Arnaud Apoteker

Coprésident de la Maison des lanceurs d’alerte
Administrateur de Justice Pesticides
Administrateur du CRIIGEN
Administrateur d’Inf’OGM
Administrateur de Sciences Citoyennes
Administrateur de l’ENSSER
Consultant OGM

[tab name= »Profil »]

Aujourd’hui consultant et administrateur de l’association Justice Pesticides, Arnaud Apoteker a longtemps été responsable de la campagne OGM pour Greenpeace France. Doté d’une formation scientifique, il a été l’un des acteurs clés pour obtenir l’interdiction de la culture des OGM en France en 2008. Entre mai 2011 et mars 2015, il a mené cette bataille à l’échelle européenne pour le compte du Groupe Les Verts/ALE au Parlement européen avant de rejoindre le CRIIGEN en 2015. Intervenant ponctuellement dans des conférences et dans les médias, Arnaud Apoteker a aussi été le coordinateur général du Tribunal International Monsanto qui a eu lieu en octobre 2016.
Favorable à l’interdiction de la culture et l’importation d’OGM, il a cependant toujours adopté une approche plutôt pragmatique en exigeant des mesures restrictives et de transparence censées freiner le développement des plantes transgéniques. Cette approche pragmatique est illustrée par les échanges qu’il a eus avec le géant de la distribution Carrefour dans leur opposition commune aux OGM. Arnaud Apoteker raconte : «Lorsque Carrefour a mis au point sa filière sur l’alimentation animale, nous avons publiquement salué sa démarche. (…) Nous avons eu des échanges d’informations détaillées, simplement parce que nous avons la chance d’être une organisation internationale et de très bien connaître les processus politiques. (…) Ce que faisait Carrefour aidait la campagne de Greenpeace, et ce que faisait Greenpeace, évidemment, aidait sans doute le travail de Carrefour, y compris pour la recherche de fournisseurs et d’autres opérateurs.»
Arnaud Apoteker sort rarement du débat sur les pesticides ou encore sur les OGM qu’il considère comme le «dernier avatar» de l’agriculture industrielle. Même s’il n’a jamais appelé à faucher les OGM, il rappelle que «Greenpeace est tout à fait solidaire des Faucheurs Volontaires» et lui-même a déjà participé à des actions organisées par les Faucheurs Volontaires d’OGM. Concernant le glyphosate, il déclare : «Les herbicides c’est comme des drogues, une fois qu’on l’a utilisé c’est très difficile de s’en passer. Et aujourd’hui, c’est plus facile quand on a de mauvaises herbes de passer des herbicides que la binette.» Il défend une interdiction rapide de cet herbicide, tout en expliquant qu’il va «sans doute y avoir un coup économique pour deux raisons : parce que le Roundup est moins cher et les agriculteurs ne savent plus faire sans. Cela risque donc de faire augmenter les prix de la production agricole. Mais la solution serait d’aller très vite et de compenser les pertes des revenues des agriculteurs à qui on imposerait l’arrêt de l’utilisation du Roundup».
Arnaud Apoteker se laisse peu entraîner sur les questions idéologiques et reste en général discret et flou sur sa vision du monde écologiste. Toutefois, il rejette publiquement la société de croissance et affirmant qu’«aujourd’hui, l’agriculture est devenue l’activité humaine sans doute la plus polluante.» Pour lui, «tout le commerce doit être équitable tout comme le bio doit devenir l’agriculture dominante», rappelant que «faute de moyens, neuf agriculteurs du monde sur dix sont déjà en train de produire bio». Il plaide aussi pour un changement dans les habitudes de consommation : «Nous aurons toujours besoin de tomates, mais pas de tomates en hiver, pas de tomates transportées sur des milliers de kilomètres. Impossible de supporter la poursuite de cette tendance.» Il dénonce régulièrement l’Etat qui «ne va pas au bout de ses positions et cède aux lobbies».

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[tab name= »Parcours »]

Il découvre l’environnement en 1972 par la lecture du rapport du Club de Rome Halte à la croissance. Après avoir obtenu son bac en 1973, il choisit, à l’université Paris-VII, la discipline des «études du milieu». En 1974, il participe à la campagne présidentielle de René Dumont, le premier candidat écologiste. Il obtient maîtrise et DEA, puis, en 1981, il soutient une thèse de 3e cycle sur «l’influence de l’élévation de la température sur les réactions de biodégradation». Doté d’une bourse de recherche, il part à l’université d’Arizona faire un post-doc jusqu’en 1983. En 1985, il a ensuite travaillé quelques années en collaboration avec l’ORSTOM (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer) à La Paz (Bolivie), d’abord comme attaché de recherche puis comme consultant et enfin régisseur. Entre 1987 et 1989, il a aussi été consultant pour l’agence de tourisme TAWA à La Paz.
De retour en France en 1989, il travaille pendant un an à InterEditions avant de devenir, en 1990, chargé de mission de Greenpeace France sur les toxiques, en particulier sur les pesticides. A partir de 1996, il devient responsable de la campagne contre les OGM de Greenpeace France. Il est administrateur d’Inf’OGM depuis sa création en 1999 jusqu’en 2011. En 2000, il est fait chevalier de l’Ordre National du Mérite. En avril 2006, il s’introduit, avec des Faucheurs volontaires et des militants de la Confédération paysanne, dans l’un des sites de production et de stockage de semences de Monsanto à Trèbes (Aude). Lors du Grenelle de l’environnement, il a fait partie du groupe sur l’agriculture et de l’inter-groupe sur les OGM. De 2009 à 2011, il représente Greenpeace au comité économique, éthique et social du Haut Conseil des biotechnologies. En mai 2011, il quitte Greenpeace pour rejoindre le Groupe parlementaire Les Verts/ALE au Parlement européen, dont il devient le responsable de la campagne OGM jusqu’en mars 2015. Depuis 2012, il fait aussi partie de l’ENSSER (European Network of Scientists for Social and Environmental Responsibility), une organisation de scientifiques européens militant contre les OGM. Il en devient administrateur en octobre 2018. En juillet 2015, il rejoint le conseil d’administration du CRIIGEN et, au même moment, se met à son compte comme consultant. En décembre 2015, il devient le coordinateur général du Tribunal International Monsanto qui a eu lieu en octobre 2016 à La Haye (Pays-Bas). Sous l’impulsion de Corinne Lepage, il participe en septembre 2017 à la création de l’association Justice Pesticides, dont il est le délégué général jusqu’en 2022, qui a «pour objet de mettre à la disposition de tous, et en particulier des victimes des pesticides, quelles qu’elles soient (…) l’ensemble des affaires juridiques qui ont trait aux pesticides dans le monde sur un site internet collaboratif».

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[tab name= »Bibliographie »]

  • Du poisson dans les fraises. Notre alimentation manipulée, La Découverte, 1999.

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Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH)

6 rue de l’Est
92100 Boulogne-Billancourt
Tél. : 01 41 22 10 70
E-mail : fnh@fnh.org
Site : http://www.fondation-nature-homme.org

[tab name= »Profil »]

Ayant profité longtemps de la notoriété de Nicolas Hulot, la FNH mène des actions de sensibilisation du grand public sur les questions environnementales. Elle multiplie les campagnes sur les bons gestes pour la planète, la publication de livrets sur l’environnement et le financement de quelques projets en faveur de l’environnement. Toutefois, la FNH a été ébranlée en novembre 2021 suite à l’affaire Nicolas Hulot, quand plusieurs femmes l’ont accusé d’agressions sexuelles et de viol. Après la démission de Nicolas Hulot de la FNH, Stéphanie Clément-Grandcourt, directrice générale de la Fondation, a réaffirmé «l’engagement de la Fondation, sa détermination à agir et à poursuivre ce combat urgent et vital qui nous rassemble».
La FNH a connu une influence importante sous les présidences de Jacques Chirac (dont Nicolas Hulot a été proche) et Nicolas Sarkozy. L’impact médiatique des actions de la FNH a par exemple permis de réunir 750.000 signatures pour le Pacte écologique, dont celles des principaux candidats à l’élection présidentielle de 2007.
Dans cette même dynamique, la FNH est devenue une force de lobbying considérable, grâce notamment aux «experts» de son Comité de veille écologique (rebaptisé «conseil scientifique»). Ces «experts» ont été régulièrement sollicités pour briefer les ministres ou les conseillers du Président de la République. En 2012, la FNH a mis en place son Think Tank, regroupant plusieurs dizaines d’experts «avec l’ambition de devenir un organe consultatif de référence en Europe». La FNH a été clé dans l’organisation du Grenelle de l’environnement et a aussi été fort présente dans les Conférences environnementales. En 2017, elle acquiert une force encore plus stratégique, suite à la nomination de Nicolas Hulot au poste de ministre de la Transition écologique et solidaire.
Outre ses liens avec les milieux institutionnels, la FNH a constamment bénéficié du soutien de nombreuses entreprises et multinationales, comme L’Oréal, EDF, TF1, Veolia Environnement… Cet aspect rend les associations écologistes radicales assez méfiantes vis-à-vis de la FNH. Si celle-ci peut travailler ponctuellement avec Greenpeace sur des campagnes comme le réchauffement climatique ou la défense des cétacés, ou s’associer avec les Amis de la Terre et la Confédération Paysanne pour la réforme de la PAC, la FNH est plus à l’aise avec des associations institutionnelles comme FNE, la LPO ou le Comité français de l’UICN dont elle est membre.
Bien que Nicolas Hulot, sous l’impulsion de son ami Jean-Paul Besset, ait progressivement adopté un discours plus radical, la FNH a toujours privilégié une approche consensuelle, sans doute afin de préserver ses précieux sponsors industriels. Le journaliste de Reporterre Hervé Kempf a interpelé Nicolas Hulot à ce sujet : «Depuis longtemps, tu  fais financer (la Fondation Nicolas Hulot) par divers groupes économiques importants. On t’a suffisamment reproché EDF, n’y revenons pas. Mais avais-tu vraiment besoin d’ajouter récemment à tes soutiens Avril, le groupe agro-industriel dirigé par Xavier Beulin ? Tu connais le rôle néfaste de ce groupe sur l’agriculture française. (…) La Fondation Nicolas Hulot reçoit aussi le soutien de Vinci Autoroutes. Tu sais quand même que Vinci veut construire un aéroport à Notre Dame des Landes, non ?»
Après un passage à vide en 2013 et 2014, sans doute en raison de la radicalisation du discours de Nicolas Hulot et de sa malheureuse tentative à l’élection présidentielle, la FNH a entrepris en 2014 «un travail de réexamen de notre stratégie qui nous a amené à remettre la mobilisation citoyenne comme un des axes majeurs de notre action». Cette réflexion, en collaboration avec l’agence Havas Paris, a donné naissance à la campagne «My Positive Impact» en vue de la COP21.

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[tab name= »Structure »]

Fondation créée en 1990 sous le nom de «Fondation Ushuaïa», rebaptisée en janvier 1995 «Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme». Elle a pris le nom «Fondation pour la nature et l’homme» en 2011, pendant la période où Nicolas Hulot a décidé de se présenter à l’élection présidentielle, ainsi qu’en 2017, lors de son passage au gouvernement, et enfin à partir de 2021, suite à l’affaire Hulot. Elle a été reconnue d’utilité publique en 1996 et a obtenu en 2011 l’agrément du Comité de la Charte du don en confiance.

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[tab name= »Dirigeants »]

Bureau

  • Alain Grandjean : président
  • Michèle Pappalardo : vice-présidente
  • Anne de Béthencourt : trésorier

Conseil d’administration

Collège des fondateurs

  • Béatrice Debosque : API Restauration
  • Mikaël Lemarchand : SNCF
  • Charles Kloboukoff : Léa Nature

Collège des amis de la Fondation

  • Helle Frank Liautaud
  • Frédérique Nicoli Ly
  • Axel Othelet

Collège des personnalités qualifiées

  • Alain Grandjean
  • Michèle Pappalardo
  • Leah Ball
  • Laurent Piermont
  • Anne de Béthencourt
  • Christian de Boisdeffre (commissaire du gouvernement)

Equipe

  • Stéphanie Clément-Grandcourt : directrice générale
  • Sylvie Marmol : directrice administrative et financière
  • Marianne Rozier : responsable administrative, soutiens et Fondations abritées
  • Frédérique Egazan : secrétariat
  • Philippe Chapron-Duran : comptable
  • Thierry Gallois : chargé de mission, informatique et développement de projets
  • Manuela Lorand : directrice de la communication
  • Sophie Lepinay : cheffe de fabrication
  • Nathanaëlle Courtois : responsable digital
  • Elodie Lenoir : responsable projet communication
  • Paula Torrente : chargée de communication
  • Bérengère Michel : chargée de communication
  • Diane Vanier : rédactrice bénévole
  • Sébastien Galy : directeur des actions nationales et internationales
  • Maxime André : responsable Bénévolat Nature
  • Jules Obama : responsable du programme Génération Climat
  • Anna Roiné : responsable de projet pédagogie et biodiversité
  • Inès Lazghab : responsable des dispositifs de soutiens
  • Patrice Raveneau : responsable de projet « Mon Restau Responsable »
  • Claude Pouvreau : directeur de la collecte grand public – Fundraising
  • Astrid Heil : directrice Mécénat et Collecte
  • Amandine Lebreton : directrice du plaidoyer et de la prospective
  • Caroline Faraldo : responsable Agriculture et Alimentation
  • Elyne Etienne : responsable agriculture et alimentation
  • Rémi Guidoum : responsable Biodiversité
  • Stéphanie Kpenou : chargée de mission plaidoyer pour la réforme de la politique commerciale

Conseil scientifique

  • Marie-Anne Cohendet : présidente
  • Loïc Blondiaux
  • Nicolas Bouleau
  • Dominique Bourg
  • Patrick Criqui
  • Philippe Cury
  • Marc Dufumier
  • Marie Duru-Bellat
  • Jeanne Fagnani
  • Jean-Baptiste Fressoz
  • Philippe  Garrigues
  • François Gemenne
  • Gaël Giraud
  • Pierre-Henri Gouyon
  • Alain Grandjean
  • Jean Jouzel
  • Alain Karsenty
  • Marc Lachièze Rey
  • Yvon Le Maho
  • Jean-Dominique Lebreton
  • Jacques Lecomte
  • Thierry Libaert
  • Marie-Antoinette Mélières
  • Cécile Renouard
  • Michel Prieur
  • Nathalie Ros
  • Laurence Scialom
  • Sophie Swaton

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[tab name= »Historique »]

A sa création en 1990, la Fondation a pour ambition de mobiliser le public d’Ushuaïa avec des projets de sensibilisation à l’environnement, notamment par le biais de la publication de petits guides. Ce sont Claude Chirac et Dominique Cantien (TF1) qui font le nécessaire pour que des entreprises s’impliquent financièrement dans le projet. Ainsi, le financement de la Fondation est au départ assuré par quatre mécènes : EDF, la Mairie de Paris, Rhône-Poulenc et L’Oréal. Ce n’est qu’en 1999 que la FNH crée son Comité de veille écologique (CVE) profitant du carnet d’adresse du philosophe Dominique Bourg, devenu le «mentor» de Nicolas Hulot un an plus tôt. C’est à partir de là que la FNH, avec son CVE, deviendra une force de lobbying.

