WWF (Fonds mondial pour la nature)

35/37, rue Baudin
93310 Le Pré-Saint-Gervais
Tél. : 01.71.86.40.60
E-mail : contact@wwf.fr
Site : http://www.wwf.fr

logo-wwfLe WWF France, plus grande ONG écologiste du pays, fait partie du plus vaste réseau écologiste au monde. Avec près de 5 millions d’adhérents à l’échelle mondiale et sa présence dans plus de 100 pays, le WWF est connu depuis longtemps pour ses actions en défense de la faune et de la flore. L’ONG s’est diversifiée dans ses thématiques ces dernières année, que ce soit sur l’impact climatique, la pollution, l’alimentation, ou encore le concept d’empreinte écologique qu’il a contribué à populariser.
Cette multinationale verte a souvent été dirigée par des personnes issues de milieux institutionnels (monde des affaires, politique, aristocratie, etc.). Le WWF a compté comme dirigeants des aristocrates comme le prince Bernhard des Pays-Bas, le prince Philip, duc d’Edimbourg, ou encore des hommes d’affaires comme John H. Loudon, ancien président de la Royal Dutch Shell, Anton Rupert, PDG des cigarettes Rothmans, ou encore Ronald Biegs, ancien directeur général de Coca-Cola en France et en Allemagne.
Le WWF France ne déroge pas à la règle et a aussi eu des dirigeants issus des milieux des affaires comme, par exemple, Luc Hoffman, héritier du groupe pharmaceutique Hoffmann Laroche. D’ailleurs, parmi les administrateurs, on trouve par exemple Mathieu Rambaud qui est avocat d’affaires spécialisé dans les fusions-acquisitions, ou Philippe Zaouati, directeur général de Mirova, filiale de Natixis. Donc, loin des milieux altermondialistes et décroissants, le WWF promeut une démarche de développement durable, de réformisme écologique pour une croissance économique verte.
Bénéficiant d’un soutien revendiqué de 2000 bénévoles pour ses actions sur le terrain, le WWF a néanmoins toujours privilégié comme mode d’opérer les négociations et le lobbying, en faisant fonctionner ses réseaux hauts placés. C’est ainsi que l’on voit le WWF participer au Grenelle de l’environnement en France ou participer à la table ronde pour le soja responsable aux côtés des multinationales de l’agro-alimentaire. Le WWF est aussi fortement impliqué dans une politique de label, à l’effigie de son petit panda, avec de nombreuses entreprises, dont certaines, comme le cimentier Lafarge ou le Crédit agricole, sont soupçonnées de greenwashing. Le WWF promeut aussi le marché des obligations vertes (green bonds) «pour accélérer la transition écologique et énergétique grâce aux capitaux publics et privés qu’il permet de lever».
Le WWF organise également des actions médiatiques spectaculaires, comme chaque année l’opération «Earth Hour». Les milieux de la décroissance sont très critiques à l’encontre du WWF pour ses compromissions avec le monde de l’industrie. La participation du WWF à la table ronde sur le soja responsable a, par ailleurs, été dénoncée par des associations comme les Amis de la Terre ou le Corporate Europe Observatory. L’ONG Survival International dénonce depuis plusieurs années le WWF pour avoir soutenu des actions violentes de milices privées paramilitaires contre le braconnage en Asie et en Afrique.
Cependant, les critiques existent aussi en interne, avec la publication en juin 2011 d’une lettre de 57 salariés du WWF France demandant la démission de leur directeur général Serge Orru. Ces salariés estiment que les valeurs du WWF sont bafouées au profit d’une approche marketing de la protection de l’environnement. En novembre 2011, un audit indépendant évoque les menaces qui pèsent sur l’ONG : démotivation et départ de salariés, perte d’image et de crédibilité auprès des instances publiques et des autres ONG, perte de sens du projet associatif, risque de dérive financière, perte de crédibilité auprès des donateurs, l’indépendance de la Fondation pourrait être remise en cause. En 2014, le magazine Marianne affirme que «le bilan social de WWF France est calamiteux» : «Sur la centaine de salariés que compte la fondation, près d’une trentaine sont partis en un peu plus d’un an, écœurés ou poussés vers la sortie. En 2013, 89 arrêts maladie ont été comptabilisés, contre une petite trentaine seulement en 2011. Le turnover annuel dépasse les 30%. Sur les huit délégués du personnel, cinq ont jeté l’éponge récemment. Trop de pression et de sales coups venus d’en haut.» Toutefois, en 2016, le WWF France prend la tête du classement des ONG les plus médiatisées en France et bénéficie encore d’une bonne image auprès du grand public.

