Directeur et porte-parole de Générations Futures
Président de Pesticide Action Network (PAN Europe)
Membre du conseil fédéral d’EELV
Conseiller en environnement
Membre des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE)
Né le 9 mai 1960, il a suivi une formation d’enseignant spécialisé, après une formation de professeur des écoles et une année d’exercice d’assistant de langue en Angleterre. A partir de 1982, il devient enseignant titulaire dans l’enseignement spécialisé. Sa rencontre avec Georges Toutain, agronome de l’Inra à la retraite et conseiller régional écologiste indépendant dans les années 1990-1992, semble décisive pour son engagement, puisqu’il cofondera avec lui le MDRGF en 1996, dont il devient ensuite le président. Au même moment, François Veillerette milite pour Greenpeace et participe notamment à une manifestation en mars 2000 pour le passage d’un convoi de transport nucléaire. En 2001, il devient membre de l’assemblée statutaire de Greenpeace, avant d’en devenir le président du conseil d’administration de 2002 à 2005, et vice-président en 2009. François Veillerette décide aussi de faire de MDRGF (rebaptisé par la suite Générations Futures) une association nationale principalement axée sur la lutte contre les pesticides. Pour cela, il s’appuie sur des réseaux internationaux spécialisés dans ce domaine, comme Pesticide Action Network Europe (dont il est administrateur depuis avril 2003) et l’International POPs Elimination Network (IPEN).
En août 2001, ses commentaires alarmistes sur la présence de résidus de pesticides sur les fruits et les légumes en France sont repris dans les médias français. En 2002, il écrit son premier livre, Pesticides : le piège se referme, avec l’aide de responsables de PAN Europe. Teddy Goldsmith, fondateur de The Ecologist, qu’il rencontre à l’époque, l’aide également dans cette démarche. Suite à la publication de son livre, il est contacté par le professeur Dominique Belpomme, président de l’ARTAC, avec qui il entamera une étroite collaboration jusqu’en 2004. Il crée en 2004 un collectif d’associations contre les pesticides, l’ACAP (Action citoyenne pour les alternatives aux pesticides). Début 2005, il participe, avec Philippe Desbrosses et Maria Pelletier, à la création d’Objectif Bio 2007, un collectif d’associations qui exige une agriculture 100% bio. En décembre 2005, il est convoqué, en tant que responsable de Greenpeace, par la DST pour être entendu sur la diffusion via Internet d’informations concernant un transport de plutonium de la Cogema en 2003. En 2006, il a participé au Collectif Ortie et Cie. En 2007, il co-écrit avec Fabrice Nicolino le livre Pesticides : un scandale français, qui sera vendu à plus de 20.000 exemplaires. François Veillerette collabore à L’Ecologiste, en coordonnant le dossier «Un monde sans pesticides» en décembre-mars 2007, et participe aussi régulièrement aux Entretiens de Millançay organisés par Philippe Desbrosses. Il a été très actif au sein du Grenelle de l’environnement, dans le groupe «santé-environnement» et dans le groupe «agriculture». Il fait partie depuis novembre 2007 du comité d’orientation du plan de réduction de l’usage des pesticides mis en place par le ministère de l’Agriculture. Fin 2008, il a de nouveau rejoint le conseil d’administration de Greenpeace en tant que vice-président, poste qu’il quittera rapidement pour se présenter aux élections régionales de 2010. En 2009, il lance, avec André Cicolella, le Réseau Environnement Santé. En avril 2009, il se met à son compte sous la forme juridique «Affaire personnelle profession libérale», en tant que «conseiller en environnement».
En 2010, il est élu Conseiller régional Europe Ecologie en Picardie et devient vice-président de la Région chargé de l’environnement, de l’alimentation et de la santé. Il cède sa place de président de Générations Futures à Maria Pelletier, tout en restant porte-parole de l’association. Il quitte aussi son poste de coordinateur vie scolaire dans l’Etablissement Régional d’Education Adapté (EREA) en Picardie. Il a aussi été très impliqué dans la mise en place du Comité de Soutien des élus à l’Abeille et à l’apiculture. En septembre 2010, il est nommé représentant suppléant de l’Association des régions de France au comité économique, éthique et social du Haut Conseil des biotechnologies. Depuis 2010, il devient l’un des fers de lance de la campagne contre les gaz de schiste. De 2011 à 2015, il est administrateur puis vice-président d’Atmo Picardie, une association qui assure la surveillance de la qualité de l’air en Picardie. En 2012, il s’engage contre le projet de «ferme des 1000 vaches» de Drucat, dans la Somme. En 2014, il se présente aux élections européennes, deuxième sur la liste EELV dans l’euro-région nord derrière Karima Delli, mais il n’est finalement pas élu. Pour les élections régionales de 2015, le score médiocre de la liste EELV dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie ne permet pas à François Veillerette d’être réélu. Après cet échec, il devient salarié à temps plein de Générations Futures au poste de directeur. En septembre 2016, il apporte son parrainage à Yannick Jadot pour que ce dernier puisse participer à la primaire écologiste en vue de la présidentielle de 2017.