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[tab name= »Activités »]

Campagnes : En 1997, la FNH démarre ses actions de mobilisation du grand public, en participant à l’opération «La mer n’est pas une poubelle» organisée par l’Aquarium de La Rochelle. En 1999, elle lance sa campagne «Ma ville ça me regarde». En 2003, elle lance une campagne d’affichage choc où l’on voit en gros plan le sein d’une femme d’où s’écoule un lait pollué. Cette campagne sera critiquée par plusieurs associations féministes.
En 2005, la FNH a lancé, avec l’Ademe, le Défi pour la Terre, une campagne de mobilisation nationale qui incite chacun à adopter des gestes écocitoyens au quotidien pour réduire son impact sur l’environnement. En 2014, le Défi pour la Terre compte plus de 935.000 engagés. Autre action d’envergure, le Pacte écologique en 2006, qui établit 10 objectifs et 5 propositions concrètes sur la protection de l’environnement. Il a été vendu à 200.000 exemplaires et signé par les principaux candidats à la présidentielle ainsi que par 750.000 personnes. En avril 2007, la FNH a organisé un rassemblement de plus de 10.000 personnes place du Trocadéro. La même année, elle lance sa campagne «Des fraises au printemps». En octobre 2010 et en partenariat avec l’Ademe, la FNH a lancé le Coach Carbone, un «outil d’aide à la décision et à l’action, pour réduire les émissions de carbone des ménages». En 2011, la FNH a lancé sa campagne «Qu’est-ce qu’on mange ?». En 2012, et en collaboration avec le Réseau Action Climat, la FNH a organisé la campagne «Stop aux subventions à la pollution». Début 2013, la FNH, en collaboration avec le groupe PAC 2013, a lancé la campagne «I Field Good», afin «d’orienter la prochaine réforme de la PAC vers un système d’aide plus juste, plus écologique et plus responsable».
En 2015, la FNH lance la campagne «My Positive Impact» en vue de la COP21. Il s’agit de soumettre au vote du public 100 initiatives portées par des PME, des collectivités et des associations, qui répondent aux problèmes du changement climatique. Une deuxième édition de «My Positive Impact» est organisée deux ans plus tard.
En 2017, la FNH, avec le réseau Restau’Co qui regroupe 10.000 restaurants collectifs publics et privés, crée Mon Restau Responsable®, une forme de label censé valoriser leurs efforts pour une alimentation durable. En 2020, la FNH a annoncé que 226 structures, représentant 1578 sites de restauration et servant 368.000 repas par jour, sont engagées dans la démarche Mon Restau Responsable.
En 2018, la FNH avec Oxfam France, Greenpeace et Notre Affaire à Tous ont lancé l’Affaire du siècle, un recours en justice contre l’État français pour inaction face à l’urgence climatique. En quelques jours, cette initiative recevait le soutien de plus de 2 millions de personnes.
En mai 2020, la FNH lance la campagne «Le temps est venu…», sur une formule empruntée à un discours de Nelson Mandela, dans laquelle «Nicolas Hulot a choisi de décliner 100 principes pour appeler chacun et chacune à changer d’état d’esprit».
Communication : En 2010, la FNH a créé la plateforme «jagispourlanature.org» «pour objectif d’offrir à un large public la possibilité de s’engager sur le terrain pour la protection de notre patrimoine naturel de proximité ».
La fondation lance aussi des pétitions, comme en mai 2015, sur le thème «Stop au massacre des abeilles» pour obtenir un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes et récolte près de 670.000 signatures.
En 2017, la FNH a développé une collection de courtes vidéos d’animation sur les sujets suivants : Qu’est-ce qu’un OGM caché ?, Partir en vacances : comment choisir son mode de transport ?, Pourquoi et comment changer sa façon de se déplacer au quotidien ?, Conséquences des inégalité sociales sur l’environnement.
La FNH publie de nombreux livrets promouvant les «écogestes», comme Repères pour faire ses courses ou Biodiversité & assiette. En décembre 2017, la FNH a publié une étude prospective qui évalue les risques et opportunités de déploiement du véhicule électrique dans le cadre de la transition écologique, à l’horizon 2030. Dans le contexte de la crise du Covid-19, la FNH a publié plusieurs notes sur le plan de relance pour «faire des propositions pour qu’il puisse construire les bases d’un modèle économique nouveau».
En octobre 2019, la FNH est partenaire de l’Emission pour la Terre, diffusée sur toutes les antennes de France TV.
Lobbying : La FNH déclare avoir dépensé annuellement entre 200.000 et 300.000 euros entre 2017 et 2020 pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs. L’association a déclaré 8 actions de lobbying en 2017, 6 actions en 2018, 7 actions en 2019 et 6 actions en 2020.
La FNH siège ou est représentée dans de nombreuses instances officielles : Conseil national de la transition écologique, Conseil économique social et environnemental, Conseil national de l’alimentation, Conseil national de la restauration collective, Conseil national de l’air. La FNH a été très impliquée dans toutes les commissions du Grenelle de l’environnement et participe dans de nombreuses négociations ou groupes de travail. En 2008, FNH a rédigé, avec la LPO et FNE, des propositions d’amendements aux parlementaires lors du vote de la loi OGM. La FNH a mené une veille parlementaire (analyse des lois, rédaction d’amendements, auditions par les parlementaires) avec Humanité et Biodiversité, la LPO et FNE, dans le cadre du suivi de la loi Grenelle 2. Les experts de la FNH et de son conseil scientifique ont participé pendant 4 mois aux groupes de travail du Grenelle de la Mer, lancé en février 2009. La FNH a été engagée dans les différentes Conférences environnementales.
Pour accroître son impact, la FNH fait partie de différents réseaux de lobbying : Réseau Action Climat, Comité français de l’UICN, Collectif Nourrir, Transport et Environnement, Forum Citoyen pour la RSE…
Soutiens financiers : Depuis 2014, la FNH accorde des primes «J’agis pour la nature». En 2019, la FNH a apporté un soutien financier à 36 projets pour un total de 33.736 euros (en 2018, 60.657 euros pour 69 projets ; en 2017, 41.493 euros pour 48 projets). En 2020, dans le cadre du «Bénévolat Nature», la FNH a octroyé 390.781 euros de dons.
En 2016, la FNH et le FORIM ont créé Génération Climat, un programme «pour favoriser, accompagner et renforcer l’engagement des jeunes de moins de 35 ans dans la lutte contre les dérèglements climatiques en France et à l’international». En 2020, 230.000 euros ont été attribués à 73 projets dans le cadre de ce programme (en 2019, plus de 67.000 euros ; en 2018, 90.000 euros pour 35 initiatives ; 2017, 76.971 euros pour 28 initiatives).
En 2015, en partenariat avec la Fondation de France et le Parc de Branféré, la FNH a créé le programme Rajako pour «soutenir durablement des actions visant la protection des primates et de leurs milieux naturels». En 2020, le montant de l’aide apporté par le programme Rajako s’élevait à plus de 103.000 euros (contre 70.000 euros en 2019 ; en 2018, plus de 40.000 euros octroyés à trois projets ; en 2017, plus de 70.000 euros pour trois projets). Toujours en 2019, un gala a été organisé permettant de récolter 211.800 euros «pour la rénovation de l’espace de vie des orangs-outans à la Ménagerie du Jardin des Plantes mais aussi contribuer à la conservation des chimpanzés sauvages en Ouganda».

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[tab name= »Finances »]

En 2021, la FNH dit bénéficier de la générosité de 8200 donateurs et a, par ailleurs, reçu 2 legs et 2  assurances vie pour un montant de 239.574 euros (contre 228.678 euros en 2020). En 2021, la FNH abrite trois fondations : Fondation Valorem, Fondation ETRE et Fondation Breizh Biodiv. Les comptes de la FNH intègrent 1.122.609 euros de produits et 1.122.609 euros de charges de ces fondations.
En 2018, Audrey Pulvar a déclaré que la «Fondation demeure fragile, financièrement», précisant que «le départ de Nicolas Hulot et la disparition de son nom, dans la raison sociale de la FNH ont eu de fortes conséquences sur les dons de particuliers et les partenariats avec des entreprises mécènes». Elle propose en conséquence de «consolider la marque FNH auprès des médias et du grand public, redéfinir notre stratégie en tenant compte de nos nouvelles contraintes».
En février 2014, Nicolas Hulot a déclaré que la FNH «traverse la pire difficulté depuis qu’elle existe (…) comme la plupart des ONG françaises. Nous sommes tous en énorme difficulté car nous avons à faire face conjointement à une multiplication des demandes et des sollicitations, jouant à une sorte de médiateur entre les différents partenaires, privés, sociaux, politiques et économiques, et la réduction plus que brutale des financements.» En effet, les ressources ont drastiquement diminué entre 2011 et 2014, empêchant d’équilibrer le budget en 2012 et en 2013. Ainsi, des mesures de réduction des frais de fonctionnement de la Fondation ont été mises en œuvre au début 2014, avec notamment la fin du bail d’une partie des locaux du siège et une réduction des effectifs de huit personnes.

AnnéeProduitsChargesRésultat
20215.476.735 €5.822.236 €-345.502 €
20205.618.277 €5.864.704 €-246.428 €
20195.424.778 €5.340.261 €84.517 €
20185.717.781 €5.678.339 €-39.442 €
20175.292.849 €5.384.105 €-91.256 €
20165.229.464 €4.342.585 €886.878 €
20154.628.325 €4.014.721 €613.604 €
20143.365.398 €3.163.412 €201.986 €
20133.487.224 €3.980.752 €-493.528 €
20123.868.109 €4.374.129 €-506.020 €
20114.253.783 €4.365.954 €-112.171 €
20105.296.412 €5.301.117 €-4705 €
20095.059.287 €4.882.834 €176.453 €
20084.567.754 €5.264.292 €-696.538 €
20075.525.127 €5.208.021 €317.106 €

Répartition des financements
 

Principales sources extérieures de financement
Concernant les principales sources extérieures de financement, la FNH ne donne pas de précisions sur les montants attribués par chaque partenaire ou mécènes. En 2020, la FNH affiche ses partenaires mécènes stratégiques suivants : API Restauration, Axa, Kering, Léa Nature, MAIF, Groupe Renault, RTE, SNCF. Elle mentionne d’autres soutiens, parmi lesquels : Akuo Foundation,  Fondation de France, Fondation Nature & Découvertes, Fondation Maisons du Monde, Fonds Watt for Change de la société Valorem, Fondation Daniel, Nina Carasso, Temperly, Dondation Prince Albert de Monaco, Eram, Mobivia. De plus, la FNH a accueilli un nouveau type de mécène, les banques (BforBank, ING France et La Banque Postale) qui ont mis en place pour leurs clients la possibilité de pouvoir faire un don par virement bancaire à l’organisme de son choix parmi une dizaine proposée.
En 2017, TF1 et L’Oréal ont participé au financement de l’ensemble des activités de la FNH en tant que partenaires fondateurs. Jusqu’en 2012, EDF était Partenaire Fondateur, donnant annuellement 460.000 euros. Depuis, EDF donne 100.000 euros par an. De 2012 à 2017, Veolia a donné 200.000 euros par an à la FNH. En 2014 et 2015, Vinci a donné 30.000 euros. En 2013, la FNH a aussi reçu le soutien de la Fondation Léa Nature et la Fondation Ekibio pour sa campagne «I Field Good». Selon une enquête de 2017 du Canard Enchaîné, TF1, L’Oréal, Bouygues Télécom et la SCNF versent chacun entre 30.000 et 250.000 euros par an.
Certaines entreprises apportent un soutien en nature, à l’instar de Havas Worldwilde Paris qui a apporté en 2017 son soutien pour la communication de la FNH pour une valeur de 263.554 euros (contre 282.000 euros en 2015). En 2019, Maisons du Monde a mis à disposition du personnel à la Fondation Maisons du Monde, sous égide de la Fondation pour la Nature et l’Homme : une chargée de projet à plein temps, la directrice de la RSE à mi-temps et d’autres salariés à temps partiel (valeur de 178.019 euros). Depuis plusieurs années, EDF met à disposition un salarié à temps partiel, dans le cadre d’un mécénat de compétence, afin de travailler sur la rédaction de divers rapports. En 2020, cette aide a été évaluée à 24.333 euros. Depuis mai 2020, la BNP met à disposition un salarié pour un montant de 82.272 euros.
En 2021, la FNH a reçu au total 688.005 euros de subventions publiques (ministère de la Transition écologique et solidaire, l’ADEME, la Caisse des dépôts et consignations, l’Agence française de développement, l’Office français de la biodiversité, le Muséum national d’Histoires naturelles, l’Association Nationale pour la Recherche et la Technologie), contre 832.109 euros en 2020, 641.059 euros en 2019, 620.530 euros en 2018, 702.000 euros  en 2017 et 472.000 euros en 2016. En décembre 2019, l’Agence française de développement accorde une subvention de 600.000 euros pour une période de trois ans. Il y a notamment les différents ministères (236.500 euros en 2015, 190.000 euros en 2014, 198.000 euros en 2013, 5000 euros en 2012, 115.000 euros en 2011, 167.000 en 2010, 143.000 euros en 2009, 160.000 euros en 2008, 185.000 euros en 2007), l’ADEME (344.430 euros en 2011, 39.868 euros en 2010, 106.433 euros en 2009) et la Région Ile-de-France (20.000 euros en 2016, 60.181 euros en 2013, 58.522 euros en 2012, 9914 euros en 2011).
Concernant la réserve parlementaire, en 2017, la FNH a reçu 62.000 euros du député UDI Bertrand Pancher, 12.000 euros des députés écologistes Denis Baupin et Sergio Coronado, 10.000 euros de la sénatrice Chantal Jouanno (UDI-UC). En 2016, la FNH a reçu 8000 euros de la réserve parlementaire du groupe écologiste à l’Assemblée nationale (et la même somme en 2015), 5000 euros du député écologiste François-Michel Lambert, 5000 euros du député PS Jean-Paul Chanteguet (et la même somme en 2015) et 10.000 euros de la sénatrice Chantal Jouanno (UDI-UC). En 2015, la FNH a aussi reçu 10.000 euros de la réserve parlementaire du sénateur EELV Joël Labbé, 4000 euros de la sénatrice EELV Corinne Bouchoux, 9500 euros du député écologiste François-Michel Lambert, 10.000 euros du députés PS Arnaud Leroy.  En 2014, la FNH a reçu 5000 euros de la réserve parlementaire de la députée PS Delphine Batho, 10.000 euros du député EELV Denis Baupin, 10.000 euros du député écologiste François de Rugy et 5000 euros de la sénatrice UDI Chantal Jouanno.
La FNH a créé fin 2009, avec le Crédit Coopératif et ECOFI, du Groupe BPCE, son premier fonds solidaire et de partage au bénéfice de la Fondation «Agir avec la Fondation Nicolas Hulot». 50% des revenus annuels distribuables sont reversés sous forme de dons à la FNH et 50% sont conservés par l’épargnant et capitalisés dans le fonds. En 2013, la dotation destinée à appuyer les actions du Do Tank s’est élevée à 269.000 euros.

