Bretagne Vivante

19 rue de Gouesnou – BP 62132
29221 Brest Cedex 2
Tél. : 02.98.49.07.18
Email : contact@bretagne-vivante.org
Site : http://www.bretagne-vivante.org

Profil

logo-bretagne-vivanteDans la mouvance naturaliste, Bretagne Vivante mène principalement son action depuis une cinquantaine d’années sur la protection de la faune et de la flore. Avec 3470 adhérents et 68 salariés en 2019, Bretagne Vivante est l’une des plus importantes associations régionales de protection de la nature en France. L’association gère un réseau de 120 sites naturels en Bretagne, dont 4 réserves naturelles nationales et 2 réserves naturelles régionales, sur des terrains qui lui appartiennent ou dont la gestion lui a été confiée par les propriétaires publics ou privés. Cofondatrice de France Nature Environnement, l’association coordonne aussi des programmes de conservation, concernant par exemple le phragmite aquatique, la sterne de Dougall ou la moule perlière.
En 2009, à l’occasion de ses 50 ans, l’association a réactualisé son projet associatif, car elle «porte un projet sociétal, celui de faire connaître, reconnaître, protéger et intégrer la nature comme un bien commun». Ainsi, Bretagne Vivante souhaite jouer un rôle pilote sur les sujets suivants : la biodiversité en général, les espaces agricoles, forestiers, urbains-périurbains, littoraux et maritimes, la trame verte et bleue. L’association a cependant aussi un caractère militant, participant par exemple à la Marche contre Monsanto en 2015, afin de dénoncer le système agricole conventionnel dont «les conséquences sociales et environnementales du système agricole sont depuis trop longtemps désastreuses».
Dans sa lutte environnementale, Bretagne Vivante apparaît quelques fois comme un frein au développement de projets économiques. Elle est notamment engagée contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Elle a aussi été épinglée en mars 2013 par le Rapport parlementaire de la mission de lutte contre l’inflation normative. Les auteurs expliquent que le Stade Brestois a été contraint d’abandonner son projet de construction d’un centre de formation, car Bretagne Vivante avait trouvé sur le terrain du futur chantier des escargots de Quimper, espèce protégée au niveau national. Bretagne Vivante a répondu : «Oui, les normes concernant les espèces protégées sont strictes. Oui, les lois, conventions internationales et directives européennes sont strictes. Car la protection des espèces vulnérables et en danger n’est pas une variable d’ajustement, elle est vitale pour sauvegarder la diversité biologique et le patrimoine naturel.»

Structure

Association de la loi de 1901, créée en 1959. Elle est déclarée d’utilité publique depuis 1968 et est agréée pour la protection de l’environnement. Bretagne Vivante-SEPNB est membre fondateur de grandes structures nationales et régionales telles que France Nature Environnement, Réserves Naturelles de France et le Réseau d’Éducation à l’Environnement en Bretagne (REEB). L’association a 18 antennes locales.

Dirigeants

Bureau

  • Alexis Jaraud : président
  • Olivier Babut : secrétaire général
  • Jean-Noël Ballot : vice-président 29
  • Gwénola Kervingant : vice-présidente 44
  • Patrick Philippon : vice-président 56
  • Jean-Luc Maillard : vice-président 35/22
  • Marie-Andrée Goraguer : co vice-présidente Finistère sud
  • Marie-Hélène Philippe : co vice-présidente Finistère sud
  • Laurent Gager : trésorier
  • Bernard Iliou : référent du réseau réserves (invité permanent du bureau)

Conseil d’administration

  • Irène Aupetit
  • Noël Bayer
  • Matthieu Bellier
  • Sylvie Bouguet
  • Jean-Michel Budet
  • Martin Diraison
  • Philippe Frin
  • Maurice Gaillard
  • Christian Hily
  • Denez L’Hostis
  • Claire Tanguy
  • Jean-Luc Toullec

Historique

La Société pour l’Etude et la Protection de la Nature en Bretagne (SEPNB) est fondée en 1959, jouant un rôle précurseur en créant des réserves ornithologiques sur le littoral. Son champ d’action s’est rapidement élargi à tous les problèmes de défense de l’environnement se posant sur l’ensemble des cinq départements de la Bretagne historique. En 1968, l’association SEPNB est reconnue d’utilité publique. En 1998, la SEPNB change de nom et devient «Bretagne Vivante-SEPNB».

