Foodwatch

3, rue de l’Arrivée
75749 Paris 15
Tél. : 01 43 20 86 49
E-mail : info@foodwatch.fr
Site : https://www.foodwatch.org/fr/

De mai à septembre 2014, foodwatch lance ses cinq premières campagnes de pétition sur les ruses légales, ciblant la Marque Repère (E.Leclerc), Maggi (Nestlé), Lustucru (Panzani), Vrai (Triballat Noyal) et Puget (Lesieur). L’association dénonce par exemple la mention «100% filet» sur l’emballage de filets de dinde Leclerc, laissant croire que le produit est totalement constitué de viande de dinde. Quant au yaourt bio Vrai, foodwatch pointe du doigt la mention «arôme fruits rouges» car il ne contient pas de morceaux de fruits mais seulement un arôme qui n’est pas bio. En décembre 2014, le règlement européen concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires entre en vigueur et les trois bureaux européens de foodwatch lancent simultanément une campagne «pour dénoncer la faiblesse du règlement et la toute-puissance des lobbies de l’industrie agroalimentaire». Fin 2014, les cinq pétitions ont rassemblé près de 150.000 signatures.
En janvier 2015, Triballat Noyal annonce l’arrêt de la commercialisation de son yaourt bio Vrai arôme naturel fruits rouges. En juillet 2015, Leclerc décide de supprimer la mention «100% filet» sur l’emballage.
En août 2015, foodwatch France et la Ligue nationale contre le cancer s’associent pour lancer une pétition pour empêcher le renouvellement de l’autorisation européenne du désherbant glyphosate. Deux mois plus tard, foodwatch s’est unis à une quarantaine d’organisations européennes (Amis de la Terre, Générations Futures, Greenpeace, Réseau Environnement Santé, Fondation Sciences Citoyennes…) pour faire pression sur la Commission européenne sur la question du glyphosate. En octobre 2015, en partenariat avec André Cicolella du Réseau Environnement Santé, foodwatch révèle que des aliments de grande consommation, conditionnés dans des emballages carton – souvent recyclés –, «sont contaminés par des huiles minérales, hydrocarbures dangereux pour la santé». Foodwatch demande des mesures urgentes à ce sujet et lance une pétition en France, en Allemagne et aux Pays-Bas. Foodwatch fait aussi campagne contre l’étiquetage nutritionnel à cinq couleurs, lui préférant un système de feux tricolores. En janvier 2016, à la demande de France 2, foodwatch analyse des jus de fruits exotiques afin de montrer que dans leur composition, l’orange et la pomme sont en plus grande quantité que les fruits exotiques mis en avant sur l’étiquette.
Par ailleurs, depuis 2014, foodwatch France est partie prenante de l’initiative européenne «stop TAFTA» qui regroupe plus de 250 organisations et participe au comité de suivi stratégique sur cette question initié par le Secrétaire d’Etat au commerce.

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.