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Publié dans association, Fondation Nicolas Hulot | Commentaires fermés sur Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH)

1% for the Planet France

111, allée le Chêne
74290 Bluffy
Email :
membres@onepercentfortheplanet.org
Site :
https://www.onepercentfortheplanet.fr

[tab name= »Profil »]

Présidé au début par le PDG du groupe Léa Nature, 1% for the Planet est l’entité française de l’association américaine éponyme créée en 2002 par le milliardaire Yvon Chouinard, fondateur et propriétaire de l’entreprise de vêtements Patagonia. En septembre 2022, il a transféré la propriété de Patagonia, évaluée à environ 3 milliards de dollars, à deux fonds chargés de consacrer les bénéfices — une centaine de millions de dollars par an — à l’environnement.
L’objectif de 1% for the Planet est de favoriser la philanthropie environnementale. Il s’agit en fait d’un club d’entreprises qui s’engagent à donner 1% de leur chiffre d’affaires (de toute l’entreprise, d’une marque ou d’une ligne de produits) pour des actions écologistes et environnementales. Ce 1% doit être au moins à 50% sous forme de dons financiers (déductibles des impôts), le reste pouvant être sous forme de dons de produits, de service ou de mécénat de compétences. Les entreprises membres choisissent ensuite quelles associations elles veulent aider parmi celles agréées par 1% for the Planet.
En France, en 2022, 1% for the Planet comprend près de 1200 entreprises et marques membres (plus de 5500 dans le monde) et plus de 650 associations agréées (plus de 4500 dans le monde). Chaque entreprise membre distribue elle-même ses fonds aux associations, ou via le fonds de dotation 1% for the Planet. En retour, les entreprises membres peuvent utiliser le logo afin de communiquer leur engagement à leurs clients. Selon 1% for the Planet, «des millions de produits et services portent notre logo dans le monde entier, proposés par plus de 6000 membres internationaux». En France, en 2021, plus de 9 millions d’euros ont été reversés à des associations par les entreprises membres. Dans le cadre du 1% for the Planet à l’échelle mondiale, c’est plus de 350 millions de dollars qui ont été reversés aux associations écologistes depuis 2002 (65 millions de dollars en 2021).
1% for the Planet organise une fois par an les Rencontres pour la planète (RPP). Une quarantaine d’associations présentent leur projet à des philanthropes (fondations et entreprises) à l’aide d’un pitch de 15 minutes. Ces projets sont répartis en 7 thématiques (agriculture/pratiques agricoles/sols, biodiversité et écosystèmes/conservation, climat/énergie/extractions fossiles, mouvement écocitoyen, pédagogie active au contact de la nature, rivières et océans, santé et environnement). A la fin de l’événement, les «meilleurs projets» sont soutenus immédiatement grâce à une levée de fonds préalablement opérée par 1% for the Planet.
En 2021, en collaboration avec HelloAsso, Maisons du Monde Foundation, la Fondation Léa Nature, la Fondation Lemarchand, la MAIF, la Fondation Nature & Découvertes et Vrai, 1% for the Planet a lancé la campagne «Ensemble pour la Biodiversité», avec une plateforme en ligne «pour permettre aux citoyens de trouver et de contribuer à une action concrète en faveur de la biodiversité». Une opération qui a permis ler versement de 460.000 euros par le grand public, et le reversement de 57.600 euros par 1% for the Planet.
Il peut aussi y avoir des levées de fond ponctuelles, comme à l’occasion de #JagisJePlante, en novembre 2022, où chaque don a été abondé par 1% for the Planet (dans la limite d’une somme totale abondée de 21.000 euros), reversé ensuite équitablement à trois associations.

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[tab name= »Structure »]

Fonds de dotation créé en 2014, mais son activité a véritablement démarré en janvier 2016, avec l’ouverture d’un compte en banque lui permettant de recevoir des dons.

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[tab name= »Historique »]

En 2002, Yvon Chouinard, fondateur et propriétaire de l’entreprise de vêtements Patagonia, et Craig Mathews, ex-propriétaire de la boutique d’articles de pêche «Blue Ribbon Flies», ont créé aux Etats-Unis une organisation à but non lucratif dénommée 1% for the Planet. En 2014, une branche française est constituée, avec à sa direction Isabelle Susini, ancienne directrice RSE de Patagonia pour l’Europe.

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[tab name= »Dirigeants »]

Fondateurs

  • Yvon Chouinard (fondateur de Patagonia)
  • Craig Mathews (fondateur de Blue Ribbon Files)

Conseil d’administration

  • Kate Williams (CEO 1% for the Planet Global)
  • Benjamin Peeters (administrateur de 1% for the Planet Global)
  • Pascale Baussant (Baussant Conseil)
  • Laure Vincent (Terre d’Oc)
  • Florence Baitinger (Gobilab)
  • Olivier Clanchin (Olga)
  • Pierre Lemarchand (Fondation Lemarchand)
  • Emmanuel Donfut (Balao)
  • Olivier Thevenet (Terre Sauvage)
  • Christophe Sommet (Ushuaia TV)
  • Stéphanie Hauville (Yoga Journal)
  • Charlotte Meyrueis (Cœur de Forêts)
  • Astrid Heil (Fondation pour la Nature et l’Homme)
  • Stéphane Latxague (Surfrider Foundation Europe)
  • Françoise Vernet (Terre et Humanisme)

Equipe

  • Isabelle Susini : directrice du 1% for the Planet France
  • Sonia Bourderye : relation membres
  • Fanny Naville : responsable développement
  • Cloé Singer : communication
  • Claudia Le Roux Ferretti : comptabilité
  • Amélie Pollet : comptabilité

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[tab name= »Finances »]

Parmi ses ressources, 1% for the Planet a reçu 1.428.405 euros en mécénat (contre 15.118 euros en 2020) et 9576 euros de subventions d’exploitation en 2021 (contre 45.894 euros en 2020, 40.000 euros en 2019 et en 2018 et 15.000 en 2017). En outre, chaque entreprise membre verse une cotisation annuelle déduite du calcul du 1%. En septembre 2018, la structure avait encaissé 194.000 euros de cotisations pour l’année en cours.
Aucun fonds ni en entrée ni en sortie n’a transité sur l’année fiscale 2014 puisque la structure ne possédait à l’époque aucun compte bancaires. Les comptes 2015 n’ont pas été établis car ils ont fait l’objet d’une simple tenue trésorerie.

AnnéeProduitsChargesRésultat
20211.493.493 €1.233.914 €259.579 €
20201.060.543 €813.706 €246.837 €
2019668.627 €586.683 €81.945 €
2018516.387 €415.068 €101.319 €
2017277.210 € 238.906 €38.303 €
2016140.058 €100.666 €39.392 €
2015non connunon connunon connu

Chaque année depuis 2016, 1% for the Planet organise les Rencontres pour la planète (RPP), l’occasion de remettre des financements à des associations.
En 2022, 936.000 euros ont été levés (428.000 euros des mécènes, 137.000 euros du grand public, dons doublés par 1% pour 120.000 euros, 8 projets clefs pour 180.000 euros et 70.000 euros pour 7 projets «coup de cœur»  votés par les entreprises membres 1%). Liste des mécènes donateurs de l’édition 2020 : Fondation Une goutte d’eau pour notre planète, Fondation Léa Nature, Triballat Noyal (Vrai), La Boulangère Bio, Fondation Lemarchand, Ekibio, Ari Pictures, Lyro, Terre d’Oc, Laboratoires Catalyons, SEVES, Nutergia, Baussant Conseil.
En 2021, 1 million d’euros ont été reversés (635.000 euros de mécènes, 115.000 euros de dons du grand public abondés de 100.000 euros par 1% for the Planet, et 150.000 euros de 1% for the Planet à 5 projets clefs). En 2020, 610.871 euros (445.500 euros de mécènes, 105.907 euros de dons du grand public abondés de 59.464 euros par 1% for the Planet) ont été reversés à 32 projets. Liste des mécènes donateurs de l’édition 2020 : Baussant Conseil, Terre d’Oc, Fondation Léa Nature, Triballat Noyal (Vrai), La Boulangère Bio, Not Guilty, Gobi, Fondation Lemarchand, Physiologicvet, Ekibio. Dans le cadre des «Mardis pour la Planète», 20.166 euros ont été alloués à 18 associations en 2020. Hors RAP, 1% for the Planet a reversé des dons confiés par des entreprises : 50.000 euros au WWF (confié par Caudalie), 50.000 euros à Coral Guardian (confié par Caudalie), 20.000 euros à Arbre et paysage (confié par Caudalie), 20.000 euros à Artemisia (confié par La Boulangère), 7007 euros à Mini Big Forest (confié par The Good Company).
En 2019, 42 projets ont été sélectionnés sur 112 déposés, et 455.500 euros ont été alloués. Liste des mécènes donateurs de l’édition 2019 : 1% for the Planet France, Fondation Léa Nature, Fondation Lemarchand, La Boulangère Bio, Nutergia, Triballat Noyal (Vrai), Terre d’Oc, Caudalie, Fondation Cabestan, Fondation Maisons du Monde, Fondation Nature & Découvertes, Gobilab, Not Guilty, Ecodoo, Fondation Terra Symbiosis, Fondation Carasso, Zippy Travel, Fondation Nicolas Hulot, Fondation Humus, Elephas, Les Petits Radis.
En 2018, 40 projets ont été sélectionnés sur 72 déposés, avec environ 400.000 euros alloués. Liste des mécènes donateurs de l’édition 2018 : Fondation Nature & Découvertes (110.000 euros), Fondation Léa Nature (50.000 euros), Vrai (30.000 euros), la Fondation Lemarchand (20.000 euros), La Boulangère Bio (20.000 euros), Fondation de France (20.000 euros), Fondation Maisons du Monde (15.000 euros), Caudalie, Terre d’Oc, Ecodoo, Fondation Cabestan, Fondation Carasso. En 2017, 185.000 euros avaient été levés.

Liste des associations récipiendaires lors des RPP

2022

  • 3PA : 63.137 €
  • Secrets Toxiques : 42.029 €
  • NégaWatt : 35.673 €
  • P-WAC : 35.592 €
  • MerTerre : 33.230 €
  • Inventons nos vies bas carbone : 30.831 €
  • Fédération des Conservatoires d’Espaces Naturels : 29.670 €
  • Mountain Wilderness France : 29.396 €
  • Reclaim Finance : 27.550 €
  • Human Initiatives to Save Animals : 26.640 €
  • Du Pain & des Roses : 24.644 €
  • Intérêt à Agir : 23.600 €
  • People and the Sea : 20.815 €
  • No Plastic In My Sea : 20.690 €
  • Campus de la transition : 19.287 €
  • Envol Vert : 19.145 €
  • Colibris : 18.350 €
  • Sources d’Envol : 17.500 €
  • Veni Verdi : 17.000 €
  • Ethic Ocean : 16.732 €
  • GRAINE Poitou-Charentes : 15.540 €
  • Sol : 15.160 €
  • Terre & Cité : 14.196 €
  • Football Ecologie France : 13.894 €
  • Miraceti : 13.410 €
  • Assiettes Végétales : 11.660 €
  • Gbobètô : 11.264 €
  • Fonds pour la conservation des rivières sauvages : 11.200 €
  • Univers-Sel : 11.160 €
  • Convergence Animaux Politique : 9950 €
  • Women Engage for a Common Future : 9310 €
  • Centrales Villageoises : 9250 €
  • Zero Waste France : 8860 €
  • UNISOAP : 8848 €
  • G’Rhin de Sel : 8800 €
  • La Voûte Nubienne : 7790 €
  • Protect Our Winters France : 7236 €
  • FNE Alpes de Haute-Provence : 6234 €
  • La Sauge : 6035 €
  • Le Moulin Nature : 5385 €

2021

  • Naturevolution : 62.000 €
  • Reclaim Finance : 35.500€
  • L’École des semeurs : 35.000 €
  • MerTerre : 28.300 €
  • Wings of the Ocean : 25.000 €
  • Earthship Sisters : 22.550 €
  • Fondation Eau Neige et Glace : 22.500 €
  • On est Prêt : 20.400 €
  • Des enfants et des arbres : 22.000 €
  • Résensauvager la ferme : 21.000 €
  • Biloba : 21.000 €
  • La terre en partage : 20.300 €
  • EKO! : 20.000€
  • Forêts en Vie : 20.000 €
  • Aux arbres citoyens : 16.750 €
  • Voix Libres : 16.000 €
  • Collectif les pieds dans le plat : 16.000€
  • Graines de Noé : 15.000 €
  • Association Francis Hallé pour la forêt primaire : 11.600 €
  • 3PA : 11.000 €
  • L’école comestible : 11.000 €
  • Projet Primates France : 11.000 €
  • Fermes d’Avenir : 10.400 €
  • Terre et Humanisme : 10.000 €
  • Envol Vert : 10.000 €
  • Pleine Mer : 10.000 €
  • Alternatiba : 10.000€
  • Aide et Partage Burkina : 10.000 €
  • Association Végétarienne de France : 8700 €
  • ETIC emballages : 6000 €
  • Wild & Legal : 5500 €
  • Passerelles.info : 5300 €
  • es Cols Verts : 5000 €
  • e-graine : 5000 €
  • AVES France : 4000 €
  • Planète Urgence : 3300 €
  • Humy : 2500 €
  • HISA : 2300 €
  • Wayanga : 2000 €
  • Greenminded : 1000 €

2020

  • L’École des semeurs : 36.000 €
  • P-WAC : 30.000 €
  • Sea Shepherd : 28.500 €
  • Surfrider Foundation Europe : 27.500 €
  • Terre de liens : 25.000 €
  • Kalaweit : 22.000 €
  • Artpiculture : 15.000 €
  • Terre d’Abeilles : 15.000 €
  • Cœur de forêt : 13.000 €
  • Veni Verdi : 12.000 €
  • AFAC : 12.000 €
  • Alternatiba : 12.000 €
  • Earthwake : 12.000 €
  • École de la nature et des savoirs : 12.000 €
  • Justice Pesticides : 12.000 €
  • Voix libres : 12.000 €
  • Artemisia : 12.000 €
  • ETIC Emballages : 11.850 €
  • Reporters d’Espoirs : 10.100 €
  • Colibris : 9300 €
  • Pleine mer : 7000 €
  • APECS : 7000 €
  • Ticket for Change : 5900 €
  • For my planet : 3000 €
  • Bloom : 2500 €
  • Zero Waste France : 2375 €
  • Générations Futures : 2000 €
  • Association Francis Hallé pour la forêt primaire : 2000 €
  • Le grand secret du lien : 2000 €
  • Ethic Océan : 2000 €
  • Les Amis des Bonobos en Europe : 2000 €
  • Les cols verts : 2000 €
  • ASPAS : 2000 €
  • Conscience et impact écologique : 1700 €
  • Globice : 1000 €

