Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH)

6 rue de l’Est
92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 41 22 10 70
E-mail : fnh@fnh.org
Site : http://www.fondation-nature-homme.org

Ayant profité longtemps de la notoriété de Nicolas Hulot, la FNH mène des actions de sensibilisation du grand public sur les questions environnementales. Elle multiplie les campagnes sur les bons gestes pour la planète, la publication de livrets sur l’environnement et le financement de quelques projets en faveur de l’environnement. Toutefois, la FNH a été ébranlée en novembre 2021 suite à l’affaire Nicolas Hulot, quand plusieurs femmes l’ont accusé d’agressions sexuelles et de viol. Après la démission de Nicolas Hulot de la FNH, Stéphanie Clément-Grandcourt, directrice générale de la Fondation, a réaffirmé «l’engagement de la Fondation, sa détermination à agir et à poursuivre ce combat urgent et vital qui nous rassemble».
La FNH a connu une influence importante sous les présidences de Jacques Chirac (dont Nicolas Hulot a été proche) et Nicolas Sarkozy. L’impact médiatique des actions de la FNH a par exemple permis de réunir 750.000 signatures pour le Pacte écologique, dont celles des principaux candidats à l’élection présidentielle de 2007.
Dans cette même dynamique, la FNH est devenue une force de lobbying considérable, grâce notamment aux «experts» de son Comité de veille écologique (rebaptisé «conseil scientifique»). Ces «experts» ont été régulièrement sollicités pour briefer les ministres ou les conseillers du Président de la République. En 2012, la FNH a mis en place son Think Tank, regroupant plusieurs dizaines d’experts «avec l’ambition de devenir un organe consultatif de référence en Europe». La FNH a été clé dans l’organisation du Grenelle de l’environnement et a aussi été fort présente dans les Conférences environnementales. En 2017, elle acquiert une force encore plus stratégique, suite à la nomination de Nicolas Hulot au poste de ministre de la Transition écologique et solidaire.
Outre ses liens avec les milieux institutionnels, la FNH a constamment bénéficié du soutien de nombreuses entreprises et multinationales, comme L’Oréal, EDF, TF1, Veolia Environnement… Cet aspect rend les associations écologistes radicales assez méfiantes vis-à-vis de la FNH. Si celle-ci peut travailler ponctuellement avec Greenpeace sur des campagnes comme le réchauffement climatique ou la défense des cétacés, ou s’associer avec les Amis de la Terre et la Confédération Paysanne pour la réforme de la PAC, la FNH est plus à l’aise avec des associations institutionnelles comme FNE, la LPO ou le Comité français de l’UICN dont elle est membre.
Bien que Nicolas Hulot, sous l’impulsion de son ami Jean-Paul Besset, ait progressivement adopté un discours plus radical, la FNH a toujours privilégié une approche consensuelle, sans doute afin de préserver ses précieux sponsors industriels. Le journaliste de Reporterre Hervé Kempf a interpelé Nicolas Hulot à ce sujet : «Depuis longtemps, tu  fais financer (la Fondation Nicolas Hulot) par divers groupes économiques importants. On t’a suffisamment reproché EDF, n’y revenons pas. Mais avais-tu vraiment besoin d’ajouter récemment à tes soutiens Avril, le groupe agro-industriel dirigé par Xavier Beulin ? Tu connais le rôle néfaste de ce groupe sur l’agriculture française. (…) La Fondation Nicolas Hulot reçoit aussi le soutien de Vinci Autoroutes. Tu sais quand même que Vinci veut construire un aéroport à Notre Dame des Landes, non ?»
Après un passage à vide en 2013 et 2014, sans doute en raison de la radicalisation du discours de Nicolas Hulot et de sa malheureuse tentative à l’élection présidentielle, la FNH a entrepris en 2014 «un travail de réexamen de notre stratégie qui nous a amené à remettre la mobilisation citoyenne comme un des axes majeurs de notre action». Cette réflexion, en collaboration avec l’agence Havas Paris, a donné naissance à la campagne «My Positive Impact» en vue de la COP21.