Activités

Une partie de l’activité de Bretagne Vivante consiste en la gestion d’un réseau de 120 sites naturels en Bretagne, dont 5 réserves naturelles nationales et 2 réserves naturelles régionales. L’association coordonne aussi des programmes de conservation, concernant par exemple le phragmite aquatique, la sterne de Dougall ou la moule perlière. Ainsi, depuis 2010 et jusqu’en 2016, l’association Bretagne Vivante coordonne un programme européen LIFE+Nature, consacré à la conservation de la moule perlière en Bretagne et en Basse-Normandie. Depuis 2012, Bretagne Vivante co-organise les Rencontres d’Ornithologie Bretonnes. Depuis 2013, Bretagne Vivante participe aux «24 h de la biodiversité», proposant animations et sorties découvertes. L’association est engagée contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et est présente depuis 2013, notamment pour les inventaires dominicaux et l’axe juridique. En janvier 2014, la Préfecture du Finistère met fin à des décennies de gestion de la Réserve Naturelle Nationale d’Iroise par Bretagne Vivante. En 2014, l’association est devenue partenaire de Disneynature, société française de production de film sur la nature du groupe Walt Disney, dans le cadre d’un nouveau site «Zoom by Disneynature». En novembre 2014, Bretagne Vivante organise à Brest un colloque sur le thème «Conservation et restauration des populations et de l’habitat de la mulette perlière». En 2015, Bretagne Vivante a organisé un programme de découverte des oiseaux d’eaux migrateurs à l’échelle régionale à l’occasion de la Journée Mondiale des Zones Humides. En février 2015, Bretagne Vivante dénonce le projet d’installer une ferme éolienne en pleine forêt de Lanouée. En mai 2015, Bretagne Vivante participe à la Marche contre Monsanto. Bretagne Vivant utilise également l’arme juridique, avec en 2015 le suivi de 80 dossiers dont 34 nouvelles affaires. Par exemple, en octobre 2015, Bretagne Vivante a fait condamner la société Bolloré en raison de plusieurs travaux qu’elle a menés sans autorisation sur l’île du Loch.
L’association est aussi impliquée dans des animations scolaires. Par exemple, depuis 2007, Bretagne Vivante a réalisé 1952 séances d’animation scolaire touchant 15.545 élèves de Brest métropole.
Publications : Bretagne Vivante publie quatre magazines. Bretagne Vivante, une revue semestrielle envoyée à tous les adhérents, Penn ar Bed (1069 abonnés et 60 lycées finistériens la reçoivent également), une revue naturaliste trimestrielle, L’Hermine Vagabonde (734 abonnés ; 1010 écoles des Côtes-d’Armor et du Finistère reçoivent également la revue, ainsi que 126 collèges de Loire-Atlantique), «pour découvrir la nature de façon ludique à partir de 8 ans», et Ar Vran (194 abonnés), une revue d’ornithologie bretonne.

Finances

En 2019, les dons et cotisations représentent environ 6% du budget de Bretagne Vivante. L’association est très dépendante des subventions publiques puisqu’elles représentent en 2019 un peu plus de la moitié de ses ressources.
Bretagne Vivante est opaque concernant les sommes versées par chaque partenaire financier. En 2019, l’Etat a octroyé  580.585 euros (contre 539.688 euros en 2018, 365.592 euros en 2017, 577.879 euros en 2016, 574.383 euros en 2015, 459.612 euros en 2014, 606.674 euros en 2013, 824.152 euros en 2012). En 2016, l’association a reçu 10.000 euros de la Réserve parlementaire du député PS Hervé Pellois. En 2019, la Région Bretagne a accordé 224.529 euros (contre 216.704 en 2018, 213.491 euros en 2017). Depuis 1992, un partenariat entre Brest Métropole et Bretagne Vivante a été mis en place «pour assurer une mission d’éducation à l’environnement auprès des scolaires et du grand public». Brest Métropole apporte une subvention d’environ 47.000 euros par an. L’association peut aussi gérer les subventions européennes concernant les programmes LIFE. Parmi les autres sources extérieures de financement, Bretagne Vivante mentionne notamment : les fonds européens FEDER, FEADER, LEADER et LIFE +, Fédération bretonne des CAF, Agence des Aires Marines Protégées, IFREMER, Fondation de France, Fondation Nature et Découvertes, Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de construction (UNICEM), Ville de Brest, Nass & Wind…

AnnéeProduitsChargesRésultat
20193.426.458 €3.573.899 €147.441 €
20183.197.640 €3.316.605 €-118.965 €
20173.350.045 €3.217.429 €-132.616 €
20163.457.471 €3.638.299 €-180.828 €
20153.459.258 €
3.516.986 €-57.728 €
20143.557.777 €3.584.336 €-26.559 €
20133.267.017 €3.321.359 €-54.342 €
20123.164.767 €3.188.469 €-23.702 €
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