Générations Cobayes

C/O MIE
50 rue des Tournelles
75003 Paris
Email : contact@generationscobayes.org
Site : http://www.generationscobayes.org/

logo-generations-cobayesVisant à «stopper l’épidémie de maladies chroniques en sensibilisant tous les jeunes entre 18 et 35 ans aux enjeux de santé environnement», Générations Cobayes est épaulée par plusieurs associations : le Réseau Environnement Santé (RES), le CRIIGEN, Respire et REFEDD. Rapidement, Générations Cobayes a acquis une certaine visibilité, grâce notamment à l’aide du CRIIGEN, de Générations Futures, du RES et du WWF, ces associations considérant Générations Cobayes principalement comme un outil pour tenter de relayer auprès des jeunes leurs problématiques de santé environnementale. D’ailleurs, les principales cibles de Générations Cobayes sont l’aspartame, le Bisphénol A et les perturbateurs endocriniens, les OGM et les pesticides, c’est-à-dire les cibles respectivement du RES, du CRIIGEN et de Générations Futures.
Parrainée par Gilles-Eric Séralini et Marie-Monique Robin, Générations Cobayes entend aborder cette problématique santé-environnement avec des campagnes qui se veulent «festives» et «décalées». En 2011 et en 2012, l’association a organisé un défilé baptisé Greenpride, mais ces événements n’ont toutefois pas rencontré le succès escompté. De même, plusieurs campagnes «Générations cobayes, non merci !» ont été organisées mais sans véritable impact chez les jeunes. C’est suite à ces échecs que le collectif a décidé d’initier le mouvement Générations Cobayes et d’abandonner le nom «Appel de la jeunesse». Ils ont alors davantage de succès avec une première campagne racoleuse sur «l’éco-orgasme», déplorant «que l’on ne se pose pas trop de questions sur ce que l’on s’étale dans son trou de balle», suivie d’une campagne «Qu’est-ce que tu glandes ?» dédiée aux perturbateurs endocriniens et aux problèmes de fertilité.
Générations Cobayes sensibilise donc surtout dans les thématiques «sexe», «hygiène-beauté» et «alimentation», évitant d’aborder les problèmes plus importants de santé publique chez les jeunes, comme la consommation de tabac, d’alcool ou de cannabis. L’association revendique aujourd’hui «plus de 1300 bénévoles et 12 groupes locaux partout en France». Avec la multiplication d’événements de rencontre et de «formation» ainsi qu’avec une présence croissante sur Internet, Générations Cobayes considère qu’«à horizon 2020, nous aurons atteint nos objectifs si au moins 1 jeune sur 3 (soit environ 4.5 millions de jeunes) a entendu parler des liens entre santé et environnement». Enfin, l’association fait la promotion commerciale des produits d’entreprises partenaires, avec une marketplace dénommée «La Réjouisserie» dont les jeunes sont la cible marketing.

Le collectif Appel de la jeunesse (A2J) est enregistré en 2009 comme association de la loi de 1901. En janvier 2015, il change de nom et devient Générations Cobayes. Plusieurs membres d’A2J ont créé en 2013 l’association Greenpride.

Conseil d’administration

  • Léa Assouline : co-présidente, Ressources humaines et développement
  • Canèle Cavaillès : co-présidente, Campagne santé mentale
  • Alexandra Watier : Animation scientifique et développement
  • Alexandra Célié : Gouvernance interne et mobilisation
  • Guillaume Vigier : Médiation scientifique et mobilisation
  • Fanny Souillot : Communication

Equipe bénévole

  • Eloïse Briodin : trésorière
  • Alice Degoul : chargée du suivi juridique
  • Jimi Desmet : chargé du blog de Générations Cobayes
  • Cédric Renaud : chargé de la chaîne Youtube
  • Karen Dubois : chargée de la coordination des actions DIY cosmétiques
  • Clio Ballade Noé : chargée de la coordination des actions DIY cuisine, responsable antenne de Paris
  • Candice Gutton : responsable antenne de Caen
  • Florine Rollin : responsable antenne de Lille
  • Grégoire Gomez : responsable antenne de Toulouse
  • Déborah Poirier : responsable antenne de Strasbourg
  • Elodie Abraham : responsable antenne de Rouen
  • Sandra Michaux : responsable antenne de Bordeaux

Salariés

  • Valérie Boisson-Zaric : cheffe de projet Eco-Drague
  • Vénilla Djaé : chargée de l’animation des antennes locales