2019

  • Nous voulons des coquelicots : 50.000 €
  • P-WAC : 30.000 €
  • Mini Big Forest : 28.000 €
  • Association végétarienne de France : 25.000 €
  • Générations Futures : 25.000 €
  • Zero Waste France : 25.000 €
  • Fondation Zoein : 20.000 €
  • Alternatiba : 10.000 €
  • Artpiculture : 10.000 €
  • Graines de Troc : 10.000 €
  • Réseau Semences Paysannes
  • Artemisia
  • La Terre en partage
  • SOL
  • Handicap Travail Solidarité
  • Spark Vie
  • Justice Pesticides
  • Parti Poétique
  • Kalaweit
  • Wildlife Angel
  • Canopée
  • Bloom
  • Naturevolution
  • Surfrider Foundation Europe
  • La Cloche
  • Reporters d’espoirs
  • Réseau pour les Alternatives forestières

2018

  • Générations Futures :40.000 €
  • Reporterre : 30.000 €
  • Bloom : 30.000 €
  • Planète Urgence : 30.000 €
  • Plastic Odissey : 20.000 €
  • Gold of Bengal : 20.000 €
  • Terre et Humanisme : 20.000 €
  • Inf’OGM : 10.000 €
  • 6Labs : 10.000 €
  • REFEDD : 10.000 €
  • Mille variétés anciennes : 10.000 €
  • La Tricyclerie : 10.000 €
  • Mountain Riders : 10.000 €
  • Graines de Troc : 10.000 €
  • Terre de Liens : 10.000 €
  • ASPAS
  • Wildlife Angel
  • Naturevolution : 5000 €
  • APECS
  • Ethic Ocean
  • Fondation Tara Expéditions
  • Longitude 181
  • NaturEvolution
  • Sea Shepherd France
  • Kynarou
  • WECF
  • Conscience & Impact Ecologique

2017

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Sandrine Rousseau

Députée EELV
Fondatrice de l’association En Parler
Site : https://sandrinerousseau.fr

[tab name= »Profil »]

Economiste s’étant engagée en politique avec Europe Ecologie en 2009, Sandrine Rousseau s’est d’abord fait connaître par le témoignage de souffrances vécues. D’abord en 2013, quand elle révèle le suicide de sa mère atteinte d’un cancer en phase terminale, et réclame «la légalisation du suicide assisté». Ensuite en 2016, quand elle accuse, avec trois autres élues, le député Denis Baupin de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles. Après avoir quitté EELV en 2017, Sandrine Rousseau annonce en 2020 sa ré-adhésion au parti écologiste et se porte candidate à la primaire des écologistes pour l’élection présidentielle de 2022. Elle accède au second tour de la primaire avec 25,14% des suffrages. Aux législatives de 2022, elle est élue députée avec 57,9% des suffrages.
Depuis l’affaire Baupin, Sandrine Rousseau s’inscrit dans le courant écoféministe, expliquant : «Longtemps, j’ai été féministe et écologiste, mais je menais ces deux combats de manière séparée, sans faire la jonction. Or ce qui les réunit est pourtant fondamental : c’est le refus de la prédation.» Elle précise : «La prédation dans notre rapport à l’autre en tant qu’humain, et tout particulièrement aux femmes ou aux personnes racisées – et, de manière plus générale, aux personnes vulnérables. Mais aussi la prédation à l’égard de la terre, de la nature, des ressources.» Elle dénonce ainsi «le point de départ de notre système capitaliste», c’est-à-dire «l’appropriation sauvage de la terre, qui n’est plus dès lors un bien commun, mais devient un bien privé au profit des plus riches, dont découle ensuite une forte répression des femmes, qui sont justement celles qui utilisaient le plus ces communs et qui ont lutté contre cet accaparement. C’est là que s’est noué le mouvement des sorcières (…), lorsqu’on brûlait les femmes qui résistaient, qu’on va ensuite chercher à domestiquer, à enfermer». En août 2022, elle a appelé à «changer de mentalité pour que manger une entrecôte cuite sur un barbecue ne soit plus un symbole de virilité». En septembre 2022, Sandrine Rousseau déplore sur France 5 «des comportements qui sont de nature à briser la santé morale» de plusieurs femmes dans la vie sentimentale de Julien Bayou, entraînant la démission de ce dernier  dans les instances écologistes.
Pendant la campagne des primaires, elle n’hésite pas à multiplier les déclarations polémiques, comme quand elle confie à Charlie Hebdo : «Le monde crève de trop de rationalité, de décisions prises par des ingénieurs. Je préfère des femmes qui jettent des sorts plutôt que des hommes qui construisent des EPR.» De même, elle a appelé à la «fin d’une époque de souillure», dénonçant un «système»«nous prenons, nous utilisons et nous jetons le corps des femmes et le corps des racisés». Elle estime aussi qu’un rapport sacré à la nature peut émanciper des religions, «qui sont toutes patriarcales». Concernant les réfugiés venant d’Afghanistan, elle affirme : «S’il y a vraiment des personnes qui sont dangereuses, de potentiels terroristes, ce n’est pas parce qu’ils restent en Afghanistan qu’ils sont moins dangereux (…). Quelque part, les avoir en France ça permet aussi de les surveiller.»
Parmi les mesures phares qu’elle prône, il y a notamment la mise en place d’un revenu d’existence à 850 euros «pour tout le monde», d’une taxation carbone des entreprises, remplaçant une partie des taxes sur la production, d’un statut juridique des animaux, avec une possibilité de se constituer en justice en défense des animaux. Sur le volet agricole, elle «pense qu’il faut un choc de productivité négatif dans l’agriculture. Il faut accepter une baisse de rendement mais aussi que l’agriculture sans pesticides soit plus intensive en main-d’œuvre. Oui, le travail sera plus pénible. Il faudra donc passer un contrat social avec les agriculteurs avec une protection sociale, des droits à la retraite, des garanties de salaire supérieurs à aujourd’hui…». Sur la question énergétique, elle estime possible de produire une énergie d’origine 100% renouvelable d’ici à 2050, et plaide pour une sortie du nucléaire : «Le nucléaire ne nous conduit pas à revoir nos modes de consommation. Aujourd’hui, la question, c’est comment on diminue la quantité d’électricité que l’on produit.» Enfin, elle propose de créer un «délit de non-partage des tâches domestiques»

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[tab name= »Parcours »]

Née en mars 1972 à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), elle s’inscrit dans un cursus économique à l’Université de Poitiers, avant de poursuivre ses études à l’Université de Lille 1. Etudiante, elle s’engage à Chiche !, les jeunes écolos alternatifs. Elle obtient un doctorat en économie en 2002 et devient maître de conférences en sciences économiques à l’Université Lille 1. Devenue enseignante, elle s’investit au sein du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNESUP). En 2005, elle intègre le comité de rédaction de la revue EcoRev’. En 2008, elle est coordinatrice du dossier «Ecologie et féminisme» de la revue.
En 2009, elle rejoint Europe Ecologie et est en 5ème position sur la liste Nord-Ouest aux Européennes. En mars 2010, elle est candidate aux élections régionales pour le Nord-Pas-de-Calais. Elue, elle devient vice-présidente du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, chargée de l’Enseignement supérieur et de la recherche (2010-2015). En juin 2011, elle intègre le bureau exécutif d’EELV à l’issue du congrès de La Rochelle. Elle est chargée du projet et de l’organisation des Journées d’été et coordonne l’écriture du projet «Vivre mieux» présenté par EELV pour l’élection présidentielle et les élections législatives de 2012. En juin 2012, elle est candidate investie par EELV et le Parti socialiste dans la 21ème circonscription du Nord et recueille 16,71 % des suffrages. En 2013, elle nommée porte-parole du bureau exécutif d’EELV. En décembre 2013, Sandrine Rousseau relance le débat sur l’euthanasie en révélant le suicide de sa mère atteinte d’un cancer en phase terminale, et réclame «la légalisation du suicide assisté». En mars 2014, elle mène la liste écologiste aux élections municipales de Villeneuve-d’Ascq et obtient 9,94 % des suffrages au premier tour. En 2015, elle est tête de liste d’un rassemblement citoyen comprenant EELV, le Parti de gauche, la Nouvelle Gauche socialiste et de Nouvelle Donne dans le cadre des élections régionales françaises de 2015 en Nord-Pas de Calais-Picardie et recueille 4,83 % des voix. En mai 2016, elle fait partie des quatre élues avec Isabelle Attard, Elen Debost et Annie Lahmer qui accusent le député Denis Baupin de harcèlement sexuel et d’agressions sexuelles. Trois semaines après la révélation de l’affaire Baupin, Sandrine Rousseau brigue la tête du parti mais sans succès. En juin 2016, Sandrine Rousseau devient secrétaire nationale adjointe d’EELV. En mars 2017, l’affaire Baupin est classée sans suite, pour prescription. En 2017, elle obtient 4,74 % des suffrages aux élections législatives dans la 9ème circonscription du Nord.
En septembre 2017, elle révèle qu’elle n’a plus de fonction au sein d’EELV. Sandrine Rousseau crée l’association Parler (rebaptisée plus tard «En Parler»), une association d’entraide entre victimes de violences sexuelles. En novembre 2019, elle lance avec Coralie Miller une tribune signée par près de 200 femmes (Marlène Schiappa, Charlotte Gainsbourg, Muriel Robin…) réhabilitant la figure de la sorcière pour en faire un symbole féministe. En septembre 2020, Sandrine Rousseau annonce sa ré-adhésion à EELV, puis déclare en octobre sa volonté de se porter candidate à la primaire des écologistes pour l’élection présidentielle de 2022. Elle démissionne de la présidence de la Conférence Permanente des chargé.e.s de mission Egalité et Diversité. Le 19 septembre, elle récolte 25,14% des suffrages et accède au second tour de la primaire. En décembre 2021, elle ne se représente pas au poste de vice-présidente chargée de la «Vie étudiante, Vie de Campus/Développement durable et Égalité Femmes-Hommes» de l’université de Lille. Aux législatives de 2022, elle est élue députée avec 57,9% des suffrages. En septembre 2022, Sandrine Rousseau déplore sur France 5 «des comportements qui sont de nature à briser la santé morale» de plusieurs femmes dans la vie sentimentale de Julien Bayou, entraînant la démission de ce dernier  dans les instances écologistes.

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[tab name= »Bibliographie »]

  • Par-delà l’androcène, avec Adélaïde Bon et Sandrine Roudaut, Seuil, 2022
  • Parler : Violences sexuelles : pour en finir avec la loi du silence, Flammarion, coll. «Documents, témoignages», 2017
  • Manuel de survie à destination des femmes en politique, Les Petits matins, 2015
  • Le chômage, avec François-Xavier Devetter, Rue Des Ecoles, 2015.
  • Oui, l’écologie, c’est social !, Les Petits matins, 2012
  • Du balai : essai sur le ménage à domicile et le retour de la domesticité, avec François-Xavier Devetter, Raisons d’agir éditions, 2011

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Julien Bayou

Député d’Europe Ecologie-Les Verts
Conseiller régional d’Ile-de-France d’EELV
Secrétaire national d’EELV (2019-2022)
Gérant de la SCI Bayouplaboum
Site : https://julienbayou.fr/

[tab name= »Profil »]

Julien Bayou explique : «Je ne suis pas né écologiste, je le suis devenu.» En effet, au départ, il a fait partie de ce que Franceinfo a appelé dans les années 2000 les «nouveaux agitateurs sociaux», un groupe de jeunes militants (dont Karima Delli et Leïla Chaibi, toutes deux devenues depuis eurodéputées) qui a animé les collectifs Génération précaire, Jeudi noir et Sauvons les riches. Son expertise en agit-prop lui a permis de séduire les médias et il a rejoint le mouvement écologiste au moment de la campagne européenne de 2009. Il déclare : «Se faire remarquer par les médias, c’est pas mal finalement. Ça évite de devoir lécher les bottes aux politiques.»
Julien Bayou se définit à la fois «radical et festif» et considère que «si vous n’êtes pas écolo… ben, vous êtes anti-écolo». Il précise que «celles et ceux qui pensent qu’une écologie “réaliste”, “pragmatique”, “des petits pas”, des “compromis” suffiront à éviter la catastrophe sont anti-écolo». Pour lui, «les petits pas sont non seulement insuffisants, mais constituent des reculs», fustigeant notamment les anciens élus écologistes François de Rugy, Jean-Vincent Placé ou Pascal Canfin qui «ont troqué nos idées contre des postes».
Le député EELV considère que la croissance est une «impasse idéologique» et déplore qu’avec François Mitterrand et François Hollande, «la gauche a raté ses deux rendez-vous avec la sortie de la croissance». Il affirme que «le point de départ de tout, c’est de reconnaître que le productivisme est une hérésie et que nous devons inverser la production pour satisfaire des demandes potentielles (que l’on sur-stimule artificiellement jusqu’à la saturation) pour aller vers un système où l’on produit sobrement en fonction des besoins».
A l’été 2022, Julien Bayou annonce vouloir déposer une proposition de loi à l’automne 2022 pour interdire les jets privés, mais La France insoumise le devance. De même, il ne dit pas non à l’interdiction des piscines privées. En période de sécheresse, il a aussi indiqué cautionner et encourager «les actes de désobéissance civile» contre les réserves d’eau pour les agriculteurs, précisant qu’il s’agit d’actes «non violents» et que «c’est assumé devant les tribunaux». En avril 2021, Julien Bayou a dû s’excuser suite à la diffusion d’un visuel stigmatisant les «boomers», sur lequel figurait des personnages âgées souriant avec le slogan : «Les boomers, eux, ont prévu d’aller voter».
En septembre 2022, il démissionne du poste de secrétaire national d’EELV et de la coprésidence du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, après que Sandrine Rousseau ait déploré sur France 5 «des comportements qui sont de nature à briser la santé morale» de plusieurs femmes dans la vie sentimentale de Julien Bayou. Ce dernier a déclaré qu’«il n’y a pas d’accusation, je ne peux pas m’en défendre, et pourtant je suis présumé coupable. Mes accusatrices disent elles-mêmes qu’il n’y a rien de répréhensible», tout en fustigeant Sandrine Rousseau car «elle est allée trop loin. (…) Pour moi, il ne faut pas confondre féminisme et maccarthysme».