Fondation créée en 1990 sous le nom de «Fondation Ushuaïa», rebaptisée en janvier 1995 «Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme». Elle a pris le nom «Fondation pour la nature et l’homme» en 2011, pendant la période où Nicolas Hulot a décidé de se présenter à l’élection présidentielle, ainsi qu’en 2017, lors de son passage au gouvernement, et enfin à partir de 2021, suite à l’affaire Hulot. Elle a été reconnue d’utilité publique en 1996 et a obtenu en 2011 l’agrément du Comité de la Charte du don en confiance.

Bureau

  • Alain Grandjean : président
  • Michèle Pappalardo : vice-présidente
  • Anne de Béthencourt : trésorier

Conseil d’administration

Collège des fondateurs

  • Béatrice Debosque : API Restauration
  • Mikaël Lemarchand : SNCF
  • Charles Kloboukoff : Léa Nature

Collège des amis de la Fondation

  • Helle Frank Liautaud
  • Frédérique Nicoli Ly
  • Axel Othelet

Collège des personnalités qualifiées

  • Alain Grandjean
  • Michèle Pappalardo
  • Leah Ball
  • Laurent Piermont
  • Anne de Béthencourt
  • Christian de Boisdeffre (commissaire du gouvernement)

Equipe

  • Stéphanie Clément-Grandcourt : directrice générale
  • Sylvie Marmol : directrice administrative et financière
  • Marianne Rozier : responsable administrative, soutiens et Fondations abritées
  • Frédérique Egazan : secrétariat
  • Philippe Chapron-Duran : comptable
  • Thierry Gallois : chargé de mission, informatique et développement de projets
  • Manuela Lorand : directrice de la communication
  • Sophie Lepinay : cheffe de fabrication
  • Nathanaëlle Courtois : responsable digital
  • Elodie Lenoir : responsable projet communication
  • Paula Torrente : chargée de communication
  • Bérengère Michel : chargée de communication
  • Diane Vanier : rédactrice bénévole
  • Sébastien Galy : directeur des actions nationales et internationales
  • Maxime André : responsable Bénévolat Nature
  • Jules Obama : responsable du programme Génération Climat
  • Anna Roiné : responsable de projet pédagogie et biodiversité
  • Inès Lazghab : responsable des dispositifs de soutiens
  • Patrice Raveneau : responsable de projet « Mon Restau Responsable »
  • Claude Pouvreau : directeur de la collecte grand public – Fundraising
  • Astrid Heil : directrice Mécénat et Collecte
  • Amandine Lebreton : directrice du plaidoyer et de la prospective
  • Caroline Faraldo : responsable Agriculture et Alimentation
  • Elyne Etienne : responsable agriculture et alimentation
  • Rémi Guidoum : responsable Biodiversité
  • Stéphanie Kpenou : chargée de mission plaidoyer pour la réforme de la politique commerciale

Conseil scientifique

  • Marie-Anne Cohendet : présidente
  • Loïc Blondiaux
  • Nicolas Bouleau
  • Dominique Bourg
  • Patrick Criqui
  • Philippe Cury
  • Marc Dufumier
  • Marie Duru-Bellat
  • Jeanne Fagnani
  • Jean-Baptiste Fressoz
  • Philippe  Garrigues
  • François Gemenne
  • Gaël Giraud
  • Pierre-Henri Gouyon
  • Alain Grandjean
  • Jean Jouzel
  • Alain Karsenty
  • Marc Lachièze Rey
  • Yvon Le Maho
  • Jean-Dominique Lebreton
  • Jacques Lecomte
  • Thierry Libaert
  • Marie-Antoinette Mélières
  • Cécile Renouard
  • Michel Prieur
  • Nathalie Ros
  • Laurence Scialom
  • Sophie Swaton

A sa création en 1990, la Fondation a pour ambition de mobiliser le public d’Ushuaïa avec des projets de sensibilisation à l’environnement, notamment par le biais de la publication de petits guides. Ce sont Claude Chirac et Dominique Cantien (TF1) qui font le nécessaire pour que des entreprises s’impliquent financièrement dans le projet. Ainsi, le financement de la Fondation est au départ assuré par quatre mécènes : EDF, la Mairie de Paris, Rhône-Poulenc et L’Oréal. Ce n’est qu’en 1999 que la FNH crée son Comité de veille écologique (CVE) profitant du carnet d’adresse du philosophe Dominique Bourg, devenu le «mentor» de Nicolas Hulot un an plus tôt. C’est à partir de là que la FNH, avec son CVE, deviendra une force de lobbying.

