Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH)

6 rue de l’Est
92100 Boulogne-Billancourt.
Tél. : 01 41 22 10 70 – Fax : 01 41 22 10 99
E-mail : fnh@fnh.org
Site : http://www.fondation-nicolas-hulot.org

La FNH a plusieurs axes thématiques : agriculture responsable et biodiversité, transition énergétique, démocratie écologique, fiscalité écologique et financement de la transition, et économie circulaire.
C’est en 1997 que la fondation démarre ses actions de mobilisation du grand public, en participant à l’opération «La mer n’est pas une poubelle» organisée par l’Aquarium de La Rochelle. En 1999, elle lance sa campagne «Ma ville ça me regarde». En 2003, elle lance une campagne d’affichage choc où l’on voit en gros plan le sein d’une femme d’où s’écoule un lait pollué. Cette campagne sera critiquée par plusieurs associations féministes. En 2004, la FNH a créé l’Ecole Nicolas Hulot dans le Morbihan, en partenariat avec la Fondation de France, afin de susciter l’«ouverture des enfants, des jeunes et des adultes sur le monde du vivant qui les entoure, dans toute sa diversité». L’école accueille en priorité les enfants du cycle 3 dans le cadre de classes d’environnement.
La FNH publie de nombreux livrets promouvant les «écogestes», comme Repères pour faire ses courses ou Biodiversité & assiette. En 2006, la fondation développe un réseau d’associations partenaires dont elle finance des projets (45.000 euros en 2012). Mais l’association s’est aussi fait connaître par des actions de plus grande envergure. En 2005, la FNH a lancé, avec l’Ademe, le Défi pour la Terre, une campagne de mobilisation nationale qui incite chacun à adopter des gestes écocitoyens au quotidien pour réduire son impact sur l’environnement. En 2014, le Défi pour la Terre compte plus de 935.000 engagés. L’autre action spectaculaire a été le Pacte écologique en 2006, qui établit 10 objectifs et 5 propositions concrètes sur la protection de l’environnement. Il a été vendu à 200.000 exemplaires et signé par les principaux candidats à la présidentielle ainsi que par 750.000 personnes. En avril 2007, la FNH a organisé un rassemblement de plus de 10.000 personnes place du Trocadéro.
Dans ce contexte, la fondation a été très impliquée dans toutes les commissions du Grenelle de l’environnement et participe dans de nombreuses négociations ou groupes de travail, comme la table ronde sur la chasse, la table ronde sur la conciliation entre le développement de l’hydroélectricité et la restauration des cours d’eau ou encore la participation aux groupes de travail sur les programmations pluriannuelles des investissements de production électricité et chaleur. En 2008, FNH a rédigé, avec la LPO et FNE, des propositions d’amendements aux parlementaires lors du vote de la loi OGM. Enfin, la FNH mène une veille parlementaire (analyse des lois, rédaction d’amendements, auditions par les parlementaires) avec Humanité et Biodiversité, la LPO et FNE, en particulier dans le cadre du suivi de la loi Grenelle 2. La même années, elle lance sa campagne «Des fraises au printemps». Depuis 2008, elle fait partie du collectif PAC 2013 et, plus récemment, s’est associée au niveau européen à la Convention agricole et rurale (ARC2020). Il y a eu aussi un suivi du paquet climat-énergie et la publication de positions et propositions sur ce sujet. Les experts de la FNH et de son comité de veille écologique (rebaptisé depuis «conseil scientifique») ont participé pendant 4 mois aux groupes de travail du Grenelle de la Mer, lancé en février 2009. La FNH est également engagée dans les différentes Conférences environnementales.
En 2009, la FNH amorce un nouveau positionnement avec «Evolution : Chapitre 2». Considérant que l’on ne peut plus se contenter de changements à la marge, la FNH prône «une autre manière de vivre ensemble». En 2010, les activités de veille et de prospective ont notamment porté sur les cinq axes identifiés dans «Evolution : Chapitre 2» avec la mise en place de groupes de travail d’experts pour chacun des sujets : la démocratie écologique, le financement du long terme, la gouvernance internationale, les indicateurs de bien-être et le basculement des régulations. En octobre 2010 et en partenariat avec l’Ademe, la FNH a lancé le Coach Carbone, un «outil d’aide à la décision et à l’action, pour réduire les émissions de carbone des ménages». En 2011, la FNH a lancé sa campagne «Qu’est-ce qu’on mange ?». En 2012, et en collaboration avec le Réseau Action
Climat
, la FNH a organisé la campagne «Stop aux subventions à la pollution». En 2012, elle met en place son Think Tank, regroupant plusieurs dizaines d’experts «avec l’ambition de devenir un organe consultatif de référence en Europe». Parallèlement, elle lance son Do Tank, afin de fédérer les actions de terrain. En 2014, la FNH a soutenu financièrement 17 projets réalisés dans les pays du Sud pour un montant global de plus de
155.000 euros. Début 2013, la FNH, en collaboration avec le groupe PAC 2013, a lancé sa nouvelle campagne intitulée «I Field Good», afin «d’orienter la prochaine réforme de la PAC vers un système d’aide plus juste, plus écologique et plus responsable». Suite à ses problèmes financiers, la FNH a entrepris en 2014 «un travail de réexamen de notre stratégie qui nous a amené à remettre la mobilisation citoyenne comme un des axes majeurs de notre action». Ce travail a donné naissance en 2015 à la campagne «My Positive Impact» en vue de la COP21. Il s’agit de soumettre au vote du public 100 initiatives portées par des PME, des collectivités et des associations, qui répondent aux problèmes du changement climatique. En janvier 2015, la FNH et Générations Futures ont jugé insuffisantes les mesures du nouveau plan Ecophyto visant à réduire l’usage de produits phytosanitaires. En mai 2015, la FNH lance une pétition «Stop au massacre des abeilles» pour obtenir un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes.

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