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[tab name= »Parcours »]

Julien Bayou est né en 1980 dans une famille de gauche, d’un père architecte devenu guérisseur et d’une mère enseignante, «une vraie maoïste», porteuse de valises du FLN. Il effectue des études à l’IEP de Strasbourg, puis à Sciences-po Paris où il décroche un DEA en économie internationale. Après avoir été assistant marketing chez Oreka (fournisseur d’accès à Internet) en 2001, il devient webmaster et assistant communication à l’association Max Havelaar France en 2002. Pigiste pour le magazine Alternatives économiques en 2003 et 2004, il a été chargé de mission à la Direction de l’évaluation et de la prospective au ministère de l’Education nationale en 2004 et 2005, et a mené parallèlement une mission de consultant pour l’UNESCO. En avril 2005, il devient chargé de mission pour l’Afrique au sein de Coordination SUD, une coordination française des ONG de solidarité internationale. En parallèle à ses activités salariées, il participe à la fondation de Génération précaire, collectif luttant contre les abus des stages via des happenings médiatiques. En 2006, Julien Bayou cofonde, avec notamment Karima Delli, Leïla Chaibi et son ami Lionel Primault, le collectif Jeudi noir pour dénoncer la flambée des prix des loyers avec des actions militantes sur le mode humoristique.
En 2008, Julien Bayou fait un burn-out et quitte Coordination SUD. En avril 2009, il participe à la création du collectif Sauvons les riches, qui s’inscrit dans la campagne d’Europe Écologie pour les élections européennes de 2009. Comme l’explique Lionel Primault : «On voulait braquer les projecteurs sur les riches pour montrer que, selon nous, leurs abus sont à l’origine des inégalités. On utilise l’humour potache». En juin 2009, Julien Bayou monte, avec Lionel Primault, une SCOP de communication «pour faire essaimer ces nouvelles formes d’action» auprès des associations. En 2010, il est élu conseiller régional d’Ile-de-France avec l’étiquette Europe Ecologie. De 2010 à 2012, il se charge de la campagne de mobilisation d’Eva Joly en vue de l’élection présidentielle. En 2011, il obtient une licence de droit en prenant des cours par correspondance. Après la campagne de 2012 et jusqu’en 2014, il est chargé de campagne à Avaaz. Fin 2012, il fait partie de l’équipe qui occupe le bâtiment du 2 rue de Valenciennes pour y loger des habitants soutenus par Jeudi noir et le DAL.
Aux côtés de Sandrine Rousseau, Julien Bayou est élu porte-parole d’Europe Ecologie-Les Verts en décembre 2013. Deux ans plus tard, il est réélu conseiller régional en Île-de-France. Lors des législatives de 2017, il se présente dans la cinquième circonscription de Paris, mais récolte que 12,36% des suffrages. En novembre 2017, il lance et préside l’association Mon Revenu De Base qui vise, via un crowdfunding, à rassembler de quoi offrir 1000 euros par mois pendant un an à des bénéficiaires tirés au sort. En 2018, lors de la primaire de son parti pour la tête de liste à la mairie de Paris, il est devancé par David Belliard et renonce à un second tour. La même année, il intègre l’École de formation professionnelle des barreaux de la cour d’appel de Paris. En 2019, il a cofondé «Notre affaire à tous», qui fait partie des associations qui ont assigné l’État pour inaction face aux changements climatiques. En novembre 2019, il est désigné secrétaire national d’EELV. En octobre 2020, il obtient le certificat d’aptitude à la profession d’avocat. En 2021, il est réélu conseiller régional. En 2022, il devient député la 5e circonscription de Paris avec l’étiquette de la NUPES avec 58,05 % des suffrages au second tour, et est élu coprésident du groupe écologiste à l’Assemblée nationale.
En septembre 2022, il démissionne du poste de secrétaire national d’EELV et de la coprésidence du groupe écologiste à l’Assemblée nationale, après que Sandrine Rousseau ait déploré sur France 5 «des comportements qui sont de nature à briser la santé morale» de plusieurs femmes dans la vie sentimentale de Julien Bayou.

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[tab name= »Bibliographie »]

  • Le Petit Livre noir du logement, collectif, éditions La Découverte, 2009.
  • Dix bonnes raisons d’aimer (ou pas) l’éducation populaire, I love educ pop, collectif, éditions de l’Atelier, 2010.
  • Kerviel, une affaire d’État : 2 milliards pour la Société en général, préface d’Eva Joly, éditions Arcane 17, 2016.
  • Désobéissons pour sauver l’Europe, éditions Rue de l’échiquier, 2018.
  • Comment nous allons sauver le monde, collectif, Massot Editions, 2019.
  • En vert et avec tou.tes, JC Lattès, 2021.

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Agir pour l’Environnement

2 rue du Nord
75018 Paris
Tél. : 01.40.31.02.37
Email : contact@agirpourlenvironnement.org
Site : http://www.agirpourlenvironnement.org

[tab name= »Profil »]

Revendiquant 25.934 adhérents en 2020 et présidé par l’ancienne directrice de la rédaction de 60 Millions de Consommateurs, APE se donne comme rôle principal de fédérer des associations autour de campagnes consistant à diffuser des dépliants de propagande, à envoyer des cartes postales «pétitions» ciblant les responsables politiques et économiques concernés. Depuis sa création, APE a lancé une quarantaine de campagnes de lobbying sur des thèmes  multiples : nanoparticules, OGM, 4×4, agro-carburants, pollution lumineuse, déchets ménagers, pesticides, 5G, nucléaire, chasse, etc. Depuis quelques années, l’association semble privilégier des campagnes électroniques (notamment des pétitions en ligne), s’appuyant sur un réseau de près de 500.000 contacts. En 2016, APE n’hésite pas, par exemple, à stigmatiser sur les réseaux sociaux, via un trombinoscope, les sénateurs qui ont rejeté le principe d’une interdiction totale des insecticides néonicotinoïdes et qualifiés de «sénaTUEURS d’abeilles».
Appelant à une «décroissance nécessaire», APE a adopté une attitude critique vis-à-vis du Grenelle de l’environnement, tout en collaborant étroitement avec des associations fortement impliquées dans le processus de négociation. Depuis, APE a participé aux concertations sur le bilan de santé de la PAC ainsi qu’au Grenelle des ondes. Dénonçant les «grands projets inutiles et imposés», l’association voit dans les «zadistes» une «nouvelle forme d’engagements (qui) s’exprime de plus en plus bruyamment». APE estime que «les associations de protection de l’environnement ne peuvent être en reste», n’hésitant pas à les critiquer : «Enfermées dans un tête-à-tête stérile, elles en ont oublié le sens profond de l’engagement. Les causeries expertes ont un peu facilement négligé l’ingratitude du travail militant.» APE ajoute : «La détermination et la radicalité qui s’expriment localement et globalement nous obligent à redéfinir notre stratégie afin d’articuler le nécessaire dialogue avec les décideurs sans renoncer à l’exigence écologique.» Impliquée contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l’association a apporté son soutien à divers acteurs locaux opposés par exemple au Grand contournement ouest de Strasbourg ou encore contre un «projet de ferme usine envisageant de rassembler près de 4000 bovins».
APE est aussi en pointe dans le lobbying institutionnel, organisant par exemple des colloques à l’Assemblée nationale, ou en participant à la création en 2010 d’un Comité de soutien des élus à l’Abeille et aux Apiculteurs, et en 2013, d’un Comité de soutien des élus pour les alternatives aux pesticides. En 2019, elle se félicite d’avoir «contribué à obtenir l’abandon de la ferme-usine des 4000 bovins (71) ainsi qu’un avis négatif pour celle de Houlbec (27), obtenu l’adoption d’un moratoire sur le dioxyde de titane tout en diffusant une nouvelle enquête sur la présence du TIO2 dans les dentifrices, fait condamner la société DowAgrosciences et annuler l’autorisation de mise sur le marché du sulfoxaflor, soutenu les maires ayant adopté des arrêtés anti-pesticides, mobilisé notre réseau pour obtenir l’arrêt des aides fiscales à l’incorporation de l’huile de palme dans les carburants et incité les sympathisants d’Agir pour l’Environnement à créer plus de 15.000 zones de BZZZ».
APE a une certaine proximité avec Europe Ecologie-Les Verts. Stéphen Kerckhove, délégué général d’APE, a longtemps milité chez les Verts et a signé début mai 2011, avec Yves Cochet, un appel de soutien à la candidature de Nicolas Hulot. Le président d’APE jusqu’en 2011, Domi Bernard, est depuis longtemps un compagnon du parti écologiste et est ami d’Yves Cochet. Le président suivant d’APE, Philippe Colomb, était responsable de la Commission Nationale Lesbiennes, Gais, Bis et Trans à EELV. Quant au secrétaire de l’association, il collabore avec la commission agricole d’EELV, et le trésorier est un militant du parti écologiste.

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[tab name= »Structure »]

Association de la loi de 1901, créée en 1996. En mars 2012, APE adopte de nouveaux statuts permettant l’adhésion de particuliers. Depuis décembre 2015, elle est agréée pour la protection de l’environnement. Depuis décembre 2016, elle est habilitée pour prendre part au débat sur l’environnement se déroulant dans le cadre des instances consultatives nationales ayant vocation à examiner les politiques d’environnement.

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[tab name= »Dirigeants »]

Bureau

  • Marie-Jeanne Husset : présidente
  • Jacques Caplat : secrétaire
  • Jean Hascoët : trésorier

Equipe salariée

  • Stéphen Kerckhove : directeur général
  • Aurore Bonnefoi : responsable de la coordination et des ressources humaines
  • Magali Ringoot : coordinatrice des campagnes santé & environnement
  • Mathias Chaplain : coordinateur des campagnes agriculture & alimentation
  • Olivier Charles : animateur des campagnes climat, énergie et transports
  • Damien Furst : responsable de la stratégie et de la communication digitales
  • Benoit Maigret : chargé des outils numériques
  • Martin Sérieye : chargé de mission web
  • Magali Leroy : chargée des enquêtes, analyses et investigations
  • Céline Misery : chargée de mission fidélisation et acquisition de contact
  • Joe Tanesse : chargée de l’administration
  • Manon Rieutord : animatrice de campagne
  • Michèle Dougé : administration

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[tab name= »Activités »]

Campagnes : Chaque année, APE lance trois à quatre actions, soit des «Campagnes» soit des «Alertes». Ces campagnes peuvent se faire par la diffusion de documents papier (entre 60.000 et 150.000 exemplaires) et/ou par des pétitions. APE fédère des partenaires associatifs connus pour leur expérience dans la thématique de la campagne, parmi lesquels le Générations Futures, FNE, Greenpeace, Amis de la Terre, WWF, Réseau Action Climat, UNAF, FNAB, Réseau Semences Paysannes, Nature & Progrès, LPO, etc. Au-delà des associations écologistes, APE a développé des partenariats avec la Confédération paysanne, Attac, la CLCV, etc. Les dernières campagnes d’APE ont été : «Alerte aux microplastiques», «Nucléaire : une campagne présidentielle…atomisée ?», «Pesticides non merci !», «Ma récré au vert, laisse béton !», «Stop à la 5G !», «Stop aux nanoparticules !», «Du bio et local dans les cantines, c’est possible !», «Aviation, le crash climatique».
Fort d’un réseau électronique de près de 500.000 internautes, APE mène aussi des campagnes électroniques. Ainsi, en mai 2016, l’association a diffusé un trombinoscope des «sénaTUEURS d’abeilles», ciblant les sénateurs qui ont rejeté le principe d’une interdiction totale des insecticides néonicotinoïdes. Cette action a fait le buzz avec près de 10.000 «partages» sur Facebook en moins de 48 heures. En mai 2018, l’association réitère cette opération avec un vote sur le glyphosate. Partagé près de 80.000 fois, APE estime avoir touché près d’un million de personnes avec ce trombinoscope, «apportant ainsi la nécessaire publicité aux travaux parlementaires sans laquelle une démocratie se réduit à un échange nocturne réservé aux fidèles serviteurs des lobbies de l’agrochimie».
APE affirme que plus de 10.000 «zones de BZZZ» (espaces refuges pour les insectes pollinisateurs) ont été créées à son initiative en 2021, portant à plus de 50.000 le nombre de zones créées en France depuis 2017.
En 2014, en partenariat avec Générations Futures et Bio Consom’acteurs, APE a développé deux sites visant «à référencer les communes réduisant l’utilisation des pesticides et promouvant une alimentation bio dans la restauration collective». Dans un second temps, les associations ont lancé en 2015 un prix «0 phyto 100% bio».
Pétitions et sondages. Dans le cadre de ses campagnes, APE utilise des pétitions et des sondages. Il y a notamment les pétitions suivantes : «Stop aux jets privés ! » (26.797 signatures), «Les nouveaux OGM doivent être strictement réglementés en Europe» (316.133 signatures), «Sauvons l’élevage de plein air !» (133.548 signatures), «Stop à la 5G» (129.232 signatures).
En 2022, APE publie un sondage selon lequel 63% des personnes interrogées se déclarent prêts à réduire leur vitesse à 110 km/h sur l’autoroute. En 2020, APE rend public un baromètre annuel portant sur la perception des Français vis-à-vis des questions écologiques. En 2019, un sondage commandé par APE montre que 88% des personnes interrogées se déclarent favorables à une interdiction des plastiques à usage unique.
Communication : En juillet 2022, APE publie un rapport d’analyse selon lequel 78% eaux embouteillées les plus vendues en France sont contaminées par des microplastiques. En mars 2016, APE rend publiques les analyses révélant la présence de nanoparticules dans quatre produits alimentaires courants. En janvier 2017, publication de nouvelles analyses montrant la présence de nanoparticules dans des chewing-gums Leclerc et les bonbons Têtes Brulées. En mars 2017, APE publie sur le site internet www.infonano.org, une base de données répertoriant plus de 300 produits alimentaires suspectés de contenir des nanoparticules. Plusieurs pétitions contres les nanos sont diffusées par l’association, ciblant en particulier le dioxyde de titane. APE s’est rapprochée des éditions Rue de l’Échiquier afin d’envisager le lancement en 2022 ou 2023 d’une collection de livres pédagogiques dédiés aux questions écologiques.
Evénements et manifestations : Chaque année, APE est coordinatrice du «Jour de la Nuit», une opération de sensibilisation à la protection de la biodiversité nocturne «ainsi qu’une prise de conscience du problème de pollution lumineuse». Fédérant une quinzaine d’associations, la 13e édition en 2021 a compté plus de 700 animations (balades nocturnes, observations des étoiles, sorties nature, extinctions des lumières). En raison de la crise sanitaire, l’édition 2020 a été annulée.
En mars 2021, APE avec la Confédération paysanne et Nature & Progrès ont symboliquement déployé plus de 300 panneaux représentant une abeille poing levé face au Conseil d’Etat, pour protester contre la ré-autorisation des néonicotinoïdes.
Juridique : APE utilise aussi l’arme juridique. En février 2021, APE et la Confédération paysanne ont déposé un référé devant le Conseil d’Etat en vue d’obtenir la suspension de la réautorisation des néonicotinoïdes pour le traitement des semences de betteraves sucrières. En décembre 2020, le Conseil d’Etat a rejeté les recours d’APE et de Priartem dans le dossier 5G. En février 2020, dans le cadre d’un référé suspension engagé par le collectif des maires anti-pesticides contre la décision prise par le gouvernement de fixer des zones sans traitements pesticides de 3 à 20 mètres à proximité des habitations, APE a décidé, avec l’appui de Maître Corinne Lepage, de déposer un mémoire en intervention volontaire devant le Conseil d’Etat. En novembre 2019, suite à une action d’APE et de l’UNAF, le Tribunal administratif de Nice a annulé l’autorisation de mise sur le marché de deux insecticides systémiques, le «Transform» et le «Closer».
Lobbying : APE déclare avoir dépensé entre 25.000 et 50.000 euros en 2021, annuellement entre 10.000 et 25.000 euros en 2019 et en 2020, pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs. L’association a déclaré 3 actions de lobbying en 2019, 7 actions en 2020 et 10 actions en 2021.
En mars 2016, APE avec Générations Futures et Bio Consom’acteurs ont lancé à l’Assemblée Nationale, un kit «collectivité» destiné à accompagner les élus locaux «dans le développement de l’agriculture biologique et la suppression des pesticides». L’association a aussi mené une campagne de lobbying auprès des députés pour qu’ils votent la loi visant à favoriser l’alimentation bio et locale dans les cantines. En 2018, l’association, en lien avec la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique, a également mené campagne «afin d’interpeller le ministère de l’Agriculture sur les retards de paiement dûs aux paysans bio». En mars 2013, dans le cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, APE a lancé, avec Générations Futures et l’UNAF, le Comité des élus pour les alternatives aux pesticides.  En 2009, en marge de sa campagne «Pesticides : des abeilles piquées au vif !» visant en particulier le Cruiser, APE a lancé avec la LPO, Générations Futures et l’UNAF, un comité de soutien des élus à l’abeille et à l’apiculture.