Association créée en 1973, reconnue d’utilité publique en 2004, mais le WWF opère en France sous deux entités juridiques :

  • la Fondation WWF, avec 123 salariés et créée en 2004, a pour objet de «promouvoir, encourager et assurer la protection et la conservation de la faune et de la flore, des sites, des eaux, des sols et des autres ressources naturelles, soit directement, soit indirectement, en associant d’autres organismes à la réalisation de ses actions et programmes» ;
  • Panda, une EURL avec 7 salariés et gérée par Monique Barbut, créée en 1992, dont les ressources sont générées par les produits sous licence (partenariats entreprises), la vente par correspondance, les produits d’édition, les formations. La Fondation WWF France en est l’associé unique.

En 2004, la SAS WWF Domaine de Longchamp, avec 1 salarié, avait été créée dans le but d’exploiter la concession de domaine public et l’organisation d’activités en relation avec le développement durable et la protection de l’environnement. La Fondation WWF en était l’associé unique. En juillet 2015, la Mairie de Paris a autorisé la cession de la convention d’occupation du domaine public à la Fondation GoodPlanet. En conséquence, la SAS WWF Domaine de Longchamp a été liquidée en septembre 2016.

Conseil d’administration

  • Monique Barbut : présidente
  • Isabelle Autissier : présidente d’honneur
  • Antoine Housset : trésorier
  • Mathieu Rambaud : secrétaire
  • Jean-Paul Paddack
  • Philippe Zaouati
  • Thierry Boisseaux : représentant du ministre de la Transition Écologique et Solidaire
  • Sylviane Miroux : représentante du ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance
  • Marie-Louise Simoni : représentant du ministère de l’Intérieur
  • Antoine Fievet : personnalité qualifiée
  • Jean-Luc Chotte : personnalité qualifiée

Comité exécutif

  • Véronique Andrieux : directeur général
  • Dominique Lê Van Truoc : directeur de la communication
  • Benoît Duchier : directeur de la générosité publique
  • Marie-Christine Korniloff : directrice déléguée au monde économique
  • Arnaud Gauffier : directeur des programmes
  • Pierre Canet : directeur plaidoyer
  • Éric Tran : directeur administratif et financier
  • Laure Piron : directrice des ressources humaines

C’est en 1961, à Fontainebleau, que Max Nicholson, Sir Julian Huxley, Sir Peter Scott et Luc Hoffmann ont fondé le WWF, afin, au départ, de financer l’Union internationale pour la conservation de la nature. Le WWF est rapidement devenu la plus grande association de protection de l’environnement au monde. Il faut attendre 1973 pour que la branche française voit le jour. Le premier président emblématique du WWF France sera Luc Hoffmann, héritier des Laboratoires Hoffmann-Laroche. Si au départ le WWF s’est surtout occupé de projets de conservation de la nature, l’association s’est engagée progressivement sur les autres sujets écologistes, comme par exemple la lutte contre le danger de la pollution chimique ou le réchauffement climatique.

