Yves Cochet

Membre du Conseil de surveillance de la Fondation de l’Ecologie Politique
Président de l’Institut Momentum
Ministre de l’Environnement (2001-2002)

Né le 15 février 1946 à Rennes (Ille-et-Vilaine), Yves Cochet poursuit des études de mathématiques à la faculté de Rennes, où il sera président de l’Unef-Sciences. En 1969, il devient enseignant-chercheur à l’INSA de Rennes. Dans les années 1970, les luttes antinucléaires sont pour lui l’occasion d’adhérer à deux associations environnementalistes bretonnes : Bretagne vivante et Eau et Rivières de Bretagne. En 1973, il entre aux Amis de la Terre, dont il fonde le groupe rennais en 1977. Il participe ensuite activement à la candidature de Brice Lalonde à l’élection présidentielle de 1981. En 1984, il fait partie des fondateurs des Verts, dont il est membre du CNIR (Conseil national inter régional). De 1984 à 1986, il est porte-parole des Verts, ainsi que de décembre 1992 à juin 1997. Il est élu conseiller municipal de Rennes en 1989 puis, la même année, député européen. Il est élu député du Val-d’Oise en 1997 et devient vice-président de l’Assemblée nationale. En 2001, il signe la mise en accusation de Jacques Chirac initiée par Arnaud Montebourg puis retire sa signature en expliquant qu’elle pourrait empêcher sa nomination comme ministre par le président de la République. Entre juin 2001 et mai 2002, il est ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire du gouvernement de Lionel Jospin. En octobre 2001, il crée avec le ministre chargé de l’agriculture Jean Glavany, l’Agence Bio. En 2006, il est candidat à l’investiture pour représenter les Verts à l’élection présidentielle française de 2007, mais est devancé par Dominique Voynet. Il dénonce «quelques tricheries» et affirme que Voynet a été «soutenue par quelques corrompus». En juin 2002, il devient député de la 11e circonscription de Paris. En 2009, avec une dizaine d’autres responsables écologistes, il se met en «grève de la viande» durant le Sommet de Copenhague (2009) pour faire reconnaître de l’impact de la viande sur l’environnement. En 2011, il soutient la candidature de Nicolas Hulot pour la primaire écologiste en vue de la présidentielle. Après la campagne, il considère que «Eva Joly n’a jamais réussi à convaincre les Français qu’elle était une écolo authentique». Il devient président de l’Institut Momentum, qui vise à «réunir des contributions sur les thèmes de la transition, de la décroissance, de la résilience». En décembre 2011, il est élu par l’Assemblée nationale représentant français au Parlement européen, dans le cadre de l’augmentation du nombre de députés européens prévue par le traité de Lisbonne. Son mandat européen s’est arrêté en juin 2014.

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