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[tab name= »Finances »]

En 2021, les ressources proviennent de donateurs/adhérents, dont 21% sont des prélèvements automatiques mensuels. En 2017, l’association a décidé «de renoncer à toutes subventions publiques afin de garantir son indépendance». L’association affirme en 2020 : «Notre indépendance financière est complète puisqu’aucune subvention publique ou privée n’a été versée à l’association en 2019 et ce pour la troisième année consécutive.» En 2021, l’association déclare : «Le pari fait en 2017 de réduire drastiquement la part des subventions, afin d’éviter d’être exposé aux pressions des financeurs a été réussi.»

AnnéeProduitsChargesRésultat
20211.513.097 €1.359.140 €153.957 €
20201.595.152 €1.433.968 €161.184 €
20191.375.336 €1.215.209 €160.127 €
2018852.326 €777.586 €74.740 €
2017713.017 €709.362 €3655 €
2016600.620 €524.319 €76.301 €
2015513.472 €478.785 €34.687 €
2014435.424 €423.404 €12.020 €
2013355.588 €354.681 €907 €
2012323.056 €313.682 €9374 €
2011315.844 €308.152 €7692 €
2010314.197 €327.740 €-13.543 €
2009410.250 €394.289 €15.961 €
2008301.040 €297.676 €3364 €
2007308.033 €294.756 €13.277 €

Principales sources extérieures de financement

2016
Aides à l'emploi20.473 €
Réserve parlementaire de Denis Baupin12.000 €
Ministère de l'Ecologie 10.000 €
Biocoop8000 €
Ville de Paris 7000 €

2015
Conseil régional d'Ile-de-France 61.705 €
Réserve parlementaire de Denis Baupin13.000 €
Aides à l'emploi11.000 €
Biocoop8000 €
Ville de Paris 7000 €
Ministère de l'Ecologie 6000 €

2014
Conseil régional d'Ile-de-France 28.294 €
Réserve parlementaire EELV15.500 €
Aides à l'emploi11.000 €
Ville de Paris 8000 €
Ministère de l'Ecologie 7000 €

2013
Ministère de l'Ecologie 15.000 €
Réserve parlementaire EELV15.000 €
Conseil régional d'Ile-de-France 12.941 €
Aides à l'emploi11.250 €
Ville de Paris 8000 €

2012
Aides à l'emploi25.000 €
Ministère de l'Ecologie 15.000 €
Conseil régional d'Ile-de-France 12.410 €
Ville de Paris 8000 €
Réserve parlementaire3500 €

2011
Aides à l'emploi31.593 €
Ministère de l'Ecologie 10.000 €
Ville de Paris8000 €
Conseil régional d'Ile-de-France 7000 €
Réserve parlementaire4500 €

2010
Aides à l'emploi37.920 €
Conseil régional d'Ile-de-France 35.466 €
Ministère de l'Ecologie25.000 €
Ville de Paris8000 €
Réserve parlementaire5000 €

2009
Amis de la Terre Europe40.000 €
Aides à l'emploi35.466 €
Conseil régional d'Ile-de-France 26.250 €
Ville de Paris18.000 €
Ministère de l'Ecologie15.000 €

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Publié dans Agir pour l'environnement, association | Commentaires fermés sur Agir pour l’Environnement

Benoît Biteau

Député européen d’Europe Ecologie-Les Verts
Vice-président de la Commission de l’agriculture et du développement rural
Membre de la Délégation à l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE
Administrateur du CRIIGEN
Administrateur du CReGéne
Gérant de l’EARL Val de Seudre Identi’Terre
Président de la SAS Salu’terre d’Hélios
Site : https://benoit-biteau.eu/

[tab name= »Profil »]

Conseiller régional de Poitou-Charentes entre 2010 et 2021 et élu au Parlement européen en 2019, Benoît Biteau a souvent été comparé à José Bové, du fait qu’ils sont tous deux issus du monde paysan et qu’ils partagent la même fibre écologiste. Toutefois, l’engagement de Benoît Biteau ne s’inscrit pas au départ dans le courant de l’écologie politique. Quand il décide de faire de la politique en parallèle de ses activités agricoles en bio, il le fait d’abord sur la liste de Ségolène Royal et au sein du Parti radical de gauche (PRG). Comme il l’explique, «le PRG, je suis tombé dans la marmite tout petit», et d’ailleurs, dans son livre Paysan résistant !, il ne cite aucune référence historique de l’écologie politique comme source de son militantisme.
Désormais encarté chez EELV et proche de Yannick Jadot, il mène ses combats au niveau européen contre l’agriculture «chimique», «modèle dominant soutenu par les grandes nations en cogestion avec le monde de la finance et de la chimie, porté par l’économie libérale et la mondialisation». Il dénonce notamment la maïsiculture : «La vision d’une parcelle de maïs, si bien conduite soit-elle, me renvoie non pas au constat d’une réussite de l’agriculteur, mais à son cortège de désastres dans de nombreux répertoires et donc suscite une forme de répugnance.» Il s’oppose de façon radicale aux pesticides, aux OGM, aux engrais de synthèse ou encore aux bassines destinées à l’irrigation agricole. Ainsi, il soutient par exemple le mouvement Nous voulons des coquelicots qui demande l’interdiction de tous les pesticides de synthèse, déclarant : «Sortir des pesticides n’est pas qu’une nécessité agronomique et sanitaire. C’est une décision de bon sens, pragmatique.» Il a aussi témoigné à plusieurs reprises en faveur des Faucheurs Volontaires d’OGM. Il ajoute qu’il n’a «pas de problème avec l’hypothèse que Bayer, BASF, Syngenta et consorts mettent la clé sous la porte». Il s’oppose à «l’agro-industrie qui développe les élevages concentrationnaires», tout en fustigeant les végans dont «leur préférence aveugle pour de l’alimentation non carnée pouvant être fabriquée à base de soja OGM détruisant les forêts amazoniennes ou autres joyeusetés issues de l’industrie font d’eux des alliés efficaces et objectifs de l’agro-business».
Pendant la crise du Covid, de nombreux messages des milieux antivaccination et complotistes sont diffusés sur la page Facebook de la ferme de Benoît Biteau, dénonçant aussi bien les vaccins anti-Covid (qu’il appelle «injections OGM») que les mesures sanitaires. Pour Benoît Biteau, ces «nouveaux vaccins, à base de bidouillage génétique, pour lesquels nous n’avons absolument aucun recul, peuvent nous menacer de l’exact inverse.» Ainsi, dès 2020, il diffuse une vidéo polémique de son ami Christian Vélot du CRIIGEN, sceptique quant à l’utilisation des vaccins à ARNm, ou encore des messages de promotion du film antivaccination et conspirationniste Hold-up. Toujours sur le compte Facebook de sa ferme, un message de sa femme est diffusé dans lequel les mesures sanitaires et la campagne de vaccination sont qualifiées «d’horreur nazie». Il diffuse aussi la vidéo «Pourquoi Raoult est un héros» d’Idriss Aberkane ou des messages concernant les principales figures du mouvement antivaccination, comme Alexandra Henrion-Caude, Martine Wonner, maître Di Vizio, Richard Boutry ou Christian Perronne. Sur le site de sa ferme, il y a aussi eu une vidéo antivaccination des sulfureux Jean-Jacques Crèvecœur et Thierry Casasnovas. Déjà en 2017, Benoît Biteau avait soutenu la position des professeurs Henri Joyeux et Luc Montagnier, pour qui il avait «un réel respect», suite à leurs propos alarmistes sur la vaccination.

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[tab name= »Parcours »]

Né à Royan en 1967, Benoît Biteau est fils d’agriculteur. À la sortie du collège, il s’oriente vers l’enseignement agricole et obtient en 1989 un BTS Semences. Il occupe ensuite un poste de maître d’internat au lycée agricole de Saintes, avant de repartir en formation en BTS Gestion et maîtrise de l’eau. De juin et octobre 1996, il devient directeur de l’exploitation du lycée agricole de Saintes, avant de partir en formation à temps plein à l’ENITAB au sein de la chaire «Productions animales, avicoles et aquacoles». En 1997, il soutient son mémoire de fin d’études sur le thème de la conservation génétique des races mulassières du Poitou. Il devient alors directeur adjoint d’une coopérative du sud de la Charente et de la Charente-Maritime. En 1999, il rejoint le Parc interrégional du Marais poitevin et participe à la création du Conservatoire des ressources génétiques du Centre-Ouest atlantique (CReGéne).
En 2004, Benoît Biteau décline la proposition de Ségolène Royal, présidente de la Région Poitou-Charentes, d’être sur sa liste pour briguer un second mandat. En 2007, il reprend l’exploitation de son père et décide de la convertir en bio sans irrigation. Pour Benoît Biteau, c’est un «challenge un peu fou, mais tellement pédagogique, de reprendre une exploitation productiviste pour la transformer en ferme agroécologique et de faire la démonstration que la mutation est possible». En 2008, il se présente aux élections cantonales sous l’étiquette PRG et obtient près de 13% des suffrages. En 2009, il est récompensé par le Trophée national d’agriculture durable, remis par le ministre de l’Agriculture du gouvernement de l’époque, Michel Barnier, au Salon international de l’agriculture à Paris. Il accepte d’être sur la liste de Ségolène Royal pour les régionales 2010 et il est élu vice-président de la Région Poitou-Charentes, président de la commission ruralité-agriculture-pêche et cultures marines. En 2015, il est réélu au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, sous les couleurs du Parti radical de gauche.
En 2018, il devient administrateur du CRIIGEN. En 2019, il est élu eurodéputé sur la liste commune EELVAEI-RPS menée par Yannick Jadot. Il devient vice-président de la Commission de l’agriculture et du développement rural au Parlement européen. En 2019, Benoît Biteau quitte le PRG suite au rapprochement de ce parti avec les radicaux-valoisiens. De 2015 à 2020, il a été parrain de la Fondation Ekibio.

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[tab name= »Bibliographie »]

Paysan résistant !, Fayard, 2018.

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Réseau Action Climat

Mundo M – 47 avenue Pasteur
93100 Montreuil
Tél. : 01 48 58 83 92
Email : infos@rac-f.org
Site : http://www.rac-f.org

[tab name= »Profil »]

Le Réseau Action Climat-France (RAC-F) est une des principales structures de lobbying sur le thème de l’effet de serre et du changement climatique. Il a milité en 2020 pour que l’Europe fixe son objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre à -55% pour 2030. Il est le représentant français du réseau mondial d’ONG concernées par les changements climatiques, le Climate Action Network (CAN), qui revendique plus de 1500 ONG membres dans 130 pays. Le RAC-F fédère 27 associations nationales (dont Greenpeace, le WWF, Les Amis de la Terre, Agir pour l’environnement, LPO, Réseau Sortir du nucléaire, Zero Waste France, France Nature Environnement, Fondation pour la nature et l’homme, WECF France…), 10 associations locales et 38 adhérents individuels.
L’objectif de RAC-F est notamment de «porter d’une seule voix auprès des décideurs des solutions de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les principaux secteurs responsables : transport, agriculture et alimentation, logement, industrie lourde, production et consommation d’énergie, etc.» Il effectue donc principalement un travail de communication auprès du grand public, y compris dans les écoles, par le biais d’interventions médiatiques, de débats ou de documents de campagnes. Le RAC-F a pour mission de «dénoncer les lobbies ou les Etats qui ralentissent ou affaiblissent l’action internationale» et son président estime que «la surconsommation de masse et nos modes de vie deviennent des questions environnementales prioritaires». En amont des négociations internationales sur le climat, le RAC-F fait un lobbying important auprès des décideurs français et des cabinets ministériels. Toutefois, le président du RAC-F estime que «le rapport des forces nous est pour l’instant défavorable», ajoutant que «le RAC et les autres ONG ont leur part de responsabilité dans cette situation. Notre message reste souvent perçu comme anxiogène (…).» Il préconise de «communiquer bien davantage sur les solutions que nous proposons en matière de consommation et de production d’énergie et, plus encore, sur les opportunités qu’elles représentent pour l’emploi non délocalisable, le pouvoir d’achat, la réduction de la précarité énergétique, la santé, etc.».
Le RAC-F dénonce ce qu’il appelle de «fausses solutions», comme le nucléaire car il «comporte trop de risques pour être un vrai progrès pour le climat», ou encore les agrocarburants et le label bas-carbone qualifiés de «greenwashing». Le RAC-F demande que la France supprime «les nombreuses subventions nocives pour l’environnement, qui vont à l’encontre du principe pollueur-payeur», notamment les avantages fiscaux pour l’aviation, les transporteurs routiers, les agrocarburants, le fioul utilisé comme carburant, les engrais, etc.
De même, sur les questions agricoles, RAC-F propose de «réduire la consommation de viande, de lait et de produits laitiers car leurs productions sont de grosses émettrices de GES», de manger bio et de «développer une véritable agriculture durable et paysanne». De manière plus générale, RAC-F dénonce les risques liés à l’adoption d’accords commerciaux, comme le TAFTA ou le CETA, «qui menacent les acquis de l’accord de Paris».
Outre ses activités en France, RAC-F coordonne le Réseau Climat & Développement, comprenant plus de 80 ONG francophones, qui vise entre autres à «renforcer l’influence de la société civile et des délégués africains francophones dans les négociations internationales sur le climat»

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[tab name= »Structure »]

Association de la loi de 1901, créée en 1996. Le RAC-F est agréé au niveau national comme association de protection de l’environnement, association d’intérêt général et association nationale de jeunesse et d’éducation populaire. Il est reconnu par la Convention Cadre des Nations unies sur les Changements Climatiques.