Campagnes : En 1997, la FNH démarre ses actions de mobilisation du grand public, en participant à l’opération «La mer n’est pas une poubelle» organisée par l’Aquarium de La Rochelle. En 1999, elle lance sa campagne «Ma ville ça me regarde». En 2003, elle lance une campagne d’affichage choc où l’on voit en gros plan le sein d’une femme d’où s’écoule un lait pollué. Cette campagne sera critiquée par plusieurs associations féministes.
En 2005, la FNH a lancé, avec l’Ademe, le Défi pour la Terre, une campagne de mobilisation nationale qui incite chacun à adopter des gestes écocitoyens au quotidien pour réduire son impact sur l’environnement. En 2014, le Défi pour la Terre compte plus de 935.000 engagés. Autre action d’envergure, le Pacte écologique en 2006, qui établit 10 objectifs et 5 propositions concrètes sur la protection de l’environnement. Il a été vendu à 200.000 exemplaires et signé par les principaux candidats à la présidentielle ainsi que par 750.000 personnes. En avril 2007, la FNH a organisé un rassemblement de plus de 10.000 personnes place du Trocadéro. La même année, elle lance sa campagne «Des fraises au printemps». En octobre 2010 et en partenariat avec l’Ademe, la FNH a lancé le Coach Carbone, un «outil d’aide à la décision et à l’action, pour réduire les émissions de carbone des ménages». En 2011, la FNH a lancé sa campagne «Qu’est-ce qu’on mange ?». En 2012, et en collaboration avec le Réseau Action Climat, la FNH a organisé la campagne «Stop aux subventions à la pollution». Début 2013, la FNH, en collaboration avec le groupe PAC 2013, a lancé la campagne «I Field Good», afin «d’orienter la prochaine réforme de la PAC vers un système d’aide plus juste, plus écologique et plus responsable».
En 2015, la FNH lance la campagne «My Positive Impact» en vue de la COP21. Il s’agit de soumettre au vote du public 100 initiatives portées par des PME, des collectivités et des associations, qui répondent aux problèmes du changement climatique. Une deuxième édition de «My Positive Impact» est organisée deux ans plus tard.
En 2017, la FNH, avec le réseau Restau’Co qui regroupe 10.000 restaurants collectifs publics et privés, crée Mon Restau Responsable®, une forme de label censé valoriser leurs efforts pour une alimentation durable. En 2020, la FNH a annoncé que 226 structures, représentant 1578 sites de restauration et servant 368.000 repas par jour, sont engagées dans la démarche Mon Restau Responsable.
En 2018, la FNH avec Oxfam France, Greenpeace et Notre Affaire à Tous ont lancé l’Affaire du siècle, un recours en justice contre l’État français pour inaction face à l’urgence climatique. En quelques jours, cette initiative recevait le soutien de plus de 2 millions de personnes.
En mai 2020, la FNH lance la campagne «Le temps est venu…», sur une formule empruntée à un discours de Nelson Mandela, dans laquelle «Nicolas Hulot a choisi de décliner 100 principes pour appeler chacun et chacune à changer d’état d’esprit».
Communication : En 2010, la FNH a créé la plateforme «jagispourlanature.org» «pour objectif d’offrir à un large public la possibilité de s’engager sur le terrain pour la protection de notre patrimoine naturel de proximité ».
La fondation lance aussi des pétitions, comme en mai 2015, sur le thème «Stop au massacre des abeilles» pour obtenir un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes et récolte près de 670.000 signatures.
En 2017, la FNH a développé une collection de courtes vidéos d’animation sur les sujets suivants : Qu’est-ce qu’un OGM caché ?, Partir en vacances : comment choisir son mode de transport ?, Pourquoi et comment changer sa façon de se déplacer au quotidien ?, Conséquences des inégalité sociales sur l’environnement.