Outre ses opérations de conservation de la nature, comme la protection des cétacés de Méditerranée ou les acquisitions foncières pour la préservation des zones humides, le WWF est engagé dans différentes campagnes : changements climatiques, alimentation durable, pollutions chimiques, modes de vie durable, espèces menacées, forêts, agriculture, eaux douces, etc. A l’été 2016, le WWF a adopté une nouvelle stratégie programmatique pour les quatre prochaines années baptisée «Biodiversité et Soutenabilité 2020», comprenant la protection des espèces et habitats menacés, la sauvegarde des océans, la conservation et la restauration des forêts, la promotion de systèmes alimentaires durables, la lutte contre le dérèglement climatique. Pour arriver à ses objectifs, le WWF veut agir avec trois leviers : le marché (les entreprises), la gouvernance (les politiques publiques) et la finance.
Chaque année, le WWF organise des actions largement médiatisées. Il s’agit par exemple de l’opération «Earth Hour» qui demande une fois par an d’éteindre pendant au moins 5 minutes toutes les lumières. Il y a aussi la communication sur le «Jour du dépassement», en partenariat avec l’ONG Global Footprint Network, qui marquerait la date à laquelle l’humanité aura consommé l’ensemble des ressources que la planète peut renouveler en une année. Depuis 2010, le WWF propose le Pandathlon aux entreprises et aux particuliers, afin «de se mobiliser sur un événement ludique et éco-conçu permettant une action de protection d’un espace naturel menacé en France». Le WWF publie également une fois par an le rapport Planète Vivante, censé apporter un bilan de l’état de la planète.
En outre, le WWF est également très impliqué dans le lobbying. L’association a été très présente lors du Grenelle de l’environnement, ayant notamment contribué à la création de L’Alliance pour la planète. Elle a aussi participé aux différentes Conférences environnementales ou encore aux Conférences internationales sur le climat. Entre juillet et décembre 2017, le WWF a participé aux États généraux de l’alimentation, tout en concluant à un «bilan mitigé». En septembre 2017, le WWF publie un rapport dénonçant Montagne d’or, un projet de mine d’or industrielle situé en Guyane. En novembre 2017, le WWF et Eco2 initiative publient une étude «pour promouvoir une alimentation flexitarienne» pour réduire notre impact sur la planète. En mars 2018, le WWF publie le rapport Les livres de la jungle pour «évaluer les pratiques environnementales de l’édition Jeunesse, secteur particulièrement à risque».
Le WWF développe en outre des partenariats de deux types avec les entreprises : partenariat stratégique, qui consiste à faire diminuer l’empreinte écologie de l’entreprise ; partenariat produit, qui consiste à labelliser un produit «responsable». Il participe par exemple à la table ronde sur le soja responsable. En mai 2014, le WWF publie un rapport intitulé Enquête soja, dans lequel il a évalué la politique d’approvisionnement direct ou indirect en soja de 88 entreprises parmi les principales utilisatrices de soja et de produits animaux dans cinq pays européens. Il regrette qu’en France, «aucune entreprise interrogée n’a pris d’engagement suffisant et aucune n’a établi de politique pour couvrir 100% de ses approvisionnements en soja responsable à une échéance précise». En février 2017, le WWF France a diffusé une publication commune avec INTERBEV, l’Interprofession élevage et viande, France Nature Environnement, la Fondation Nicolas Hulot et Green Cross, «sur les impacts environnementaux de l’élevage bovin allaitant français». Le WWF publie le Baromètre PAP50, réalisé avec Riposte Verte sous mécénat de PAPREC, «permettant d’évaluer la politique papier des grandes entreprises, collectivités ou institutions dans le but de les inciter à améliorer leurs performances environnementales».
En mai 2016, le comité de candidature Paris 2024 et le WWF France ont formalisé un partenariat stratégique, afin d’«organiser des Jeux à impact environnemental positif». En juillet 2019, le voilier Blue Panda du WWF parcourt la Méditerranée pour «attirer l’attention de la population et des décideurs sur les dangers que représente le plastique pour l’environnement».
En 2016, Pascal Canfin impulse une nouvelle stratégie numérique. L’objectif est notamment «d’inventer l’application qui va offrir de nouveaux services, simplifier le passage à l’acte de toutes celles et ceux qui veulent participer, à leur niveau, à cette grande aventure collective». En 2018, le WWF lance We Act For Good, une application qui propose de «relever des défis autour de cinq thématiques du quotidien : Bien manger, Vers le Zéro déchet, Do It Yourself, Se déplacer et Optimiser l’énergie».
Lobbying : Le WWF déclare avoir dépensé entre 500.000 et 600.000 euros en 2021-2022 et une somme similaire pour les trois exercices précédents, et entre 75.000 et 100.000 euros en 2018 et 2017, pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs. L’association a déclaré 18 actions de lobbying en 2021-2022, 26 actions en 2020-2021, 23 actions en 2019-2020, 48 actions en 2018-2019, 12 actions en 2018 et 10 actions en 2017.