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[tab name= »Dirigeants »]

Bureau exécutif

  • Philippe Quirion : président
  • Edouard Toulouse : trésorier
  • Antoine Bonduelle
  • Raphaëlle Gauthier
  • Damien Demailly
  • Venance Journé
  • Pierre Perbos
  • Charlotte Izard
  • Lucile Dufour

Equipe salariée

  • Morgane Créach : directrice
  • Emmanuel Bernard : gestionnaire administratif
  • Carole Brun : coordinatrice administrative et financière
  • Mathilde Lebourgeois : responsable communication
  • Yvon Chagué : chargé de communication digitale
  • Benjamin Crettenand : chargé de sensibilisation au changement climatique
  • Anne Bringault : coordinatrice des programmes
  • Cyrielle Denhartigh : responsable agriculture et alimentation
  • Benoit Granier : responsable alimentation
  • Fiona Steffan : chargée de mission certification carbone
  • Valentin Desfontaines : responsable mobilités durables
  • Pierre Leflaive : responsable transports
  • Léa Mathieu-Figueiredo : responsable industrie lourde
  • Zélie Victor : responsable transition énergétique
  • Céleste Duriez : responsable climat & emploi
  • Emeline Notari : responsable des politiques climat
  • Clara Sannicolo : Responsable Climat & Territoires
  • Neil Makaroff : responsable Europe
  • Olivier Guérin : chargé de mission «Présidence française de l’Union européenne»
  • Aurore Mathieu : responsable politiques internationales
  • Marine Pouget : responsable gouvernance internationale sur le climat

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[tab name= »Activités »]

Communication et publications. RAC-F publie régulièrement des brochures, des notes de position, des briefings presse, des études… En 2022, le RAC-F a publié le rapport Fin de vente des véhicules neufs essence et diesel : quelle échéance pour respecter les objectifs climatiques ?, Le nucléaire est une fausse solution pour le climat, ou encore l’Etude prospective sur l’évolution de l’emploi dans le secteur aéronautique et l’aérien en France. En 2021, l’association a par exemple publié le document Scénarios RTE : le choix du 100% renouvelables, Ma Région en action – Les leviers pour une transition écologique et juste, Moins et Mieux : la position du Réseau Action Climat sur l’élevage et les produits animaux. RAC-F publie aussi des documents davantage destinés au grand public, comme en 2022 la brochure Répondre aux défis climatiques : l’alimentation, ou en 2017 la bande dessinée Planetman contre le changement climatique qui «vise à montrer que tout le monde peut agir pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre».
RAC-F a développé en 2018 un outil de suivi en ligne des politiques publiques baptisé «Observatoire Climat Energie» qui «permet de suivre les objectifs présents dans les lois et les textes réglementaires». RAC-F s’est impliqué au sein de la Plateforme pour une autre PAC  «pour élaborer sa nouvelle position sur l’alimentation ainsi que dans les travaux de consultation sur la déclinaison de la PAC en France».
En juin 2012, avec la FNH, le RAC-F lance une campagne avec un appel «Stop aux subventions à la pollution» soutenu par une trentaine d’associations, plus de 50 économistes et 14.000 signataires. Depuis 2012, le RAC-F travaille sur le sujet des émissions liées à la consommation. Il participe également au débat sur la transition énergétique au sein du Conseil national du débat sur la transition énergétique et des groupes de travail. Le RAC-F anime des formations auprès d’associations, de collectivités et de services déconcentrés de l’Etat sur les changements climatiques et les Plans Climat Energie Territorial.
En 2016, dans la perspective de l’élection présidentielle, RAC-F a diffusé six propositions comme la lutte contre la précarité énergétique ou l’introduction de produits bio dans la restauration collective. La même année, la structure a rejoint la Plateforme emplois-climat, réunissant syndicats, associations écologiste et sociales. En janvier 2017, cette Plateforme lance une campagne autour du rapport 1 million d’emplois pour le climat. En janvier 2017, il a publié «une feuille de route pour mieux respirer». En septembre 2017, il a coordonné le travail inter-associatif dans le cadre des Assises de la mobilité. La même année, il a participé aux Etats généraux de l’alimentation, notamment dans les ateliers consacrés à la bio-économie, la fertilisation, les agrocarburants et dans l’atelier consacré à la demande alimentaire. En décembre 2017, il a publié les résultats d’analyse des reportings carbone et des stratégies climat de 10 entreprises françaises.
Lobbying : Le RAC-F suit les engagements et les actions de l’Etat et des collectivités locales en ce qui concerne la lutte contre l’effet de serre, avec un lobbying soutenu auprès des élus. C’est avant tout l’interlocuteur privilégié des autorités lors des négociations internationales, comme avec lors des différentes COP. En 2021, le RAC-F a participé à la COP26 et «réalisé un travail de coordination de ses associations membres, de positionnement, de plaidoyer et de sensibilisation médiatique. Il a ainsi poussé la France à augmenter ses financements climat, stopper ses subventions publiques aux projets d’énergies fossiles à l’étranger et financer les pertes et dommages liées au changement climatique».
En 2007, le Réseau Climat & Développement (RC&D) a été créé pour «renforcer l’influence de la société civile et des délégués africains francophones dans les négociations internationales sur le climat». Ce réseau regroupe aujourd’hui plus de 80 associations africaines et est coordonné par RAC-F et ENDA Energie. RAC-F participe a des études concernant le climat. En 2015, le RC&D a créé une équipe spéciale d’«ambassadeurs climatiques» composée de 6 membres, chargés de relayer ses positions.
RAC-F déclare avoir dépensé annuellement depuis 2017 moins de 10.000 euros pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs. L’association a déclaré 5 actions de lobbying en 2021, 7 actions en 2020 et en 2019, 8 actions en 2018 et 6 actions en 2017. Pour le lobbying auprès des instances européennes, l’association déclare 1,8 équivalents temps plein.

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[tab name= »Finances »]

En 2021, RAC-F dépend à 95% de subventions publiques et privées : 1.008.632 euros de subventions privées (contre 615.886 euros en 2020 et 505.627 euros en 2019), 592.627 euros de subventions publiques françaises (contre 511.485 euros en 2020 et 380.302 euros en 2019), 70.000 euros de subventions publiques européennes (contre 59.113 euros en 2020 et 12.385 euros en 2019).

AnnéeProduitsChargesRésultat
20211.765.694 €1.721.787 €43.908 €
20201.252.236 €1.206.080 €46.156 €
2019989.279 €971.887 €17.392 €
20181.033.829 €1.019.838 €13.991 €
2017942.150 €930.574 €11.576 €
2016907.458 €901.299 €6159 €
2015985.689 €979.338 €6351 €
2014902.583 €901.448 €1135 €
2013859.464 €858.461 €1003 €
2012655.871 €654.582 €1289 €
2011599.901 €598.506 €1395 €
2010664.014 €662.828 €1186 €
2009447.406 €445.770 €1636 €
2008464.729 €461.176 €3553 €
2007230.865 €227.815 €3050 €

Répartition des financements

Principales sources extérieures de financement

RAC-F est opaque concernant la liste détaillée de ses sources de financement. L’association déclare que ses principaux financeurs en 2021 sont : l’ADEME, l’European Climate Foundation, la Fondation Daniel et Nina Carasso, l’Agence française de développement, l’Oak Foundation, la Fondation pour le progrès de l’homme (20.000 euros en 2020 et 2019, et plus de 9000 euros chaque année depuis 2015), l’European Climate Initiative, le ministère allemand des affaires économiques et de l’action sur le climat et divers ministères français (Affaires étrangères, Agriculture et Transition écologique.
En 2019, RAC-F a reçu 153.300 euros des ministères (contre 165.775 en 2018, 272.725 euros  en 2017, 277.840 euros en 2016, 167.470 euros en 2015, 155.800 euros en 2014, 173.000 euros en 2013 et 230.281 euros en 2012). La Ville de Paris a octroyé 10.000 euros en 2019 (contre 12.000 euros en 2018).
En 2016, RAC-F a reçu 12.000 euros de la  Réserve parlementaire du groupe EELV à l’Assemblée nationale, 5000 euros du député PS Jean-Paul Chanteguet, 2000 euros de la députée PS Geneviève Gaillard, 5000 euros du sénateur Ronan Dantec et 2000 euros de la sénatrice Chantal Jouanno. En 2016, le collectif a reçu 42.000 euros de la Région Ile-de-France (contre 15.000 euros en 2015, 5833 euros en 2013 et 10.583 en 2012) et 10.000 euros de la Ville de Paris. En 2014, il a reçu 15.000 euros de la Réserve parlementaire du groupe EELV à l’Assemblée nationale. En 2015, il a reçu 5000 euros du sénateur écologiste Jean-Vincent Placé (contre 16.000 euros en 2013).

2020
European Climate Foundation479.795 €
ADEME256.999 €
Oak Foundation243.000 €
Ministère de la Transition écologique135.000 €
Union européenne (LIFE)59.113 €
Fondation pour le progrès de l'Homme20.000 €

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Zero Waste France

1, passage Emma Calvé
75012 Paris
Tél. : 09 86 54 38 88
E-mail : adherent@zerowastefrance.org
Site : http://www.zerowastefrance.org

[tab name= »Profil »]

logo-zero-wasteZero Waste France (ZWF) est spécialisé dans la problématique des déchets et affiche comme objectif «une société zéro déchet, zéro gaspillages». Avec ses 4404 adhérents et 130 groupes locaux, ZWF mène campagne en faveur d’une gestion écologique des déchets, notamment avec leur réduction à la source (en quantité et en toxicité). La bataille contre l’enfouissement et l’incinération des déchets constitue l’un des axes forts de l’association, avec en particulier la mobilisation contre la reconstruction de l’incinérateur Ivry-Paris 13. ZWF propose notamment aux collectivités locales de changer leur gestion des déchets par différents moyens : détourner les déchets des filières dites «d’élimination» avec une politique de compostage domestique ou collectif, valorisation de l’organique en milieu urbain, mise en place de la redevance incitative, etc.
Depuis 2003, ZWF est fortement critiqué par le professeur en toxicologie Jean-François Narbonne sur le dossier des incinérateurs, les qualifiant de «démagogues (…) qui apeurent les foules», alors que l’ensemble des incinérateurs «rejette moitié moins de dioxine que les feux de cheminées». L’association, qui travaille surtout avec des campagnes de lobbying auprès des élus locaux et du grand public, a participé au Grenelle de l’environnement au sein du groupe «déchets». Toutefois, ZWF est toujours resté très critique sur les avancées du Grenelle dans ce domaine, allant même manifester le 4 mai 2010 devant l’Assemblée nationale «pour dénoncer la mainmise des lobbies sur le processus Grenelle».
Pour élargir son lobbying à l’échelle internationale, l’association a rejoint au début des années 2000, le réseau GAIA (Global Alliance for Incineration Alternatives) qui rassemble prés de 800 organisations militant contre l’incinération. En 2010, plusieurs organisations membres de GAIA (dont ZWF) ont créé le réseau Zero Waste Europe.

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[tab name= »Structure »]

Association de la loi de 1901, créée en 1997. L’association est agréé pour la protection de l’environnement depuis 2007. En septembre 2014, le CNIID est rebaptisé «Zero Waste France». En 2021, ZWF revendique 130 groupes locaux, notamment à Lyon, Grenoble, Paris, Strasbourg, Vence, Rochefort, Rouen, Nice, Aix-Marseille, Montpellier, Corse.

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[tab name= »Dirigeants »]

Conseil d’administration

  • Jörg Adamczewski
  • Nicolas Chatal
  • Maguelone Davion
  • Donna Hentges
  • Marion Jarillot
  • Michel Knoerr
  • Soizic Le Lann
  • Alexia Le Quilliec
  • Salvo Manzone
  • Anne-Laure Paty
  • Paul Stouls
  • Benjamin Thiant
  • Thibault Turchet

Equipe salariée

  • Juliette Franquet : directrice
  • Chloë Dumas : responsable de la mobilisation citoyenne auprès des groupes locaux
  • Pauline Debrabandere : responsable du programme Territoires
  • Aurélien Dumont : chargé des relations adhérents et des partenariats
  • Alice Elfassi : responsable des affaires juridiques
  • Marine Foulon : responsable communication
  • Laura Frouin : chargée de projets
  • Louise Rieffel : responsable administrative et financière
  • Julie Sauvêtre : chargée de projets
  • Moïra Tourneur : responsable du plaidoyer
  • Thierry Zuili : chargé de sensibilisation citoyenne

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[tab name= »Activités »]

