Jean-Paul Besset

Ancien député européen d’EELV (2009-2014)
http://europeecologie.eu/-Jean-Paul-Besset

Né en 1946 à Chamalières (Auvergne), Jean-Paul Besset a débuté dans les années 70 comme journaliste à la rédaction de Rouge, la publication des Jeunesses communistes révolutionnaires (l’ancêtre de la LCR). Après un passage de plus de dix ans à la LCR, il rejoint, avec Denis Pingaud, un camarade de cellule, Le Matin de Paris. En 1984, Jean-Paul Besset et son ami atterrissent au cabinet de Laurent Fabius, devenu Premier ministre. Alors que Denis Pingaud est nommé chargé de mission, Jean-Paul Besset se trouve chargé de communication à Matignon. En 1985, au moment de la révolte kanak, il se rend en Nouvelle-Calédonie pour créer un quotidien «anticolonialiste». Il retourne ensuite rapidement en France, où il rejoint Libération. En 1988, il quitte ce journal pour participer ensuite à la fondation de Politis, dont il sera le rédacteur en chef pendant quatre ans. En 1992, il écrit une biographie élogieuse de l’agronome René Dumont, le premier candidat écologiste à l’élection présidentielle. En 1995, il rejoint l’équipe du Monde en tant que correspondant régional à Toulouse et c’est à ce titre qu’il sera présent lors du saccage du MacDo de Millau par José Bové. En écrivant à cette époque une dizaine d’articles sur Bové, il contribue à en faire une figure connue du grand public. En juin 2003, en s’appuyant sur des éléments faux, il écrit un article dans Le Monde, avec Nicolas Fichot, qui fera grand bruit puisqu’il alimentera l’affaire Baudis.
Fin 2004, il quitte Le Monde (dont il est devenu le directeur adjoint de la rédaction) en raison d’un désaccord avec la politique éditoriale du quotidien. Toujours en 2004, il sort son livre Comment ne plus être progressiste… sans devenir réactionnaire, véritable pamphlet écologiste décroissant. C’est à ce moment que la rencontre avec Nicolas Hulot se fait: «Après la sortie de mon livre Comment ne plus être progressiste sans devenir réactionnaire, nous avons constaté nos convergences, et décidé de réfléchir ensemble à des propositions politiques.» L’ancien journaliste devient alors le coordinateur du Pacte écologique et que, dans la foulée, est devenu le porte-parole de la Fondation Nicolas Hulot (FNH) dans le cadre du Grenelle de l’environnement en 2007. A l’époque, il tente de convaincre, sans succès, Nicolas Hulot de se présenter à l’élection présidentielle. En 2009, Jean-Paul Besset quitte ses fonctions au sein de la FNH et devient tête de liste aux Européennes pour Europe Ecologie. Il est élu député dans la circonscription Massif Central-Centre avec 13,33% des voix. Début 2010, il préside l’Association pour la Fondation de l’Ecologie Politique qui vise à créer une Fondation d’utilité publique de l’écologie politique. Le 7 décembre 2010, il décide de «renoncer à toute responsabilité au sein d’Europe Ecologie-Les Verts», avouant un «échec, personnel et collectif». En 2011, il fait partie de l’équipe de campagne de Nicolas Hulot pendant la primaire écologiste en vue de l’élection présidentielle. En août 2012, il se déclare favorable au vote du traité de discipline budgétaire européen, contre l’avis de la majorité des militants et dirigeants du parti. En novembre 2012, il devient membre du Conseil de surveillance de la Fondation de l’Ecologie Politique. Membre de la commission parlementaire Affaires économiques et monétaires et de la commission de la Pêche, Jean-Paul Besset a régulièrement interpellé Pierre Moscovici, le ministre français des Finances,comme en décembre 2012 sur la réforme bancaire, ou en mai 2013 «sur la transparence (…) des activités des entreprises multinationales et la lutte contre l’opacité des sociétés offshore». Aux Européennes de 2014, il n’est pas réélu député.

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