Les ressources financières viennent en grande partie des dons du public, le WWF revendiquant environ 201.000 donateurs actifs en 2022. Cependant, cet autofinancement est réalisé par un important effort de collecte de fonds puisqu’il représente un cinquième de ses dépenses, c’est-à-dire 6,6 millions d’euros en 2021-2022. Ces collectes de fonds ne sont pas confiées à des militants mais à des prestataires comme par exemple Direct Sud, Tawk’r, l’Agence Solidaire, Odeef et Cause à Effet. Les ressources de la filiale l’EURL Panda sont générées par les produits sous licence, les contrats de coopérations techniques, la vente par correspondance et les produits d’édition.
Dans un rapport d’avril 2018, la Cour des comptes a constaté «deux importantes défaillances qui nuisent tout particulièrement à la bonne information des donateurs». En premier lieu, alors que les messages d’appel à dons sont centrés sur la protection d’espèces emblématiques, «les messages des appels à dons ne mentionnent pas explicitement que le don effectué peut être utilisé pour des actions de sensibilisation, alors même que celles-ci représentent 40% des emplois en missions sociales». Ensuite, la Cour des comptes estime que «ce défaut majeur d’information se double d’une construction erronée du compte d’emploi des ressources, qui aboutit à minorer les frais de collecte et à majorer les dépenses de missions». La Cour des comptes déplore d’autre part l’«absence de traçabilité» des versements effectués par le WWF France au profit du réseau international, qui représentent «environ 16% des ressources collectées auprès du public».

AnnéeProduitsChargesRésultat
2021-202234.267.667 €32.553.602 €1.714.065 €
2020-202129.383.109 €26.832.410 €2.550.699 €
2019-202028.049.925 €26.464.077 €1.585.848 €
2018-201926.219.351 €26.068.725 €150.626 €
2017-201823.263.278 €20.222.328 €3.040.950 €
2016-201725.421.941 €20.489.161 €4.932.780 €
2015-201621.138.220 €19.096.047 €2.042.171 €
2014-201517.082.701 €16.103.600 €979.101 €
2013-201415.899.790 €15.983.883 €-84.093 €
2012-201318.995.864 €20.323.911 €-1.328.047 €
2011-201216.248.737 €17.503.838 €-1.255.101 €
2010-201116.535.202 €15.763.840 €771.362 €
2009-201016.174.510 €15.799.291 €375.219 €
2008-200915.457.280 €14.886.519 €570.761 €
2007-200812.806.000 €12.702.000 €104.000 €
2006-200711.570.617 €11.219.846 €350.771 €

Répartition des financements

Chiffre d’affaires de l’EURL Panda

2021-20224.715.925 €
2020-20213.810.296 €
2019-20203.631.300 €
2018-20193.408.000 €
2017-20182.800.700 €
2016-20173.073.900 €
2015-20162.236.700 €
2014-20151.990.000 €
2013-20142.089.300 €
2012-20132.193.000 €
2011-20122.493.400 €
2010-20112.898.100 €
2009-20102.648.269 €
2008-20092.489.764 €
2007-20082.216.000 €
2006-20071.823.000 €