Zero Waste France (ZWF) organise régulièrement des conférences ou des projections de documentaires avec débats (une vingtaine en 2011). Depuis 2008, l’association propose des formations sur la gestion des déchets. Ainsi, en janvier 2015, ZWF organise la première formation sur la mise en œuvre de la démarche Zero Waste en France (1280 euros par personne pour deux journées). En 2015, ZWF a organisé deux formations dans le cadre de son programme «Territoires Zero Waste», visant en particulier les collectivités territoriales.
En septembre 2010, ZWF a publié, en collaboration avec Les Amis de la Terre, une étude intitulée L’obsolescence programmée, symbole de la société du gaspillage, prenant comme exemple les appareils électriques et électroniques. ZWF n’hésite pas non plus à mener des actions plus militantes, comme en juin 2010, il est intervenu (avec Les Amis de la Terre et Agir pour l’environnement) lors d’une conférence de presse d’Eco-Emballages «pour informer les journalistes sur les dérives et dysfonctionnements liés à l’éco-organisme». Lors de la Semaine européenne de la réduction des déchets 2010, ZWF avait proposé une «autopsie» de poubelle en public, «afin de mettre en évidence le potentiel de réduction de nos déchets». Cette démarche bien relayée par les médias a incité ZWF à la renouveler, notamment sur des stands de sensibilisation. En novembre 2016, ZWF et sa quinzaine de groupes locaux se sont mobilisés dans le cadre de la Semaine européenne de la réduction des déchets.
En septembre 2010, ZWF a publié un guide à destination des élus locaux intitulé Agir localement pour une nouvelle politique déchet : clés de compréhension et bonnes pratiques. En avril 2011, ZWF a initié dans le 11e arrondissement de Paris, le projet «Mon commerçant m’emballe durablement». Cette initiative vise à développer l’utilisation d’emballages réutilisables et la réintroduction de la consigne dans le commerce alimentaire de proximité. En 2015, ZWF  a créé et anime le Réseau VRAC afin d’aider les professionnels à mettre en place la vente en vrac. Avec plus de 300 membres début 2016, le Réseau VRAC va devenir une véritable association professionnelle.
Fin 2011, ZWF a été mandaté par l’association étudiante Sciences Po environnement pour réaliser un audit de la gestion des déchets sur le campus parisien de Sciences Po et proposer des pistes d’amélioration. En 2012, ZWF s’est engagé aux côtés d’une trentaine d’autres associations dans la campagne «Stop aux subventions à la pollution» lancée par le Réseau Action Climat France et la Fondation Nicolas Hulot. L’association a aussi publié un dictionnaire de 56 pages pour «donner une autre lecture des mots du vocabulaire déchets les plus compliqués». En juin 2013, ZWF lance sa campagne de mobilisation nationale «Je veux mon bac bio» pour le tri à la source des biodéchets, avec notamment une pétition qui rassemble près de 10.000 signataires. A l’occasion des élections européennes en mai 2014, ZWF a demandé aux candidats de s’engager sur ses propositions pour la révision des directives européennes sur les déchets qui commence en 2014. En novembre 2014, l’association publie le livre Le scénario Zero Waste. L’ouvrage sera vendu à plus de 5000 exemplaires. En parallèle, ZWF a lancé une pétition pour «la mise en œuvre d’une société Zero Waste». En septembre 2015, ZWF et le Collectif 3R ont présenté un Plan pour la Baisse des Ordures Ménagères, une alternative citoyenne zéro déchet à la reconstruction de l’incinérateur Ivry-Paris 13. En octobre 2015, en amont de la COP21, En amont de la COP 21, Zero Waste France, Zero Waste Europe et ACR+ ont présenté un rapport sur l’impact climatique de la gestion des déchets et les bénéfices des démarches Zero Waste en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Fin 2015, ZWF a été mobilisé à l’occasion de la COP21, notamment au sein de la Coalition Climat 21, organisant conférences, animations et formations. Dans ce contexte, l’association et le Collectif 3R ont organisé une action pour dénoncer l’incinérateur d’IP13. En novembre et décembre 2015, ZWF a organisé une «Caravane du droit» qui a sillonné la France pour aider dans leurs démarches juridiques des associations et collectifs qui se mobilisent autour de la question des déchets. En mai 2016, ZWF s’associe à ShareLex pour lancer un «LaboLex» afin de répondre aux questions concrètes sur l’ouverture de structures du réemploi et de la réutilisation. En juillet 2016 s’est déroulé le premier Festival Zero Waste avec quelque 5000 participants à 200 sessions (atelier pratique, conférences…) du Festival. En octobre 2016, ZWF récolte 31.115 euros grâce à un financement participatif afin de mettre en place dès 2017 la «Maison du Zéro déchet»,  «le premier lieu entièrement consacré aux démarches zéro déchet (individuelles, territoriales, entrepreneuriales) en France, et plus globalement à l’économie circulaire, la consommation responsable et solidaire». En juin 2017, ZWF dénonce «l’introduction de nouveaux couverts jetables et d’un suremballage supplémentaire chez McDonald’s». Le 1er juillet 2017, la Maison du Zéro déchet ouvre ses portes. Elle comporte une boutique et organise des ateliers pratiques, conférences, projections-débat ou encore formations.
Contentieux : ZWF est engagé dans des recours juridiques, souvent avec d’autres associations. En 2021, l’association (avec deux autres associations) a déposé un recours contre un projet d’incinérateur en Ile-de-France, à Créteil. Elle est aussi engagée dans un recours à l’encontre de l’incinérateur de la Chapelle-Saint-Luc dans l’Aube ainsi qu’un autre contre la reconstruction de l’incinérateur d’Ivry-Paris XIII en région parisienne.
Lobbying : ZWF déclare avoir dépensé entre 10.000 et 25.000 euros en 2019 et en 2020 pour des activités de lobbying auprès des députés et sénateurs. L’association n’a pas déclaré ses dépenses de lobbying pour 2017, 2018 et 2021. Elle a déclaré 8 actions de lobbying en 2021 (contre 4 en 2020, 2 en 2019, 6 actions en 2018 et 2 actions en 2017).

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[tab name= »Finances »]

AnnéeProduitsChargesRésultat
2021640.391 €629.297 €11.095 €
2020663.633 €639.066 €24.567 €
2019 575.040 €561.263 €13.777 €
2018601.977 €509.583 €92.393 €
2017402.325 €398.830 €3495 €
2016462.709 €454.883 €7826 €
2015436.474 €438.263 €-1789 €
2014409.085 €426.373 €-17.288 €
2013235.696 €238.349 €-2653 €
2012229.115 €223.105 €6010 €
2011234.217 €223.565 €10.652 €
2010240.799 €213.976 €26.823 €
2009222.992 €240.631 €-17.639 €

Répartition des financements

Principales sources extérieures de financement

2021
Ademe80.000 €
MAIF40.000 €
Fondation pour le progrès de l'Homme40.000 €
Ministère de l'Ecologie30.000 €
Aides à l'emploi (IDF)10.247 €
Zero Waste Europe8600 €

2020
Ademe142.319 €
MAIF40.000 €
Ministère de l'Ecologie30.000 €
Green Friday18.923 €
1% for the Planet17.645 €
Aides à l'emploi (IDF)11.104 €
Subventions européennes7000 €

2019
Ademe40.000 €
Ministère de l'Ecologie30.000 €
Subventions européennes17.500 €
DRJSCS - FDVA13.000 €
Aides à l'emploi (IDF)12.333 €
Ville de Paris10.000 €
Vitamont7500 €
Recyclivre6445 €
DRIEE6000 €
Fondation Léa Nature5000 €

2018
Ademe81.400 €
Ministère de l'Ecologie30.000 €
Aides à l'emploi (IDF)27.760 €
Maif20.000 €
Secours Catholique20.000 €
Fondation Léa Nature10.000 €
Green Friday8000 €
Camif5509 €
Zero Waste Europe4500 €
Spareka3500 €

2017
Aides à l'emploi (IDF)33.801 €
Ministère de l'Ecologie30.000 €
Fondation Changing Market19.000 €
Mairie de Paris17.400 €
Fondation Lemarchand10.000 €
Day by Day7850 €
Région Ile-De-France5000 €
La Poste5000 €
Réserve parlementaire2000 €

2016
Fondation Carasso54.420 €
Aides à l'emploi (IDF)43.427 €
Ministère de l'Ecologie30.000 €
Ademe20.000 €
Fondation Changing Market19.000 €
Région Ile-de-France11.750 €
Réserve parlementaire5000 €
Fondation Vitamont5000 €
Fondation Léa Nature3500 €

2015
Fondation Carasso54.420 €
Région Ile-de-France
38.750 €
Aides à l'emploi (IDF)29.368 €
Ministère de l'Ecologie28.000 €
Mairie de Paris13.500 €
Réserve parlementaire EELV6000 €
Réserve parlementaire Arnaud Leroy (PS)6000 €
Fondation Léa Nature1500 €

2014
Fondation Carasso117.000 €
Ministère de l'Ecologie33.000 €
Région Ile-de-France15.000 €
Réserve parlementaire EELV15.000 €
Aides à l'emploi (IDF)12.932 €

2013
Ministère de l'Ecologie16.219 €
Aides à l'emploi (IDF)10.917 €
Patagonia Foundation8879 €
Réserve parlementaire EELV8000 €
Lush5000 €

2012
Aides à l'emploi (IDF)13.833 €
Ministère de l'Ecologie15.000 €
Patagonia Foundation8125 €
Citizen Green7000 €
Fondation Un monde par tous5000 €
Réserve parlementaire3500 €

2011
Aides à l'emploi (IDF)17.744 €
Ministère de l'Ecologie19.000 €
Patagonia Foundation8125 €
Citizen Green7000 €
Fondation Un monde par tous5000 €
Fondation Nicolas Hulot5000 €
Réserve parlementaire4000 €

2010
Aides à l'emploi (IDF)29.750 €
Ministère de l'Ecologie15.000 €
Patagonia Foundation5852 €
Réserve parlementaire4000 €
WWF3600 €
Health Care Without Harm1474 €

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Publié dans association, CNIID | Commentaires fermés sur Zero Waste France

L’âge de faire

17, avenue Balard
04600 Château-Arnoux-Saint Auban
Tél. : 04.92.61.24.97
Email : redaction@lagedefaire-lejournal.fr
Site : http://www.lagedefaire-lejournal.fr

[tab name= »Profil »]

logo-age-de-faireJournal sorti pour la première fois en octobre 2005, L’âge de faire a été créé par Alain Duez, un ancien entrepreneur dans le BTP, avec comme objectif de toucher le grand public avec des sujets écologistes. Outre la couverture des habituelles campagnes contre les pesticides, les OGM ou le nucléaire, L’âge de faire promeut dans ses 24 pages un mode de vie écologiste assez radical et est surtout axé sur les alternatives concrètes, avec quelques fois des fiches pratiques : économie solidaire, énergies vertes, monnaies locales, agroécologie, aide au tiers monde, etc. L’âge de faire n’a pas d’articles de fond mais contient chaque fois un dossier de 4 pages, avec des thèmes comme comme : «Chiottes sèches à tous les étages», «Le vrai visage de MCDonald’s», «Cannabis, briser le tabou», «Monnaies locales : on change d’échelle», «L’urgence de désobéir», «ZAD partout», «Mourir oui, mais écolo!», «Travailler moins pour vivre mieux», «Pesticides, non merci !», «D’autres toilettes sont possibles», «Santé : les chemins de traverse», «Plantes médicinales», etc. Le journal publie de nombreux reportages sur les entreprises coopératives, les pratiques alternatives au sein de l’école publique, ou encore les oppositions aux «grands projets» tels le barrage de Sivens ou l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Depuis avril 2017, l’association Inf’OGM écrit une chronique mensuelle. Le journal publie aussi des hors-séries et des livres, comme Sexy, Linky? (sur les nouveaux compteurs électriques) ou La main à pâte (21 reportages sur des «alternatives citoyennes»).
La diffusion est assurée par abonnement et par des lecteurs qui s’engagent à acheter un certain nombre de numéros par mois et à les diffuser. Le journal est partenaire du média militant Basta!.
En 2008, le mensuel La Décroissance avait publié un article reprenant le témoignage d’une dizaine d’anciens salariés de L’âge de faire décrivant les conditions de travail exécrables et la façon autoritaire dont Alain Duez dirigeait son équipe. Alain Duez avait réfuté en bloc toutes ces accusations et avait intenté un procès en diffamation contre La Décroissance, perdu en appel en janvier 2010. Suite à ces remous, le journal a été repris en septembre 2011 par une Sarl Scop, dans laquelle Alain Duez n’a pas de responsabilité directe. Alain Duez a désormais quitté l’aventure, affirmant : «Nous avons manqué notre cible, en restant trop militant et pas assez grand-public.»

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[tab name= »Structure »]

L’âge de faire est une association de la loi de 1901, créée en 2003 et présidée par Alain Duez, publiant à partir de 2005 un journal éponyme. En septembre 2011, le journal a été repris par une SARL Scop (Société coopérative de production), au capital de 28.060 € euros (SIRET :  53540633400016 – RCS Manosque B 535 406 334), dont la gérante est Lisa Giachino. Les six salariés détiennent la majorité des voix et du capital au sein de l’entreprise. Ils décident ensemble du contenu et de la gestion du journal. Toutefois, l’association est toujours en activité. Il existe également une association Les amis de L’âge de faire, créée en 2011 en même temps que la Scop, dont la mission est «d’accompagner le développement du journal».

[/tab]

[tab name= »Dirigeants »]

Gérance

  • Lydia Robin : co-gérante
  • Fabien Plastre : co-gérant

Equipe du journal

  • Lisa Giachino : directrice de publication et gérante
  • Fabien Ginisty : journaliste
  • Nicole Gellot : journaliste
  • Nicolas Bérard : journaliste
  • Clément Viaume : journaliste
  • Lydia Robin : graphiste, webmestre
  • Fabien Plastre : service commercial, diffusion et gérant
  • Laurence Frachisse-Reynaud : comptabilité et abonnements

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[tab name= »Diffusion »]

Mensuel (depuis septembre 2007), diffusion 20.000 exemplaires dont 10.579 abonnés en mars 2015, selon le journal. En 2019, sur son site, il affirme tirer à 20.000 exemplaires et compter près de 9000 abonnés.

ISSN : 1777-1323.

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[tab name= »Finances »]

L’âge de faire affirme que sa seule source de financement est la vente du journal. La rédactrice en chef explique : «Nous n’avons pas de publicité et ne touchons pas de subventions, hormis des aides à l’emploi ponctuelles.» Toutefois, en 2019, L’âge de faire a reçu 32.805 euros (contre 33.599 euros en 2018, 42.252 euros en 2017, 50.014 euros en 2016) du ministère de la Culture, comme «aide à la presse».
En novembre 2014, une campagne d’abonnements est lancée afin de rétablir l’équilibre. L’objectif était de 11.000 abonnés alors qu’ils en avaient 8600 au lancement de la campagne. Ils auraient ainsi atteint 12.500 abonnés mais les abonnements se sont à nouveau érodés, passant à 7500 en 2018. En décembre 2018, une nouvelle campagne d’abonnements est lancée pour atteindre 15.000 abonnés. En février 2021, le journal affirme «bientôt dépasser le cap des 10.000 abonnés». En mars 2021, une campagne d’abonnement est lancée car «L’âge de faire ne rentre pas suffisamment de sous, chaque mois, pour pérenniser son activité». Elle aurait permis d’enregistrer une hausse de plus de 500 abonnés.

AnnéeChiffre d'affairesCharges d'exploitationBénéfice ou Perte
2021388.154 €401.133 €-12.978 €
2020361.554 €347.990 €13.563 €
2019350.097 €359.216 €-9120 €
2018284.977 €331.581 €-46.604 €
2017282.200 €282.700 €-500 €
2016330.800 €319.900 €10.900 €
2015358.753 €325.336 €33.463 €
2014268.987 €281.828 €-12.841 €
2013245.845 €280.258 €-34.413 €
2012240.045 €255.526 €-8249 €

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