La FNH publie de nombreux livrets promouvant les «écogestes», comme Repères pour faire ses courses ou Biodiversité & assiette. En décembre 2017, la FNH a publié une étude prospective qui évalue les risques et opportunités de déploiement du véhicule électrique dans le cadre de la transition écologique, à l’horizon 2030. Dans le contexte de la crise du Covid-19, la FNH a publié plusieurs notes sur le plan de relance pour «faire des propositions pour qu’il puisse construire les bases d’un modèle économique nouveau».
En octobre 2019, la FNH est partenaire de l’Emission pour la Terre, diffusée sur toutes les antennes de France TV.
Lobbying : La FNH déclare avoir dépensé annuellement entre 200.000 et 300.000 euros entre 2017 et 2020 pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs. L’association a déclaré 8 actions de lobbying en 2017, 6 actions en 2018, 7 actions en 2019 et 6 actions en 2020.
La FNH siège ou est représentée dans de nombreuses instances officielles : Conseil national de la transition écologique, Conseil économique social et environnemental, Conseil national de l’alimentation, Conseil national de la restauration collective, Conseil national de l’air. La FNH a été très impliquée dans toutes les commissions du Grenelle de l’environnement et participe dans de nombreuses négociations ou groupes de travail. En 2008, FNH a rédigé, avec la LPO et FNE, des propositions d’amendements aux parlementaires lors du vote de la loi OGM. La FNH a mené une veille parlementaire (analyse des lois, rédaction d’amendements, auditions par les parlementaires) avec Humanité et Biodiversité, la LPO et FNE, dans le cadre du suivi de la loi Grenelle 2. Les experts de la FNH et de son conseil scientifique ont participé pendant 4 mois aux groupes de travail du Grenelle de la Mer, lancé en février 2009. La FNH a été engagée dans les différentes Conférences environnementales.
Pour accroître son impact, la FNH fait partie de différents réseaux de lobbying : Réseau Action Climat, Comité français de l’UICN, Collectif Nourrir, Transport et Environnement, Forum Citoyen pour la RSE…
Soutiens financiers : Depuis 2014, la FNH accorde des primes «J’agis pour la nature». En 2019, la FNH a apporté un soutien financier à 36 projets pour un total de 33.736 euros (en 2018, 60.657 euros pour 69 projets ; en 2017, 41.493 euros pour 48 projets). En 2020, dans le cadre du «Bénévolat Nature», la FNH a octroyé 390.781 euros de dons.
En 2016, la FNH et le FORIM ont créé Génération Climat, un programme «pour favoriser, accompagner et renforcer l’engagement des jeunes de moins de 35 ans dans la lutte contre les dérèglements climatiques en France et à l’international». En 2020, 230.000 euros ont été attribués à 73 projets dans le cadre de ce programme (en 2019, plus de 67.000 euros ; en 2018, 90.000 euros pour 35 initiatives ; 2017, 76.971 euros pour 28 initiatives).
En 2015, en partenariat avec la Fondation de France et le Parc de Branféré, la FNH a créé le programme Rajako pour «soutenir durablement des actions visant la protection des primates et de leurs milieux naturels». En 2020, le montant de l’aide apporté par le programme Rajako s’élevait à plus de 103.000 euros (contre 70.000 euros en 2019 ; en 2018, plus de 40.000 euros octroyés à trois projets ; en 2017, plus de 70.000 euros pour trois projets). Toujours en 2019, un gala a été organisé permettant de récolter 211.800 euros «pour la rénovation de l’espace de vie des orangs-outans à la Ménagerie du Jardin des Plantes mais aussi contribuer à la conservation des chimpanzés sauvages en Ouganda».

