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24 janvier 2013 – Un banquier à la direction du WWF France
C’est finalement Philippe Germa qui devient directeur du WWF France, succédant ainsi à Serge Orru. Fils d’un ingénieur géologue dans le pétrole, il s’engage dans l’écologie dès les années 70, en rejoignant Les Amis de la Terre aux côtés de Brice Lalonde. Il débute sa carrière dans plusieurs postes de responsabilité dans les métiers de la communication (Havas/Grey advertising). De 1988 à 1992, il est nommé conseiller technique du ministre de l’Environnement Brice Lalonde. Il participe aussi, encore avec Brice Lalonde, à la fondation de Génération Ecologie en 1990, dont il devient directeur délégué et administrateur. A peine son expérience terminée au sein du ministère de l’Environnement, Philippe Germa crée, dans le groupe ABN Amro France, Iéna Environnement qui, à la suite de son rapprochement avec la Caisse des dépôts et consignations, deviendra NATIXIS Environnement & Infrastructures (NEI). Comme directeur général de NEI, il lance et gère plusieurs fonds d’investissements dédiés aux financements de projets d’Infrastructures : le Fideme puis Eurofideme (135 M€), fonds dédiés aux énergies renouvelables, l’European Carbon fund (142 M€), l’un des premiers fonds Carbone, le FIDEPPP (200 M€), fonds dédié à l’investissement dans les infrastructures structurés selon des Partenariats Publics Privés. A partir de 2010, il devient également directeur général NEI chez Natixis Alternative Assets. En septembre 2012, il a rejoint les équipes de Demeter Partners comme Senior Advisor en charge des infrastructures Cleantech.
Outre son poste d’administrateur au sein du WWF, Philippe Germa a été administrateur de l’International Emissions Trading Association (Ieta, Association internationale des marchés des émissions), un lobby d’industriels, de banquiers, de traders et de consultants réunis pour promouvoir le marché du carbone et des permis à polluer comme moyen de régulation des émissions de gaz à effet de serre. Pour Philippe Germa, Ieta est « une association mondiale qui veut promouvoir les mécanismes de marchés. Prouver que le secteur privé peut aider à contenir le réchauffement. Avec notre Fonds carbone européen, on a réduit 50 millions de tonnes de gaz à effet de serre et investi 200 millions d’euros dans des projets ».
