € |
Fondation Un monde par tous | 7000 € |
Biocoop | 5000 € |
Vrai-Triballat | 5000 € |
Fondation Bjorg | 3000 € |
Fondation Humus | 3000 € |
Fondation Lemarchand | 3000 € |
Satoriz | 2000 € |
Biocash | 1500 € |
Aides à l'emploi | 1122 € |
2017 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 70.000 € |
Fondation Buffard | 55.000 € |
Biocoop | 10.000 € |
Fondation Léa Nature | 7000 € |
Ministère de l'Ecologie | 7000 € |
Fondation Un monde par tous | 7000 € |
Aides à l'emploi | 5400 € |
Groupe des Verts (José Bové) | 5000 € |
Vrai-Triballat | 5000 € |
Ass. Nat. Coll. Sans OGM | 5000 € |
Réserve parlementaire de la députée EELV Isabelle Attard | 4000 € |
Fondation Humus | 3000 € |
Fondation Lemarchand | 3000 € |
RAP 2017 | 3000 € |
Ritimo | 2500 € |
Réserve parlementaire du député PS Bernard Lesterlin | 2000 € |
Satoriz | 2000 € |
2016 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 80.000 € |
Fondation Buffard | 50.000 € |
Goldsmith Foundation | 10.000 € |
Biocoop | 10.000 € |
Fondation Léa Nature | 7500 € |
Ministère de l'Ecologie | 7000 € |
Fondation Un monde par tous | 7000 € |
Réserve parlementaire groupe EELV à l'Assemblée nationale | 5000 € |
Bjorg Bonneterre | 5000 € |
Ass. Nat. Coll. Sans OGM | 5000 € |
Fondation Humus | 3000 € |
Réserve parlementaire d'André Gattolin | 3000 € |
Réserve parlementaire de Noël Mamère | 2000 € |
Réserve parlementaire de Brigitte Allain | 2000 € |
Satoriz | 2000 € |
Mairie de Paris | 1500 € |
2015 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 70.000 € |
Fondation Buffard | 50.000 € |
Goldsmith Foundation | 20.000 € |
Biocoop | 10.000 € |
Réserve parlementaire groupe EELV à l'Assemblée nationale | 10.000 € |
Fondation Léa Nature | 7500 € |
Ministère de l'Ecologie | 7000 € |
Terra Symbiosis | 5000 € |
Fondation Un monde par tous | 5000 € |
Bjorg Bonneterre | 5000 € |
Ass. Nat. Coll. Sans OGM | 5000 € |
Réserve parlementaire de Leila Aïchi | 5000 € |
Fondation Lemarchand | 3000 € |
Réserve parlementaire d'André Gattolin | 3000 € |
Patagonia Foundation | 2657 € |
Fondation Humus | 2000 € |
Satoriz | 2000 € |
Crédit coopératif | 1000 € |
2014 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 70.000 € |
Fondation Buffard | 35.000 € |
Aides à l'emploi (CR IDF) | 10.250 € |
Biocoop | 10.000 € |
Ministère de l'Ecologie | 10.000 € |
Terra Symbiosis | 10.000 € |
Réserve parlementaire groupe EELV à l'Assemblée nationale | 10.000 € |
Fondation Léa Nature | 7500 € |
Conseillers régionaux | 5800 € |
Patagonia Foundation | 5313 € |
Fondation Un monde par tous | 5000 € |
Distriborg | 5000 € |
Réserve parlementaire d'André Gattolin | 4500 € |
Fondation Lemarchand | 3000 € |
Fondation La Ferthé | 3000 € |
Réserve parlementaire de Geneviève Gaillard | 1500 € |
Réserve parlementaire de Frédéric Roig | 1000 € |
Conseil régional de Lorraine | 1000 € |
2013 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 70.000 € |
Fondation de France | 40.000 € |
Fondation pour une Terre humaine | 12.990 € |
Aides à l'emploi | 11.250 € |
Goldsmith Foundation | 10.000 € |
Réserve parlementaire groupe EELV au Sénat | 10.000 € |
Réserve parlementaire groupe EELV à l'Assemblée nationale | 10.000 € |
Fondation Léa Nature | 10.000 € |
Terra Symbiosis | 10.000 € |
Un monde par tous | 5000 € |
Fondation Lemarchand | 5000 € |
Coredem | 3000 € |
Fondation la Ferthé | 2000 € |
Fondation Nature & Découvertes | 2000 € |
2011 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 76.337 € |
Fondation de France | 30.000 € |
Aides à l'emploi | 20.916 € |
Goldsmith Foundation | 20.000 € |
Réserve parlementaire | 16.500 € |
Groupe Léa Nature | 15.000 € |
Ministère de l'Ecologie | 10.000 € |
Terra Symbiosis | 5000 € |
Un monde par tous | 5000 € |
Patagonia Foundation | 3489 € |
Fondation Denis Guichard | 2500 € |
Crédit Coopératif | 2200 € |
2010 |
Fondation pour le progrès de l'homme | 57.500 € |
Fondation de France | 45.250 € |
Aides à l'emploi | 27.500 € |
Goldsmith Foundation | 20.000 € |
Groupe Léa Nature | 15.000 € |
Fondation pour une Terre humaine | 7700 € |
Un monde par tous | 7000 € |
Députés Verts | 6000 € |
Patagonia Foundation | 4800 € |
Réserve parlementaire de Delphine Batho | 3000 € |
Fondation Denis Guichard | 2500 € |