En 2021, la FNH dit bénéficier de la générosité de 8200 donateurs et a, par ailleurs, reçu 2 legs et 2  assurances vie pour un montant de 239.574 euros (contre 228.678 euros en 2020). En 2021, la FNH abrite trois fondations : Fondation Valorem, Fondation ETRE et Fondation Breizh Biodiv. Les comptes de la FNH intègrent 1.122.609 euros de produits et 1.122.609 euros de charges de ces fondations.
En 2018, Audrey Pulvar a déclaré que la «Fondation demeure fragile, financièrement», précisant que «le départ de Nicolas Hulot et la disparition de son nom, dans la raison sociale de la FNH ont eu de fortes conséquences sur les dons de particuliers et les partenariats avec des entreprises mécènes». Elle propose en conséquence de «consolider la marque FNH auprès des médias et du grand public, redéfinir notre stratégie en tenant compte de nos nouvelles contraintes».
En février 2014, Nicolas Hulot a déclaré que la FNH «traverse la pire difficulté depuis qu’elle existe (…) comme la plupart des ONG françaises. Nous sommes tous en énorme difficulté car nous avons à faire face conjointement à une multiplication des demandes et des sollicitations, jouant à une sorte de médiateur entre les différents partenaires, privés, sociaux, politiques et économiques, et la réduction plus que brutale des financements.» En effet, les ressources ont drastiquement diminué entre 2011 et 2014, empêchant d’équilibrer le budget en 2012 et en 2013. Ainsi, des mesures de réduction des frais de fonctionnement de la Fondation ont été mises en œuvre au début 2014, avec notamment la fin du bail d’une partie des locaux du siège et une réduction des effectifs de huit personnes.

