Président du Réseau Environnement Santé (RES)
Administrateur de la Fondation Sciences Citoyennes
Administrateur du Rassemblement pour la planète
Administrateur de l’association des Amis du WWF-France
Membre de la Commission Santé d’EELV
Membre du Comité scientifique de Notéo
Conseiller scientifique à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS)
Né le 14 novembre 1945, André Cicolella est ingénieur chimiste spécialisé dans les risques sanitaires Engagé en 1971 par l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS) à Nancy, il y a dirigé une unité d’évaluation du risque chimique avant d’être nommé chargé de projet auprès du Directeur Etudes et recherche. En 1993, il se rend aux Etats-Unis pour se former à l’évaluation des risques auprès du National Institute of Occupational Safety and Health (NIOSH). L’année suivante, il dénonce publiquement les dangers des éthers de glycol, sujet sur lequel il travaillait au sein de l’INRS. Son contrat de travail est alors rompu pour «faute grave». En octobre 2000, la Cour de cassation le rétablit dans ses droits en reconnaissant le caractère abusif de son licenciement. Il travaille depuis 1994 à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (INERIS), en tant que responsable de l’Unité Evaluation des Risques Sanitaires. Là, il est chargé en 2000 d’évaluer les risques sanitaires et environnementaux résultant du naufrage de l’ERIKA et des opérations de nettoyage des côtes. Il anime aussi, dès 2002, le réseau RSEIN (Recherche Santé Environnement Intérieur) et devient le directeur de publication d’Info Santé Environnement Intérieur jusqu’en 2012. En 2007, il est coordinateur du programme Cancer Inégalités Régionales Cantonales Environnement, toujours au sein de l’INERIS. André Cicolella a longtemps présidé la Commission Santé des Verts, et en est encore membre pour Europe Ecologie-Les Verts. Il se présente comme l’initiateur de la création de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement (AFSSE) avec le député Verts André Aschieri. Toutefois, il critique les évaluations de cette Agence car elle ne correspond pas à ce qu’il en avait souhaité.
En 2002, il participe à la création de la Fondation Sciences Citoyennes dont il prend la présidence avant de laisser la place plus tard à Jacques Testart. En 2007, il a été présent dans le Groupe «Santé et environnement» du Grenelle de l’environnement. En février 2009, il lance, avec François Veillerette, le Réseau Environnement Santé, dont il devient le président. En octobre 2010, il devient administrateur de Health and Environment Alliance jusqu’en septembre 2012. Dans la perspective de la Conférence Environnementale organisée par le gouvernement en septembre 2012, il participe à la création du Rassemblement de la planète. Avec la complicité du député socialiste Gérard Bapt et du député écologiste Jean-Louis Roumégas, il organise régulièrement des colloques à l’Assemblée nationale, comme en 2010 sur les Perturbateurs endocriniens, en 2013 sur le thème «Environnement Chimique, Obésité, Diabète», en 2014 sur la «Crise sanitaire des Maladies Chroniques» et en 2015 sur «Les pathologies neuro-développementales et l’environnement».