Comité scientifique

Comité de soutien

Suite au décès en 2008 d’un de leur camarade atteint d’un cancer, des étudiants du Collège Ostéopathique Européen créent l’association Regards croisés, présidée par Martin Rieussec, afin de «faciliter l’émergence de regards transversaux entre l’écologie, la santé, l’environnement, le bien-être, l’alimentation et l’économie». Jean-Pierre Guillaume, directeur du Collège Ostéopathique Européen, épaule Martin Rieussec et apporte une aide financière. Convaincu que leur camarade est mort en raison de causes environnementales, Martin Rieussec organise un cycle de conférence sur la thématique santé-environnement. C’est à cette occasion qu’il rencontre François Veillerette, Gilles-Eric Séralini, André Cicolella, etc. Regards croisés lance L’Appel de la jeunesse (A2J) en 2009, qui sera rapidement transformé en collectif formé au départ de Regards croisés, Fac Verte, Vive la terre et le Réseau Environnement Santé. Le lancement officiel de l’A2J a eu lieu à l’occasion d’un colloque organisé l’Assemblée Nationale le 25 février 2010 sur le thème «Parme 2010, un enjeu pour la santé des jeunes». En 2013, pour améliorer sa lisibilité, A2J lance le mouvement Générations Cobayes. En janvier 2015, A2J change de nom et devient Générations Cobayes.

Générations Cobayes organise régulièrement des conférences sur le thème environnement-santé et intervient également dans des débats pour présenter ses actions. En 2011, l’association (appelée alors collectif de l’Appel de la Jeunesse, ou A2J) a lancé la campagne «Générations cobayes, non merci !» afin «d’alerter les responsables politiques et l’opinion publique sur les liens connus et suspectés entre la santé et les nouvelles technologies au sens large». Les cibles ont d’abord été le Bisphénol A (BPA) et, en 2012, les OGM et les pesticides. Un happening sur le thème du BPA a été organisé dans ce contexte mobilisant une vingtaine de militants.
En octobre 2011, A2J a organisé «la première édition de la Greenpride», bien que des Greenpride avaient déjà été organisées en France par Fac Verte. Cet «événement festif», avec un défilé dans Paris, des concerts de musique et un cycle de conférences, est vu par le collectif comme «une excellente opportunité pour mettre les questions de santé-environnement au cœur du débat public, les médiatiser massivement et sensibiliser un très large public». Malgré une faible participation, le collectif a décidé de refaire une nouvelle Greenpride en octobre 2012 (avec comme thème les perturbateurs endocriniens). Bien que réunissant beaucoup d’associations et de partenaires, cet événement connaît encore un échec. Une association éponyme a été créée en mai 2013 par Elise Vertier et Malissa Phitthayaphone, les deux principales organisatrices des défilés.
Fin 2013, le mouvement «Générations Cobayes» est lancé, avec les perturbateurs endocriniens comme cible principale. Leur première campagne destinée aux 18-30 ans porte sur la santé, l’environnement et le sexe, avec comme thème «les 7 commandements de l’éco-orgasme», conseillant notamment l’utilisation de sex toys sans phtalates et de lubrifiants sans parabens. En 2014, l’association affirme que 35.000 jeunes ont répondu à leur quizz «Protège tes hormones». D’octobre 2014 à mai 2015, ils organisent les Campus Générations Cobayes, des conférences avec notamment Michèle Rivasi, François Veillerette, Corinne Lepage,… En décembre 2014, l’association lance une pétition pour demander pour «que la marque Williams retire les substances à risque de sa mousse à raser». De janvier à mai 2015, ils organisent un Tour de France de l’éco-orgasme, avec des réunions dans une quinzaine de villes. En 2015, ils lancent une campagne intitulée «Qu’est ce que tu glandes ?».
En janvier 2016, l’association lance avec 7 entrepreneurs un club d’entrepreneurs dénommé «La Clique des entrepreneurs qui nous veulent du bien !». En 2017, Générations Cobayes fait évoluer ce projet en créant une boutique en ligne baptisée «La Réjouisserie», qui met en vente divers produits d’environ 25 entreprises, avec des reversements à l’association pour chaque achat. En septembre 2016, ils mènent une enquête auprès des jeunes «pour évaluer leur niveau de bonheur, leurs aspirations et leurs priorités dans la vie». Plus de 50.000 personnes ont répondu sur un objectif de 100.000.
Début 2017, Générations Cobayes diffuse une websérie de 7 épisodes de 5 minutes sur les thèmes suivants : Les pesticides et OGM, Les ondes électromagnétiques, Les phtalates et les plastiques, La qualité de l’air intérieur, Les cosmétiques et les nanoparticules, Les additifs alimentaires, Les parabens dans les lubrifiants et préservatifs. De janvier à mars 2017, ils organisent la deuxième édition du Tour de France de l’éco-orgasme, avec des réunions dans une dizaine de villes. La même année, ils sont présents dans une quinzaine de festivals. En 2019, l’association a commencé la réalisation de vidéos «Cobayes en Cuisine» avec le soutien financier de Biocoop.
En février 2011, A2J a aussi proposé une formation aux liens entre santé et environnement à Paris autour de trois thèmes : «agriculture, alimentation et santé», «nouvelles technologies et santé» et «passer d’un paradigme à l’autre». En février 2015, Générations Cobayes propose des «Ateliers campus» d’une durée de 1h30, dans le cadre de leur projet «Do It  Yourself ou DIY»,  pour confectionner soi-même des cosmétiques, vêtements,….
En avril 2011, A2J a annoncé la sortie du livre Vous avez dit cancer ? Des causes environnementales à la prévention, un ouvrage collectif avec comme auteurs Philippe Desbrosses, Gilles-Eric Séralini, Roland Desbordes, Jean-Marc Descotes, André Cicolella, Yorghos Remvikos, François Veillerette. En octobre 2012, le collectif sort un autre livre, intitulé Moment d’agir. En novembre 2015, Générations Cobayes publie l’ouvrage collectif Et notre santé, alors ?