AnnéeProduitsChargesRésultat
20215.476.735 €5.822.236 €-345.502 €
20205.618.277 €5.864.704 €-246.428 €
20195.424.778 €5.340.261 €84.517 €
20185.717.781 €5.678.339 €-39.442 €
20175.292.849 €5.384.105 €-91.256 €
20165.229.464 €4.342.585 €886.878 €
20154.628.325 €4.014.721 €613.604 €
20143.365.398 €3.163.412 €201.986 €
20133.487.224 €3.980.752 €-493.528 €
20123.868.109 €4.374.129 €-506.020 €
20114.253.783 €4.365.954 €-112.171 €
20105.296.412 €5.301.117 €-4705 €
20095.059.287 €4.882.834 €176.453 €
20084.567.754 €5.264.292 €-696.538 €
20075.525.127 €5.208.021 €317.106 €

Répartition des financements
 

Principales sources extérieures de financement
Concernant les principales sources extérieures de financement, la FNH ne donne pas de précisions sur les montants attribués par chaque partenaire ou mécènes. En 2020, la FNH affiche ses partenaires mécènes stratégiques suivants : API Restauration, Axa, Kering, Léa Nature, MAIF, Groupe Renault, RTE, SNCF. Elle mentionne d’autres soutiens, parmi lesquels : Akuo Foundation,  Fondation de France, Fondation Nature & Découvertes, Fondation Maisons du Monde, Fonds Watt for Change de la société Valorem, Fondation Daniel, Nina Carasso, Temperly, Dondation Prince Albert de Monaco, Eram, Mobivia. De plus, la FNH a accueilli un nouveau type de mécène, les banques (BforBank, ING France et La Banque Postale) qui ont mis en place pour leurs clients la possibilité de pouvoir faire un don par virement bancaire à l’organisme de son choix parmi une dizaine proposée.
En 2017, TF1 et L’Oréal ont participé au financement de l’ensemble des activités de la FNH en tant que partenaires fondateurs. Jusqu’en 2012, EDF était Partenaire Fondateur, donnant annuellement 460.000 euros. Depuis, EDF donne 100.000 euros par an. De 2012 à 2017, Veolia a donné 200.000 euros par an à la FNH. En 2014 et 2015, Vinci a donné 30.000 euros. En 2013, la FNH a aussi reçu le soutien de la Fondation Léa Nature et la Fondation Ekibio pour sa campagne «I Field Good». Selon une enquête de 2017 du Canard Enchaîné, TF1, L’Oréal, Bouygues Télécom et la SCNF versent chacun entre 30.000 et 250.000 euros par an.
Certaines entreprises apportent un soutien en nature, à l’instar de Havas Worldwilde Paris qui a apporté en 2017 son soutien pour la communication de la FNH pour une valeur de 263.554 euros (contre 282.000 euros en 2015). En 2019, Maisons du Monde a mis à disposition du personnel à la Fondation Maisons du Monde, sous égide de la Fondation pour la Nature et l’Homme : une chargée de projet à plein temps, la directrice de la RSE à mi-temps et d’autres salariés à temps partiel (valeur de 178.019 euros). Depuis plusieurs années, EDF met à disposition un salarié à temps partiel, dans le cadre d’un mécénat de compétence, afin de travailler sur la rédaction de divers rapports. En 2020, cette aide a été évaluée à 24.333 euros. Depuis mai 2020, la BNP met à disposition un salarié pour un montant de 82.272 euros.
En 2021, la FNH a reçu au total 688.005 euros de subventions publiques (ministère de la Transition écologique et solidaire, l’ADEME, la Caisse des dépôts et consignations, l’Agence française de développement, l’Office français de la biodiversité, le Muséum national d’Histoires naturelles, l’Association Nationale pour la Recherche et la Technologie), contre 832.109 euros en 2020, 641.059 euros en 2019, 620.530 euros en 2018, 702.000 euros  en 2017 et 472.000 euros en 2016. En décembre 2019, l’Agence française de développement accorde une subvention de 600.000 euros pour une période de trois ans. Il y a notamment les différents ministères (236.500 euros en 2015, 190.000 euros en 2014, 198.000 euros en 2013, 5000 euros en 2012, 115.000 euros en 2011, 167.000 en 2010, 143.000 euros en 2009, 160.000 euros en 2008, 185.000 euros en 2007), l’ADEME (344.430 euros en 2011, 39.868 euros en 2010, 106.433 euros en 2009) et la Région Ile-de-France (20.000 euros en 2016, 60.181 euros en 2013, 58.522 euros en 2012, 9914 euros en 2011).
Concernant la réserve parlementaire, en 2017, la FNH a reçu 62.000 euros du député UDI Bertrand Pancher, 12.000 euros des députés écologistes Denis Baupin et Sergio Coronado, 10.000 euros de la sénatrice Chantal Jouanno (UDI-UC). En 2016, la FNH a reçu 8000 euros de la réserve parlementaire du groupe écologiste à l’Assemblée nationale (et la même somme en 2015), 5000 euros du député écologiste François-Michel Lambert, 5000 euros du député PS Jean-Paul Chanteguet (et la même somme en 2015) et 10.000 euros de la sénatrice Chantal Jouanno (UDI-UC). En 2015, la FNH a aussi reçu 10.000 euros de la réserve parlementaire du sénateur EELV Joël Labbé, 4000 euros de la sénatrice EELV Corinne Bouchoux, 9500 euros du député écologiste François-Michel Lambert, 10.000 euros du députés PS Arnaud Leroy.  En 2014, la FNH a reçu 5000 euros de la réserve parlementaire de la députée PS Delphine Batho, 10.000 euros du député EELV Denis Baupin, 10.000 euros du député écologiste François de Rugy et 5000 euros de la sénatrice UDI Chantal Jouanno.
La FNH a créé fin 2009, avec le Crédit Coopératif et ECOFI, du Groupe BPCE, son premier fonds solidaire et de partage au bénéfice de la Fondation «Agir avec la Fondation Nicolas Hulot». 50% des revenus annuels distribuables sont reversés sous forme de dons à la FNH et 50% sont conservés par l’épargnant et capitalisés dans le fonds. En 2013, la dotation destinée à appuyer les actions du Do Tank s’est élevée à 269.000 euros.

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