L’Alliance pour la Planète (dissolution le 30 juin 2012)

Pas d’adresse officielle
E-mail : contact@lalliance.fr
Site : http://www.lalliance.fr

Le fonctionnement du collectif est à géométrie variable : une ONG propose une campagne à mener au nom de L’Alliance et d’autres associations peuvent s’y associer. L’Alliance peut traiter tous les sujets : OGM, publicité, bio, déchets, réchauffement climatique, institutions, internet, etc. En décembre 2006, L’Alliance a noté le travail des partis politiques au gouvernement et au Parlement entre 1997 et 2006 (UMP, UDF, PS, PC, Les Verts) concernant l’environnement. En 2007, une nouvelle notation a été effectuée, cette fois-là pour les candidats à l’élection présidentielle. Mais l’activité la plus importante a été la participation au Grenelle de l’environnement, avec la présence de représentants dans tous les groupes thématiques. Il y a même eu un site dédié relatant les débats au sein du Grenelle ainsi que les propositions de L’Alliance. Le 3 février 2009, L’Alliance a lancé L’Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP), avec un site de notation par les internautes et des experts de publicités suspectées de greenwashing. Il s’agit surtout d’une initiative du WWF, puisque l’OIP est animé par Sébastien Vray (chargé de communication au WWF) et Jacques Olivier Barthes (directeur de communication du WWF), par ailleurs fondateur et gérant d’Amazonia Integral, une agence conseil en communication institutionnelle spécialisée sur le développement durable. Le 3 mars 2009, le Réseau Environnement Santé a été lancé sous l’égide de L’Alliance pour la planète, mais l’impulsion est surtout venue du MDRGF. En novembre 2010, L’Alliance a annoncé un nouveau projet baptisé «2012 et après…», c’est-à-dire des scénarios qui «décriront concrètement le quotidien du citoyen français, tel qu’espéré à horizon 2030 et les mesures à mettre en oeuvre pour y parvenir». Le projet «2012 et après…» prendra la forme d’une plate-forme d’échanges sur Internet et de forums ouverts et s’articulera sur trois aspects : 1) «passer de la croissance économique à un modèle de prospérité pour tous reconnectant finance et économie réelle, production et contrôle de l’empreinte écologique, capacités d’épanouissement personnel et capital social collectif», 2) «travailler à l’implication et à la (re)connexion des citoyens à la chose publique, sans se limiter aux échéances électorales», 3) «repenser la place de la France en Europe et dans le monde (diplomatie, régulation économique, gestion des crises environnementales et sanitaires, flux migratoires,…)».

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