En 2018, l’association affirme avoir un budget de 330.000 euros (contre 390.000 euros en 2017), avec 40% de financements publics, 53% de financements privés et 7% d’autofinancement. En 2016, l’association a récolté 8758 € sur une plateforme de financement participatif afin de financer un projet de websérie.
Par ailleurs, Générations Cobayes a créé une boutique en ligne baptisée «La Réjouisserie» et mettant en vente divers produits d’environ 25 entreprises. Pour chaque achat, l’entreprise partenaire reverse un soutien financier au mouvement. Ce projet de marketplace a été financé par la Fondation Macif à hauteur de 48.000 euros en 2017.

AnnéeProduitsChargesRésultat
2018non connunon connunon connu
2017non connunon connunon connu
2016247.669 €217.977 €29.692 €
2015184.059 €179.544 €4515 €
201488.311 €86.904 €1407 €
201357.117 €56.930 €187 €
2012non connunon connunon connu
201175.219 €82.391 €-7172 €
201029.924 €20.524 €9400 €

En 2015, leurs cinq principaux financeurs seraient : la Région Ile-de-France (34%), le ministère de la Jeunesse (11%), la région Rhône-Alpes (11%), la Mutuelle familiale (8,5%), la Fondation Léa Nature (5,6%). L’association déclare que ses «grands financeurs» publics en 2018 sont : Mairie de Paris, Ademe, ARS et Région Nouvelle Aquitaine, ministère de l’Ecologie. Côté privé, il s’agit de : Fondation Macif, Biocoop, Mutuelle Familiale, Fondation Santé Environnement (Mutuelle Familiale), Fondation Lemarchand, Harmonie Mutuelle.
Ce qui est établi, c’est qu’en 2017 l’association a reçu 48.000 euros de la Fondation Macif pour «accompagnement de 15 à 20 entrepreneurs au sein de la “clique des entrepreneurs”», et 2000 euros supplémentaires pour participer à La Fête des Possibles. En 2013, l’association a reçu 10.000 euros de l’éditeur de presse Mondadori (Prix des Femmes pour le Développement Durable).
Concernant les subventions publiques, Générations Cobayes a reçu 13.500 euros des ministères en 2018 (contre 11.600 euros en 2017, 10.150 euros en 2016, 12.600 euros en 2015, 5700 en 2014, 2500 euros en 2012, 8000 euros en 2011 et 20.000 euros en 2010). En 2017, la Région Ile-de-France a accordé 31.916 euros à Générations Cobayes (contre 7757 euros en 2016, 52.243 euros en 2015, 38.897 en 2014, 23.000 euros en 2013, 10.000 euros en 2010 et une somme similaire en 2011). En 2017, l’association a reçu 17.000 euros de la Ville de Paris et du Département (contre 18.000 euros en 2016). Elle a reçu 5000 euros en 2015 de la Ville de Paris et 5000 euros en 2014 du Département). Elle a reçu 5000 euros en 2014 de la réserve parlementaire du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, 5000 euros de la réserve parlementaire du sénateur écologiste Jean-Vincent Placé. En 2015, elle a reçu 4000 euros de la réserve parlementaire de la députée écologiste Laurence Abeille. En 2016, l’association a reçu 2000 euros de la réserve parlementaire du député Jean-Louis Roumégas et 5000 euros de la sénatrice Marie-Christine Blandin.
Parmi les soutiens financiers actuels et passés de Générations Cobayes, on peut aussi mentionner : la Mairie de Paris, la Fondation Ecocert, la Fondation pour le progrès de l’homme, la Fondation Lemarchand, la Fondation de France, Mondadori, Domplus, les régions Rhône-Alpes, Aquitaine, Nord-Pas-de-Calais, Centre-Val de Loire.

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