François Veillerette

Directeur et porte-parole de Générations Futures
Président de Pesticide Action Network (PAN Europe)
Membre du conseil fédéral d’EELV
Conseiller en environnement
Membre des Journalistes-écrivains pour la nature et l’écologie (JNE)

«Les nazis ont inventé la “solution finale” pour éviter l’emploi du mot “génocide”, pour interdire au sang de couler sur leur face. Certes, les fabricants de pesticides ne méritent pas d’être comparés à ces bourreaux essentiels. Mais sont-ils pour autant innocents ? Peuvent-ils se laver les mains tranquillement ? Ont-ils le droit moral de se regarder le soir dans une glace sans voir les détails vrais, indiscutables, de l’histoire qu’ils ont forgée ? Rien n’empêchera d’écrire cette vérité simple : les termes “herbicide”, “insecticide”, “pesticide” sont en réalité de terrifiants gros mots. Le suffixe “-cide” vient en effet du latin caedere, qui signifie en toute clarté “tuer”. La chimie des pesticides vise officiellement à combattre les ravageurs et les pestes agricoles. Mais elle est aussi et sans détour homicide. Le pesticide, c’est la guerre permanente contre la vie. Le pesticide, c’est la mort.»
Pesticides : un scandale français, co-écrit avec Fabrice Nicolino, Fayard, 2007.

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