Principales sources extérieures de financement

En 2021-2022, le WWF a reçu 4.468.850 euros de subventions publiques (contre 2,8 millions en 2020-2021 et 2,1 millions en 2019-2020) : 3.600.811 euros de l’Etat, 440.706 euros de l’Union européenne, et 384.281 euros des collectivités territoriales.
En 2019, le WWF a reçu 59.505 euros des ministères (contre 120.000 euros  en 2018, 217.000 euros en 2017, 32.336 euros en 2016, 35.000 euros en 2015, 62.341 euros en 2014). En 2015-2016, le WWF a reçu 350.247 euros de l’Union européenne (contre 304.107 euros en  2014-2015, 831.934 euros en 2013-2014), 305.514 euros du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (contre 193.659 euros en  2014-2015) et 22.898 euros d’autres organismes publics (contre 153.368 euros  en 2014-2015). En 2014-2015, le WWF a reçu 143.225 euros de l’Agence de l’Eau (contre 62.450 euros en 2014-2013). Depuis l’exercice 2016-2017, le WWF ne donne plus ces précisions sur les subventions publiques.
En juin 2022, le WWF-France compte 29 grandes entreprises partenaires. Ci-dessous, le tableau reprend les informations données par le WWF concernant les budgets approximatifs de ces différents partenaires. Lancé fin 2018 par le WWF France, il y a aussi le Club Entreprendre Pour la Planète comprenant 59 PME au 30 juin 2022.

2021-2022
Groupe MichelinSupérieur à 500.000 €
Groupe HermèsSupérieur à 500.000 €
Groupe BelSupérieur à 500.000 €
SodexoSupérieur à 500.000 €
CMA-CGMEntre 100.000 € et 600.000 €
CarrefourEntre 250.000 € et 500.000 €
GRDFEntre 250.000 € et 500.000 €
AxaEntre 250.000 € et 500.000 €
HerigeEntre 100.000 € et 250.000 €
La Banque PostaleEntre 100.000 € et 250.000 €
La PosteEntre 100.000 € et 250.000 €
Fondation Coca-ColaEntre 100.000 € et 250.000 €
BoltonEntre 100.000 € et 250.000 €
Fondation CarrefourEntre 100.000 € et 250.000 €
Fondation MichelinEntre 100.000 € et 250.000 €
Bouygues ConstructionEntre 100.000 € et 250.000 €
SmartwoodEntre 100.000 € et 250.000 €
PRBEntre 100.000 € et 250.000 €
La Compagnie FruitièreEntre 100.000 € et 250.000 €
DanoneEntre 100.000 € et 250.000 €
Sysco FranceEntre 100.000 € et 250.000 €
Schmidt GroupeEntre 100.000 € et 250.000 €
Carte NoireEntre 100.000 € et 150.000 €
Mirova (Natixis Investment Managers)Entre 100.000 € et 150.000 €
Fondation Moore100.000 €
AudenciaEntre 50.000 € et 100.000 €
SylvamoEntre 50.000 € et 100.000 €
CiteoEntre 50.000 € et 100.000 €
RTEEntre 50.000 € et 100.000 €
Française des jeuxEntre 50.000 € et 100.000 €
RiansEntre 50.000 € et 100.000 €
Groupe Orientis (Kusmi Tea)Entre 50.000 € et 100.000 €

2020-2021
Groupe MichelinSupérieur à 500.000 €
Groupe BelSupérieur à 500.000 €
SodexoSupérieur à 500.000 €
Fondation Coca-Cola482.000 €
CarrefourEntre 250.000 € et 500.000 €
GRDFEntre 250.000 € et 500.000 €
AxaEntre 250.000 € et 500.000 €
HerigeEntre 100.000 € et 250.000 €
La PosteEntre 100.000 € et 250.000 €
Fondation CarrefourEntre 100.000 € et 250.000 €
Fondation MichelinEntre 100.000 € et 250.000 €
Bouygues ConstructionEntre 100.000 € et 250.000 €
SofidelEntre 100.000 € et 250.000 €
PRBEntre 100.000 € et 250.000 €
La Compagnie FruitièreEntre 100.000 € et 250.000 €
DanoneEntre 100.000 € et 250.000 €
Sysco FranceEntre 100.000 € et 250.000 €
Schmidt GroupeEntre 100.000 € et 250.000 €
Mirova (Natixis Investment Managers)Entre 100.000 € et 150.000 €
AudenciaEntre 50.000 € et 100.000 €
CiteoEntre 50.000 € et 100.000 €
RTEEntre 50.000 € et 100.000 €
Française des jeuxEntre 50.000 € et 100.000 €
RiansEntre 50.000 € et 100.000 €
Groupe Orientis (Kusmi Tea)Entre 50.000 € et 100.000 €
International PaperEntre 50.000 € et 100.000 €

