Michèle Rivasi

Députée européenne d’Europe Ecologie-Les Verts
Fondatrice de la CRIIRAD
Présidente du CRIIREM
Vice-présidente du groupe des Verts/ALE
Vice-présidente de la Délégation à l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE
Membre de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire
Conseillère municipale de Valence
http://www.michele-rivasi.eu

Née le 9 février 1953 à Montélimar, Michèle Rivasi est ancienne élève de l’École normale supérieure de Fontenay-aux Roses et agrégée en biologie. Entre 1980 et 1997, elle est professeur à l’IUFM de Valence et s’engage dans le militantisme après l’accident de Tchernobyl, en fondant en 1986 la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD). Forte de sa notoriété obtenue grâce à ses interventions alarmistes sur le nucléaire, elle est sollicitée par le PS et les Verts pour se présenter aux élections législatives en 1997. Elle est alors élue députée de la Drôme apparentée PS à l’Assemblée nationale. Battue aux législatives en 2002, elle cofonde avec Corinne Lepage l’Observatoire de vigilance et d’alerte écologique (Ovale) et rejoint le PS, qu’elle quittera en 2003. De 2002 à 2003, elle est professeur à l’IUFM de Grenoble, poste qu’elle quitte pour devenir directrice de Greenpeace France de septembre 2003 à novembre 2004. Elle travaille ensuite comme professeur au lycée de Pierrelatte jusqu’en 2007 avant de reprendre son poste à l’IUFM de Grenoble pendant deux ans. En 2005, Michèle Rivasi rejoint Les Verts et fonde le Centre de recherche indépendant sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), association qu’elle préside encore aujourd’hui. En 2008, elle est élue conseillère générale de la Drôme et conseillère municipale et adjointe au maire de Valence. Elle devient présidente d’ATMO Drôme-Ardèche jusqu’à sa dissolution début 2012. Aux élections européennes de 2009, elle est élue sur la liste Rassemblement Europe Écologie sur la circonscription Sud-Est et quitte son poste de conseillère régionale. La Ville de Valence la nomme Conseillère déléguée à la recherche de financements européens, et lui confie «la mission de trouver des financements européens pour la ville». En mai 2013, elle laisse entendre que l’annonce par Angelina Jolie d’avoir subi une double mastectomie aurait été un coup médiatique de l’industrie des prothèses mammaires : «Conséquence du scoop planétaire sorti la veille de l’ouverture du festival de Cannes, l’issue du procès PIP est restée inaudible, pour ne pas dire étouffée. C’est donc ainsi que le message “attention aux prothèses mammaires, danger !” a été subrepticement remplacé et précédé par son contraire: “vive la mastectomie préventive qui sauve des vies et des familles !”. De là à supposer que l’industrie de la prothèse mammaire s’inquiétait des effets collatéraux du procès PIP et avait besoin de se refaire une santé, il n’y a qu’un pas.»
En mars 2014, elle se présente aux élections municipales à Valence mais la liste «Union de la gauche» est battue au second tour. Michèle siège dès lors comme conseillère municipale de l’opposition. En avril 2014, elle demande un moratoire sur un vaccin qui prévient l’apparition de cancers du col de l’utérus. Aux élections européennes de mai 2014, elle est réélue sur une liste
EELV dans la circonscription Sud-Est, avec 9,31% des voix. En janvier 2015, elle lance un appel pour une «opération mains propres sur la santé», estimant qu’il y a «des conflits d’intérêt de partout» à tel point que «le système français est complètement pourri». En juin 2015, dans une tribune publiée par Le Monde, elle appelle à la fin du remboursement par la Sécurité sociale de certains antidépresseurs. En août 2016, elle décide d’être candidate à la primaire écologiste en vue de se présenter à la prochaine élection présidentielle de 2017.
Elle est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Elle est l’auteur de plusieurs rapports (gestion des déchets nucléaires, syndrome du Golfe, responsabilité des produits défectueux) et est régulièrement intervenue sur la question du vaccin contre la grippe H1N1.

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