2019-2020
Fondation Coca-ColaSupérieur à 500.000 €
Groupe BelSupérieur à 500.000 €
GRDFSupérieur à 500.000 €
Fondation MichelinSupérieur à 500.000 €
SodexoSupérieur à 500.000 €
CarrefourEntre 250.000 € et 500.000 €
Fondation CarrefourEntre 250.000 € et 500.000 €
AxaEntre 250.000 € et 500.000 €
Groupe RenaultEntre 250.000 € et 500.000 €
HermèsEntre 250.000 € et 500.000 €
MichelinEntre 100.000 € et 250.000 €
CaudalieEntre 100.000 € et 250.000 €
Bouygues Construction,Entre 100.000 € et 250.000 €
BoralexEntre 100.000 € et 250.000 €
PRBEntre 100.000 € et 250.000 €
La Compagnie FruitièreEntre 100.000 € et 250.000 €
DanoneEntre 100.000 € et 250.000 €
SuezEntre 100.000 € et 250.000 €
Sysco FranceEntre 100.000 € et 250.000 €
SofidelEntre 100.000 € et 250.000 €
Mirova (Natixis Investment Managers)Entre 100.000 € et 150.000 €
AudenciaEntre 50.000 € et 100.000 €
CiteoEntre 50.000 € et 100.000 €
Petit NavireEntre 50.000 € et 100.000 €
Française des jeuxEntre 50.000 € et 100.000 €
IngrediaEntre 50.000 € et 100.000 €
Groupe Orientis (Kusmi Tea)Entre 50.000 € et 100.000 €
Back MarketEntre 8000 € et 50.000 €
CheopsEntre 8000 € et 50.000 €
Costa SeafoodEntre 8000 € et 50.000 €
Crédit Coopératif
Entre 8000 € et 50.000 €
CRMS SNCFEntre 8000 € et 50.000 €
E-CenterEntre 8000 € et 50.000 €
GeoxEntre 8000 € et 50.000 €
Grand VisionEntre 8000 € et 50.000 €
H&MEntre 8000 € et 50.000 €
International PaperEntre 8000 € et 50.000 €
La Calédonienne des eauxEntre 8000 € et 50.000 €
MarriottEntre 8000 € et 50.000 €
MistigriffEntre 8000 € et 50.000 €
Nutrition & SantéEntre 8000 € et 50.000 €

2018-2019
Fondation Coca-Cola688.000 €
MichelinSupérieur à 500.000 €
SodexoSupérieur à 500.000 €
CarrefourSupérieur à 500.000 €
Groupe RenaultEntre 250.000 € et 500.000 €
GRDFEntre 250.000 € et 500.000 €
Groupe Bel,Entre 250.000 € et 500.000 €
HermèsEntre 250.000 € et 500.000 €
PicardEntre 250.000 € et 500.000 €
CaudalieEntre 250.000 € et 500.000 €
Bouygues Construction,Entre 100.000 € et 250.000 €
BoralexEntre 100.000 € et 250.000 €
Groupe SEBEntre 100.000 € et 250.000 €
La PosteEntre 100.000 € et 250.000 €
Arjowiggins GraphicEntre 100.000 € et 250.000 €
Petit NavireEntre 100.000 € et 250.000 €
La Compagnie FruitièreEntre 100.000 € et 250.000 €
Fondation MichelinEntre 100.000 € et 250.000 €
DanoneEntre 100.000 € et 250.000 €
SuezEntre 100.000 € et 250.000 €
Sysco FranceEntre 100.000 € et 250.000 €
SofidelEntre 100.000 € et 250.000 €
Mirova (Natixis Investment Managers)Entre 100.000 € et 150.000 €
AudenciaEntre 50.000 € et 100.000 €
CiteoEntre 50.000 € et 100.000 €
Fondation Air LiquideEntre 50.000 € et 100.000 €
Française des jeuxEntre 50.000 € et 100.000 €
IngrediaEntre 50.000 € et 100.000 €
Groupe Orientis (Kusmi Tea)Entre 50.000 € et 100.000 €

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